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  • Innover avec la Génération Y

    Publié aux éditions Studyrama, cet ouvrage offre la possibilité aux professionnels de tous les secteurs d'analyser la génération Y sous un nouvel angle. Cette génération est dotée de nombreuses atouts particulièrement bénéfiques aux entreprises et à la société. Reste à identifier ces dernières et savoir les exploiter.


    La France semble ne pas apprécier ces jeunes à leur juste valeur. De leur côté, ils se méfient des entreprises. La communication entre les aînées et la génération Y est difficile voire dans certains impossibleRH, génération, Y, RH, communication, jeunes, seniors, aînés, dialogue, compréhension. D’où vient cette incompréhension ?
    Enfants de la mondialisation et des nouvelles technologies, les jeunes peuvent pourtant nous donner la possibilité de nous projeter dans la modernité et dans la compétition mondiale vers la place d’une grande nation, que nous avons perdus. Vifs, intuitifs, rompus aux outils de la communication, ils sont un potentiel d’innovation, de créativité dont nous tardons à nous doter, si attachés que nous restons à notre exception française.Cet ouvrage donne des pistes de réflexions et les moyens de mieux vivre ensemble.

    Qui es l'auteur ?

    Joëlle Brunet-Labbez est diplômée de l’IEP d’ Aix en Provence, titulaire d’un DEA de la Fondation de Sciences Politiques de Paris. Elle est également chargée de mission en IDF pour un grand groupe du BTP, et des gestionnaires privés de logements sociaux sur les problématiques de logement social.
    Elle a publié une étude sociologique sur les dynamiques de pouvoir dans les foyers de travailleurs migrants.  Elle a enseigné l’économie durant 15 ans à Paris, en Seine-Saint-Denis et dans le Nord, en classes terminales, BTS, Ecole de commerce (Euromed-Management).
    Elle a exercé en conseil à l’orientation auprès des jeunes et de leurs parents. Consultante associée (Des Entreprises et Des Hommes (DEDH)), formatrice, elle intervient en communication RH (relations sociales, communication sensible) pour des organismes experts (IST), Pôle emploi. Elle travaille sur les enjeux de l’intégration de ces nouvelles générations, l’inadaptation du système scolaire pour les former. En clair, elle sait de quoi elle parle !

  • Nouveau "vide" grenier de luxe avec la fermeture du Plaza Athénée

     

    Après Le Crillon, Artcurial va disperser en octobre 800 pièces du Plaza Athénée. Le palace parisien ferme en octobre pour travaux. Il met aux enchères des objets d’art et de décoration.

     

    Article des Echos, par Martine Robert | 26/06 | 18:40 | mis à jour à 18:46

     

     

    Le Plaza-Athénée ne rouvrira ses portes qu’au printemps 2014. - AFP
    Le Plaza-Athénée ne rouvrira ses portes qu’au printemps 2014. - AFP

    Après avoir décroché la dispersion du mobilier de l’Hôtel de Crillon et même de sa cave, qui sera aux enchères les 4, 5, et 9 juillet prochains, Artcurial vient d’emporter la vente de 800 lots émanant du Plaza-Athénée : objets design, art déco, art contemporain, arts de la table. Le tout sera exposé du 4 au 6 octobre au sein du palace, puis mis aux enchères à l’hôtel Dassault le 8 octobre. De moindre ampleur que celle du Crillon (3.500 lots pour 6 millions d’euros, six fois l’estimation initiale), la vente n’en promet pas moins d’être encore très médiatisée.

    Un bar dessiné par Patrick Jouin

    La maison de vente française Artcurial, qui s’est fait une spécialité de ces ventes atypiques, proposera notamment le bar design dessiné par Patrick Jouin en 2001, des pièces de style Art Déco du Relais Plaza, des éléments de décoration et de vaisselle du restaurant Alain Ducasse, des meubles de la Galerie des Gobelins, et des sculptures de Jean-Michel Folon et le Sound-Tree de Maurizio Galante.

    Le palace parisien, célèbre pour sa façade habillée de rouge, ferme pour agrandissement le 1er octobre et ne réouvrira qu’au printemps 2014, intégrant trois nouveaux bâtiments contigus à l’édifice principal. 

