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Blog du Recrutement & RH en Hôtellerie, Restauration, Luxe et Tourisme - Page 37

  • Sylvia PINEL définit dix priorités pour la restauration

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    Ce 24 juin, Sylvia PINEL, Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, a annoncé ses 10 priorités pour la restauration. Des chantiers définis en concertation avec les partenaires sociaux réunis au sein d’un comité de filière, autour de 3 objectifs :

    • mieux informer les consommateurs et promouvoir la qualité dans la restauration ;

    • améliorer les conditions de travail des professionnels et favoriser le dialogue social ;

    • renforcer les formations et valoriser les métiers de la restauration.

     
     

     

    Mieux informer les consommateurs et promouvoir la qualité dans la restauration

     

    1. Promouvoir le «fait maison» dans les restaurants

    Afin de garantir la lisibilité de l’offre de restauration, dispositif sera mis en place dans le projet de loi pour la consommation pour valoriser les plats «faits maison», c’est-à-dire cuisinés entièrement sur place à partir de produits bruts. Ces plats seront mieux mis en valeur par le biais d’un logo, sur les cartes, pour renforcer l’information des consommateurs.

     

    2. Valoriser les produits fabriqués en France dans la restauration

    Les restaurateurs valoriseront les produits issus d’une production française sur les menus et leurs outils de communication. Ils pourront utiliser les visuels de la marque France dès sa création.

     

    3. Simplifier le titre de «maître restaurateur»

    Les restaurateurs qui réalisent une cuisine intégralement «faite maison » dans leur établissement pourront solliciter le titre de maître restaurateur. Ce label d’État sera défini dans la loi et attribué sur la base d’un cahier des charges modernisé et simplifié, afin de le rendre plus accessible aux professionnels et plus lisible pour le consommateur. De plus, le titre sera ouvert aux salariés des restaurants pour permettre à un plus grand nombre d’établissements d’en bénéficier et de valoriser les métiers, en cuisine ou en salle.

     

    4. Moderniser l’image des «maîtres restaurateurs»

    L’État définira une nouvelle identité visuelle pour le titre de «maître restaurateur», avec une nouvelle plaque et un nouveau logo.

     

    5. Dématérialiser les titres-restaurants en lien avec les professionnels

    En parallèle du comité de filière, les titres-restaurants seront ouverts à la dématérialisation. Le travail avec les professionnels se poursuit pour parvenir à cet objectif.

     

     

    Améliorer les conditions de travail des professionnels et favoriser le dialogue social

     

    6. Établir une convention cadre entre l’État et les organisations professionnelles pour lutter contre le travail illégal

    Dans la continuité de l’accord de branche de septembre 2012 relatif à la lutte contre le travail illégal et du plan de lutte contre le travail illégal annoncé par le Premier ministre en novembre 2012, une convention-cadre visant à lutter contre le travail illégal sera établie d’ici la fin de l’année 2013 entre l’État et les partenaires sociaux. Elle aura pour objectif de développer une politique de prévention avec l’ensemble des acteurs, d’intensifier et d’améliorer les contrôles dans le secteur.

     

    7. Accompagner les partenaires sociaux pour élaborer le rapport de branche

    Le secteur des hôtels-cafés-restaurants comprend une grande majorité de très petites entreprises, ce qui a rendu difficile la constitution d’un rapport de branche. Cet outil est indispensable pour entamer un véritable chantier de valorisation des métiers et d’amélioration des conditions de travail. Les services de l’État fourniront à la branche un soutien statistique et de coordination afin de lui permette de remplir cette obligation légale.

     

     

    Renforcer les formations et valoriser les métiers de la restauration

     

    8. Favoriser l’emploi dans les métiers en tension

    Une mission, a été confiée à François Nogué, le Président de Pôle emploi pour identifier les potentiels d’emploi dans la filière touristique. Ses conclusions, qui seront rendues cet été, seront déclinées pour la restauration afin d’améliorer l’emploi, la formation et l’attractivité des métiers dans ce secteur.

     

    9. Assurer la mise en place des emplois d’avenir

    Conformément à l’annonce du président de la République, les emplois d’avenir ont été ouverts au secteur du tourisme. Des conventions-cadres nationales accompagneront leur déploiement sur le territoire.

