Malgré la crise économique, l’hôtellerie et la restauration offrent toujours de très belles opportunités de carrière. Alors, visez juste…
Les chiffres sont éloquents. En France, le tourisme représente plus de 7% du PIB et plus de 2 millions d’emplois. L’hôtellerie et la restauration comptent parmi les plus importants acteurs de ce secteur économique. A elles seules, ces deux activités génèrent près des 2/3 des 81 milliards € de chiffre d’affaires. Avec 905 000 actifs dont 705 000 salariés et 200 000 non-salariés (sources FAFIH), l’hôtellerie et la restauration caracolent au premier rang du hit-parade de la création d’emploi dans l’Hexagone.
D’après les différents syndicats professionnels, quelque 53 000 emplois ont été créés de 2009 à 2011. Malgré un léger fléchissement observé en 2012, le marché de l’emploi dans l’hôtellerie et la restauration poursuit sa croissance. D’après une étude de l’UPA (Union des professionnels de l’artisanat), près de 50 000 créations d’emploi étaient encore programmées pour 2013.
La crise économique a certes un peu modifié la donne au cours des derniers mois. Même s’il est encore difficile de dresser un bilan précis du nombre d’embauches, le marché semble se stabiliser. « Le début de l’année 2013 a été un poussif en termes de recrutement », souligne Alain Jacob, président de cabinet AJ Conseil. Et de poursuivre, «s’il ne s’agit pas encore d’une véritable reprise, on observe une tendance positive depuis quelques semaines. »
Pénurie dans l’encadrement en cuisine
Normal ! Malgré la mauvaise conjoncture économique et la hausse du chômage (10,5% de la population active), les professionnels du secteur éprouvent en effet de plus en plus difficultés à recruter des collaborateurs.
La pénurie touche en particulier les postes d’encadrement en cuisine et dans tous types de filières (restauration gastronomique, collective..). « Les chefs et les seconds de cuisine sont très demandés. D’autant plus fortement que bon nombre s’envolent vers l’étranger où de belles opportunités de carrière s’offrent à eux», commente Alain Jacob. Les directeurs de restaurant compétents sont également très convoités. Tout comme les pâtissiers et les boulangers.
L’hôtellerie n’est pas en reste. D’autant que les métiers évoluent à la vitesse grand « V » avec la montée en puissance des nouvelles technologies. A commencer par celui du chef de réception dont les fonctions sont aujourd’hui davantage tournées vers des activités commerciales. A noter la hausse des offres de yield manager, directeur d’établissement et directeur d’hébergement.
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*Photo : Thierry Samuel