  • Sylvia PINEL définit dix priorités pour la restauration

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    Ce 24 juin, Sylvia PINEL, Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, a annoncé ses 10 priorités pour la restauration. Des chantiers définis en concertation avec les partenaires sociaux réunis au sein d’un comité de filière, autour de 3 objectifs :

    • mieux informer les consommateurs et promouvoir la qualité dans la restauration ;

    • améliorer les conditions de travail des professionnels et favoriser le dialogue social ;

    • renforcer les formations et valoriser les métiers de la restauration.

     
     

     

    Mieux informer les consommateurs et promouvoir la qualité dans la restauration

     

    1. Promouvoir le «fait maison» dans les restaurants

    Afin de garantir la lisibilité de l’offre de restauration, dispositif sera mis en place dans le projet de loi pour la consommation pour valoriser les plats «faits maison», c’est-à-dire cuisinés entièrement sur place à partir de produits bruts. Ces plats seront mieux mis en valeur par le biais d’un logo, sur les cartes, pour renforcer l’information des consommateurs.

     

    2. Valoriser les produits fabriqués en France dans la restauration

    Les restaurateurs valoriseront les produits issus d’une production française sur les menus et leurs outils de communication. Ils pourront utiliser les visuels de la marque France dès sa création.

     

    3. Simplifier le titre de «maître restaurateur»

    Les restaurateurs qui réalisent une cuisine intégralement «faite maison » dans leur établissement pourront solliciter le titre de maître restaurateur. Ce label d’État sera défini dans la loi et attribué sur la base d’un cahier des charges modernisé et simplifié, afin de le rendre plus accessible aux professionnels et plus lisible pour le consommateur. De plus, le titre sera ouvert aux salariés des restaurants pour permettre à un plus grand nombre d’établissements d’en bénéficier et de valoriser les métiers, en cuisine ou en salle.

     

    4. Moderniser l’image des «maîtres restaurateurs»

    L’État définira une nouvelle identité visuelle pour le titre de «maître restaurateur», avec une nouvelle plaque et un nouveau logo.

     

    5. Dématérialiser les titres-restaurants en lien avec les professionnels

    En parallèle du comité de filière, les titres-restaurants seront ouverts à la dématérialisation. Le travail avec les professionnels se poursuit pour parvenir à cet objectif.

     

     

    Améliorer les conditions de travail des professionnels et favoriser le dialogue social

     

    6. Établir une convention cadre entre l’État et les organisations professionnelles pour lutter contre le travail illégal

    Dans la continuité de l’accord de branche de septembre 2012 relatif à la lutte contre le travail illégal et du plan de lutte contre le travail illégal annoncé par le Premier ministre en novembre 2012, une convention-cadre visant à lutter contre le travail illégal sera établie d’ici la fin de l’année 2013 entre l’État et les partenaires sociaux. Elle aura pour objectif de développer une politique de prévention avec l’ensemble des acteurs, d’intensifier et d’améliorer les contrôles dans le secteur.

     

    7. Accompagner les partenaires sociaux pour élaborer le rapport de branche

    Le secteur des hôtels-cafés-restaurants comprend une grande majorité de très petites entreprises, ce qui a rendu difficile la constitution d’un rapport de branche. Cet outil est indispensable pour entamer un véritable chantier de valorisation des métiers et d’amélioration des conditions de travail. Les services de l’État fourniront à la branche un soutien statistique et de coordination afin de lui permette de remplir cette obligation légale.

     

     

    Renforcer les formations et valoriser les métiers de la restauration

     

    8. Favoriser l’emploi dans les métiers en tension

    Une mission, a été confiée à François Nogué, le Président de Pôle emploi pour identifier les potentiels d’emploi dans la filière touristique. Ses conclusions, qui seront rendues cet été, seront déclinées pour la restauration afin d’améliorer l’emploi, la formation et l’attractivité des métiers dans ce secteur.

     

    9. Assurer la mise en place des emplois d’avenir

    Conformément à l’annonce du président de la République, les emplois d’avenir ont été ouverts au secteur du tourisme. Des conventions-cadres nationales accompagneront leur déploiement sur le territoire.

