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News - Page 52

  • 9 chefs pour les Menus de légende à l’Elysée avec la cuvée R. Lalou

    image003.jpgDu 1er au 30 avril 2010, neuf chefs étoilés revisiteront six menus présidentiels qui ont marqué l’histoire et les mémoires des drands de ce monde… de Kennedy, Lady Di à Gorbatchev en passant par Roosevelt. Mumm confie ce voyage gastronomique autour de sa tête de Cuvée R. Lalou 1998 à : Alain Pégouret, Le Laurent à Paris, Paul Bocuse, L’Auberge du Pont de Collonges, Rachel Gesbert, Fontaine aux Perles à Rennes, Jacques Chibois, La Bastide St Antoine à Grasse, Régis et Jacques Marcon, restaurant Régis et Jacques Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid, Jean-Yves Guého, L'Atlantide à Nantes, Michel Sarran, restaurant Michel Sarran à Toulouse, Serge Vieira, restaurant Serge Vieira à Chaudes-Aigues et Jean-Louis Nomicos, Lasserre à Paris.

  • Après la crise, c’est avant la crise

    2008-03-20t120136z_01_nootr_rtridsp_2_ofrbs-banque-crise-analyste-20080320.jpgLes crises, les récessions, les inflexions de la courbe de croissance sont normales. Et quand il n’y a pas de crise, c’est le moment de se préparer à la venue de la prochaine.

    Car la prochaine crise surviendra sûrement. Et si ce n’est pas celle de l’automobile ou du bâtiment, du secteur bancaire ou du tourisme, de l’industrie laitière ou de la pêche, ce sera celle d’un autre secteur économique qui touchera dans son ampleur, plus ou moins, l’ensemble de l’économie nationale, voire internationale.

    Sincèrement, et en reprenant les titres de la presse des 30 dernières années, n’en ressort-il pas à l’évidence que nous avons pris l’habitude de nous précipiter d’une crise dans la suivante ?

    Alors bien sûr certaines récessions touchent plus gravement que d’autres l’hôtellerie et la restauration. Mais que font les dirigeants des entreprises phares de notre secteur ? Que font les patrons des multiples PME dans notre branche ?

    Pour les uns la crise a bon dos. Ce qui se produit, ce n’est pas de leur faute. Ils voudraient bien accorder une augmentation à leurs salariés, mais les clients ne viennent plus. Ils voudraient bien acheter du nouveau matériel, mais les banques ne prêtent plus. Ils voudraient bien régler leurs factures, mais leurs propres clients ne les payent pas. Les plus indélicats profiteront même de cette aubaine pour se débarrasser « au nom de la crise » d’un employé gênant. En fait la crise leur permet de masquer leur incompétence et de rejeter la responsabilité de leur échec sur ce démon qui nous rend à tous la vie plus difficile.

    Est-ce bien raisonnable ?

    En tant que patron, gérant, directeur c’est notre responsabilité de chef d’entreprise de nous préparer ainsi que nos équipes et notre établissement à l’avenir. Chacun sait profiter des années de vaches grasses. Mais c’est pendant ces années-là qu’il s’agit de gérer avec discernement et circonspection. C’est quand la liquidité est bonne qu’il faut thésauriser et/ou prévoir les investissements nouveaux et négocier les prêts avec sa banque. C’est pendant ces années-là qu’il convient de former en permanence son équipe afin de soigner toujours plus son accueil et son service clients. Quant aux clients ? C’est en permanence qu’il nous faut trouver de nouveaux clients d’une part, et surtout fidéliser les clients existants d’autre part. Il s’agit là d’un travail de longue haleine qui porte ses fruits en particulier quand les temps sont durs.

    Nous, de notre côté, nous n’avons pas attendu la dernière minute pour agir et dès le mois de décembre 2008 nous avons mis en place des mesures restrictives de nos dépenses en prévision du manque à gagner. Il ne s’agissait pas de procédures de chicanerie, mais vraiment d’initiatives à court terme, afin de limiter les dégâts. L’objectif était clair et l’ensemble de nos collaborateurs pouvait le comprendre.

    D’autre part il a été indispensable de poursuivre notre stratégie de conquête de parts de marché avec opiniâtreté et créativité, mais sans sacrifier notre niveau de prix. Beaucoup trop d’hôteliers pris de panique en voyant leur taux d’occupation diminuer ont tendance à réagir en baissant leurs prix de vente. Il n’existe probablement pas de stratégie plus dangereuse à moyen terme que celle-ci, pour l’hôtel lui-même et pour le marché hôtelier dans sa globalité.

    Dans ces périodes-là il faut encore plus qu’en temps normal innover, sortir des sentiers battus et ne pas abandonner une idée parce qu’elle ne fonctionne pas dès le départ. Changer ses habitudes, sortir de la zone de confort qu’est la routine demande des efforts, aussi bien aux clients qu’aux employés, mais c’est aussi le meilleur moyen de se différencier face à la concurrence et un excellent argument pour justifier son prix !

    Qu’en est-il aujourd’hui ?

    Nous avons probablement le plus dur de la crise dernière nous. Un certain nombre de canards boiteux on été éliminés ou sont en voie de l’être. C’est tant mieux. Les autres s’en sortiront et pourront choisir  de se reposer sur leurs lauriers ou de préparer la prochaine crise.

    Pour ma part j’ai choisi de garder les manches retroussées car : après la crise… c’est avant la crise.