     

    10. Développer l’apprentissage

    Le permis de former sera développé pour répondre au fort taux d’abandon des apprentis, l’une des principales difficultés du secteur. Ce permis renforce la formation des tuteurs et des maîtres d’apprentissage afin de créer un large réseau de formateurs de qualité, pour retenir et valoriser les savoir-faire des jeunes apprentis.

     
     
  • Grandes écoles : les jeunes diplômés moins bien payés

    La Conférence des grandes écoles a publié récemment son étude annuelle sur l’insertion des jeunes diplômés. Elle évoque une baisse de 15% des rémunérations moyennes depuis 2000.

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    C’est l’effet de la crise sur les jeunes sortant des grandes écoles : les rémunérations de début de carrière ont nettement reculé en euros constants, note la Conférence des grandes écoles (CGE) dans son étude annuelle sur l’insertion des diplômés publiée ce mardi (voir document ci-dessous). L’association, qui regroupe plus de 200 grandes écoles, évoque une baisse de 15 % des rémunérations moyennes (hors primes) des managers entre 2000 et 2013, et de 11 % pour les ingénieurs. « L’ajout des primes ne permet pas de retrouver le niveau ‘‘hors primes’’ de 2000, indique l’étude. Les 35.771 euros perçus en 2013 en moyenne en France, en incluant les primes, ne correspondent qu’à une rémunération de 28.504 euros constants de 2000, bien inférieurs aux 30.000 euros sans les primes que percevaient les diplômés cette année-là. »

    La loi de l’offre et de la demande

    Pourquoi ce repli ? Pour le nouveau président de la CGE, cette baisse s’explique par la loi de l’offre et de la demande. La demande d’ingénieurs notamment est « décroissante » dans les secteurs industriels et marchands en France, ce qui entraîne « mécaniquement une décroissance des salaires », souligne Philippe Jamet. Une baisse des salaires très habilement présentée, selon le directeur général d’HEC Paris, Bernard Ramanantsoa : « On demande au jeune de ne pas être trop gourmand et on lui propose le même salaire que celui obtenu l’année précédente par l’étudiant diplômé de la même école, en lui expliquant que ‘‘c’est la crise’’. »

    Les entreprises « jouent à l’intérieur de la marge d’inflation pour que personne n’ait l’impression de voir le salaire diminuer », abonde le directeur de l’Ecole supérieure de chimie, physique et électronique de Lyon (CPE Lyon), Gérard Pignault.

    Y a-t-il trop de diplômés ?

    Cette baisse de rémunération pose, selon la CGE, la question du nombre idéal de diplômés. Y a-t-il trop de diplômés des grandes écoles, compte tenu de l’offre d’emploi disponible en France ? La CGE n’y répond pas directement. Mais la question est essentielle, pour le directeur de l’Ecole Centrale Paris, Hervé Biausser. En évoquant l’objectif du gouvernement de faire en sorte que 50 % d’une classe d’âge soit diplômée du supérieur en 2020, Hervé Biausser s’interroge : « D’un côté, si on a un diplôme, on a plus de chances d’avoir un emploi. Mais, comme il n’y a pas assez d’emplois pour le nombre de diplômés, une vraie question se pose. Il faut des créateurs d’emplois et des start up. Et il faut aussi dire, à l’horizon de dix ans, quel est le volume, la proportion d’emplois et les secteurs dans lesquels la France souhaite proposer des emplois à ses diplômés. » Un appel du pied très clair en direction du gouvernement.

    Pour les jeunes diplômés des grandes écoles, la crise se mesure aussi à l’aune du taux net d’emploi, qui baisse à 81,5 % pour les diplômés sortis il y a moins d’un an (promotions 2012), contre 85 % l’année précédente. « On a une légère baisse, mais pas de panique », tempère Bernard Ramanantsoa. Le taux de contrats à durée indéterminée (CDI) chute aussi à 76 %, contre 80 % il y a un an. «  Compte tenu des fermetures d’entreprises, des licenciements et des PME en grave difficulté, la résistance de notre modèle est une très bonne nouvelle », relativise Hervé Biausser.

    *Photo : Fotolia

    Journal Les Echos Marie-Christine Corbier

  • Rien ne sert de crier pour se faire entendre

    La voix est le reflet de votre personnalité. Mieux vaut la maîtriser pour en faire un atout. Anne Coville, orthophoniste, coach de la voix et systémicienne de formation, vous propose de découvrir et optimiser votre potentiel vocal. A vos gammes...