     

    10. Développer l’apprentissage

    Le permis de former sera développé pour répondre au fort taux d’abandon des apprentis, l’une des principales difficultés du secteur. Ce permis renforce la formation des tuteurs et des maîtres d’apprentissage afin de créer un large réseau de formateurs de qualité, pour retenir et valoriser les savoir-faire des jeunes apprentis.

     
     
  • Grandes écoles : les jeunes diplômés moins bien payés

    La Conférence des grandes écoles a publié récemment son étude annuelle sur l’insertion des jeunes diplômés. Elle évoque une baisse de 15% des rémunérations moyennes depuis 2000.

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    C’est l’effet de la crise sur les jeunes sortant des grandes écoles : les rémunérations de début de carrière ont nettement reculé en euros constants, note la Conférence des grandes écoles (CGE) dans son étude annuelle sur l’insertion des diplômés publiée ce mardi (voir document ci-dessous). L’association, qui regroupe plus de 200 grandes écoles, évoque une baisse de 15 % des rémunérations moyennes (hors primes) des managers entre 2000 et 2013, et de 11 % pour les ingénieurs. « L’ajout des primes ne permet pas de retrouver le niveau ‘‘hors primes’’ de 2000, indique l’étude. Les 35.771 euros perçus en 2013 en moyenne en France, en incluant les primes, ne correspondent qu’à une rémunération de 28.504 euros constants de 2000, bien inférieurs aux 30.000 euros sans les primes que percevaient les diplômés cette année-là. »

    La loi de l’offre et de la demande

    Pourquoi ce repli ? Pour le nouveau président de la CGE, cette baisse s’explique par la loi de l’offre et de la demande. La demande d’ingénieurs notamment est « décroissante » dans les secteurs industriels et marchands en France, ce qui entraîne « mécaniquement une décroissance des salaires », souligne Philippe Jamet. Une baisse des salaires très habilement présentée, selon le directeur général d’HEC Paris, Bernard Ramanantsoa : « On demande au jeune de ne pas être trop gourmand et on lui propose le même salaire que celui obtenu l’année précédente par l’étudiant diplômé de la même école, en lui expliquant que ‘‘c’est la crise’’. »

    Les entreprises « jouent à l’intérieur de la marge d’inflation pour que personne n’ait l’impression de voir le salaire diminuer », abonde le directeur de l’Ecole supérieure de chimie, physique et électronique de Lyon (CPE Lyon), Gérard Pignault.

    Y a-t-il trop de diplômés ?

    Cette baisse de rémunération pose, selon la CGE, la question du nombre idéal de diplômés. Y a-t-il trop de diplômés des grandes écoles, compte tenu de l’offre d’emploi disponible en France ? La CGE n’y répond pas directement. Mais la question est essentielle, pour le directeur de l’Ecole Centrale Paris, Hervé Biausser. En évoquant l’objectif du gouvernement de faire en sorte que 50 % d’une classe d’âge soit diplômée du supérieur en 2020, Hervé Biausser s’interroge : « D’un côté, si on a un diplôme, on a plus de chances d’avoir un emploi. Mais, comme il n’y a pas assez d’emplois pour le nombre de diplômés, une vraie question se pose. Il faut des créateurs d’emplois et des start up. Et il faut aussi dire, à l’horizon de dix ans, quel est le volume, la proportion d’emplois et les secteurs dans lesquels la France souhaite proposer des emplois à ses diplômés. » Un appel du pied très clair en direction du gouvernement.

    Pour les jeunes diplômés des grandes écoles, la crise se mesure aussi à l’aune du taux net d’emploi, qui baisse à 81,5 % pour les diplômés sortis il y a moins d’un an (promotions 2012), contre 85 % l’année précédente. « On a une légère baisse, mais pas de panique », tempère Bernard Ramanantsoa. Le taux de contrats à durée indéterminée (CDI) chute aussi à 76 %, contre 80 % il y a un an. «  Compte tenu des fermetures d’entreprises, des licenciements et des PME en grave difficulté, la résistance de notre modèle est une très bonne nouvelle », relativise Hervé Biausser.

    *Photo : Fotolia

    Journal Les Echos Marie-Christine Corbier