    Pascal Muller - Area Manager RAMADA Hotels Austria & Switzerland

  • Italie : gagner un emploi en jouant à la loterie

    La firme italienne Tigros lance une loterie avec un poste en CDD à la clé pour chacun des dix gagnants.

    «J'ai fait les courses et j'ai trouvé un travail», s'exclame une jeune femme sur les affiches publicitaires de Tigros, une société détenant 59 supermarchés en Italie du Nord. Pour fêter son trentième anniversaire, la firme italienne organise une loterie dont les gagnants décrocheront des emplois au sein de l'entreprise. Les heureux élus signeront des contrats à durée déterminée d'une durée d'un an en tant que magasinier ou cariste, pour un salaire de 1.100 à 1.200 euros nets mensuels. A l'issue des CDD, les salariés seront embauchés définitivement sauf en cas de «problème de discipline», a assuré à l'AFP Stefano Trentini, responsable de la communication de Tigros, entreprise qui compte 1.200 salariés.

     

    Les syndicats outrés

    Le règlement du concours prévoit que les participants détiennent la carte fidélité du magasin et réalisent au moins 30 euros d'achats dans le magasin. Le syndicat CGIL (gauche) a dénoncé cette initiative en estimant qu'elle «instrumentalise le côté dramatique de la crise économique». «Il n'est pas dans notre intention d'offenser qui que ce soit» a répondu Stefano Trentini, qui assure que les clients et les salariés sont très satisfaits de cette initiative cocasse. Depuis le début de la crise, le taux de chômage a grimpé à 7,3% en Italie au premier trimestre 2009. Les demandeurs d'emploi n'ont plus qu'à compter sur leur chance.

    Source AFP/Le Figaro

  • Les secteurs qui recrutent encore

    L'énergie, la santé, le secteur public… Des opportunités d'emploi existent toujours dans certains domaines.

    L'actualité sur le front de l'emploi et plus particulièrement celui des cadres n'incite toujours pas à l'optimisme. En plein cœur du mois d'août, l'Apec a précisé ses prévisions d'embauches sur l'année : elles devraient être à la baisse de 30 % par rapport à 2008 (comparables toutefois à celles de 2005), pour atteindre entre 140 000 et 145 000 recrutements cadres.

    Pour autant, les grands cabinets de recrutement, en première ligne dans cette crise de l'emploi historique, cherchent des raisons de croire en l'avenir. «2008 était exceptionnelle et les chiffres 2009 restent à relativiser. Ils sont deux fois supérieurs à la crise de 1993, où l'on avait 70 000 embauches cadres, rappelle Laurent Derivery, président de Hudson Europe du Sud. Certains secteurs sont certes sinistrés, mais d'autres demeurent très dynamiques.» Lesquels ? Par définition, les marchés anticycliques. «Si la consom­mation d'énergie des entreprises clientes a baissé, les besoins demeurent. Et les nombreux départs en retraite dans le secteur appellent des recrutements», note Laurent Derivery.

     

    Énergies nouvelles

    La santé, la pharmacie, les services à la personne sont ainsi sollicités. Le secteur public doit renouveler ses effectifs et s'ouvre de plus en plus aux profils du privé. Les banques recrutent encore pour leur réseau, l'assurance n'a pas levé le pied.

    «Le secteur de la logistique reste porteur et celui des technologies vertes est en plein essor», remarque pour sa part Fabrice Lacombe, président de Michael Page France. Les énergies nouvelles, les domaines liés au développement durable vont de fait occuper une place grandissante. «Dans le high-tech, des domaines comme la gestion de la confiden­tialité, la maîtrise de l'information demanderont également de plus en plus de compétences», ajoute-t-il. Les recrutements se sont réduits, ils ne se sont pas taris, soulignent les cabinets, et, surprise, des secteurs en difficulté restent eux aussi demandeurs. «Des équipementiers automobiles recherchent des talents pour traverser au mieux la crise, voire pour penser l'après-crise», relève Fabrice Lacombe.

    Dans l'aéronautique, malgré la baisse d'activité des compagnies aériennes, «les carnets de commandes sont stables et les recrutements soutenus sur des fonctions supply chain et R&D», renchérit Didier Gaillard, directeur des opérations France Nord d'Expectra.

     

    Trouver les bonnes fonctions

    Les entreprises auraient-elles tiré les leçons des périodes antérieures ? La gestion de la crise est bien différente des précédentes, estiment encore les cabinets. «Et le business model va évoluer, affirme Laurent Derivery, comme dans l'automobile, où les sociétés se préparent à une vraie révolution.»

    Autre constat, mais qui va dans le même sens : au-delà du couple traditionnel commercial-financier, carac­­­téristique des périodes difficiles, des opportunités existent sur d'autres fonctions. «Dans le marketing, même de petites sociétés peu structurées dans ce domaine souhaitent repenser le lancement, la distribution de produits et recherchent des professionnels», relève Olivier Ballu, directeur pôle systèmes d'information et responsable recrutement Ile-de-France chez RH Partners.

    De même, les investissements se poursuivent. «Dans les métiers R&D, process, qualité… nous enregistrons des augmentations de 8 % à 10 % par rapport à l'année dernière», remarque Didier Gaillard. La crise est l'occasion de vastes programmes longtemps différés de réorganisation. «Un grand constructeur français vient de se lancer et il n'est pas le seul», témoigne Olivier Ballu, pour qui néanmoins ce sont les PMI-PME qui maintiennent toujours et encore le marché.