     Objectifs du stageDéveloppement personnel, voix, coaching, entendre, écouter, parler, orateur, vocal, public,

     

    • Affirmer ses talents et ses stratégies d’orateur;
    • Devenir assertif dans sa communication orale;
    • Doper son charisme et sa liberté face à un auditoire;

     

     

    Contenu du stage

    • Voix et détente : créer des liens, respirer, relâcher les tensions;
    • Acquérir les techniques vocales nécessaires à un bon orateur;
    • Utiliser sa voix sans forçer pour captiver l’attention;
    • Trouver une posture d’équilibre dans chacune de ses voix;
    • La voix chantée : écoute et cohésion. Relaxation et concentration;
    • Apprécier les silences et en faire un outil stratégique;

    Exercices pratiques, Enregistrements et Élaboration pour chacun d’un objectif individualisé au cours de la formation

    • Se mettre en scène, devenir un orateur « interactionnel »;
    • Mise en scène de soi : oser l’improvisation;
    • Faire évoluer sa représentation de l’expérience oratoire, en développer sa conscience;
    • Définir ses objectifs dans ses prises de parole;
    • Flexibiliser sa façon de communiquer;
    • Cultiver son ressenti, son image et avoir son propre système de valeur;
    • Agir en fonction de soi;
    • Apprendre à apprivoiser ses peurs face à autrui;

    Stage par Jeux de rôle, mises en situation, exercices de réflexion et d’échange par groupe au cours de cette après midi 

     

    Date : samedi 6 juillet 2013
    Horaire: de 10h00 à 17h30 Lieu : Circé Paris,  42, avenue Montaigne 75008 Paris

    Réservation : Anne COVILLE, Coach de Voix. Tél. : +33(6) 81 25 40 20

     

     

  • CDD de courte durée : majoration de la cotisation chômage

     

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    Conformément à la loi de sécurisation de l’emploi, les partenaires sociaux ont décidé d’augmenter le taux de la cotisation d’assurance chômage patronale en cas de recours à des CDD de courte durée. Cette augmentation prend effet à compter du 1er juillet 2013.

    Article des Echos

    Actuellement, le taux global de la cotisation d'assurance chômage est fixé à 6,40 %, dont 2,40 % à la charge des salariés et 4 % des employeurs. Comme la loi de sécurisation de l'emploi leur en donne la possibilité, les partenaires sociaux ont décidé de majorer la part patronale de cette cotisation, à compter du 1er juillet 2013, pour toute embauche d'un salarié par le biais d'un CDD de très courte durée. En guise de compensation, une exonération de la cotisation chômage patronale est prévue pour l'embauche de jeunes en CDI.

    Majoration pour les CDD de 3 mois ou moins

    La cotisation chômage patronale sera ainsi fixée à :
    7 % pour les CDD d'une durée inférieure ou égale à 1 mois ;
    - 5,5 % pour les CDD d'une durée supérieure à 1 mois et inférieure ou égale à 3 mois;

    Et dans certains secteurs particuliers (hôtellerie-restauration, déménagement…), elle sera portée à 4,5 % pour tout recours à un CDD d'usage d'une durée inférieure ou égale à 3 mois.

    Cette majoration ne vaudra cependant pas pour certaines catégories de contrat (notamment CDD de remplacement ou CDD saisonniers) ou encore si le salarié en CDD est finalement embauché en contrat à durée indéterminée.

    Précision : dans cette dernière hypothèse, un remboursement de la part de cotisation chômage majorée déjà versée à l'Urssaf pourrait être effectué sur présentation de certains justificatifs d'embauche en CDI. Des précisions administratives sont attendues sur ce point.
     
    Exonération pour l'embauche d'un jeune en CDI

    Par ailleurs, les employeurs qui embauchent en CDI un jeune de moins de 26 ans pourront bénéficier d'une exonération temporaire de la part patronale de la cotisation chômage. Cette exonération sera possible pendant 3 mois pour les entreprises d'au moins 50 salariés et pendant 4 mois pour les entreprises de moins de 50 salariés. Mais attention, elle ne vaudra que si le CDI se poursuit au-delà de la période d'essai.

    En pratique : l'employeur pourra demander à bénéficier de cette exonération le premier jour du mois qui suit le terme de la période d'essai du jeune embauché en CDI, dès lors qu'est constatée sa présence dans l'effectif de l'entreprise à cette date.