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  • Voyage, voyage...

    Enfin une bonne nouvelle ! Selon le dernier Baromètre OMT du tourisme mondial, les huit premiers mois de 2013 ont connu une forte demande de tourisme international. De janvier à août, le nombre de touristes internationaux dans le monde a augmenté de 5% grâce, notamment, aux bons résultats de l’Europe, de l’Asie-Pacifique et du Moyen-Orient. turismo-titular-conferencia-omt_1_844705.jpg

    Au cours des huit premiers mois de 2013, le nombre d’arrivées de touristes internationaux a augmenté de 5% pour atteindre un chiffre mondial record de 747 millions, soit 38 millions de plus que pour la même période de 2012.

    Après un début d’année prometteur, la demande de tourisme international est restée élevée pendant toute la haute saison de l’hémisphère Nord. De bons résultats ont été comptabilisés de juin à août : en valeurs absolues, les arrivées internationales ont atteint 125 millions en juillet et en août, tandis qu’en juin la barrière des 100 millions avait été dépassée pour la première fois.

    « Alors que la croissance économique mondiale tourne au ralenti, le tourisme international continue d’afficher des résultats supérieurs à la moyenne, offrant des opportunités vitales pour l’emploi et les économies locales » a affirmé le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, lors de l’ouverture du Forum européen du tourisme à Vilnius. « Ceci est particulièrement important pour l’Europe où le chômage constitue un souci majeur dans maintes destinations et où le secteur du tourisme a dopé l’emploi ces dix dernières années. En outre, tout au long de sa chaîne de valeur, le tourisme crée des entreprises et des postes de travail dans un éventail d’autres secteurs et engendre d’importantes recettes d’exportation qui nourrissent la balance des paiements de beaucoup de pays » a-t-il ajouté.


    Toutes les régions tiennent la super forme

    L’Europe (+5%), où l’on estime que les arrivées ont augmenté de 20 millions, est la région qui a le plus profité de la croissance du tourisme au cours des huit premiers mois de 2013. Avec son titre de première région touristique au monde et ses nombreuses destinations bien consolidées, un taux de croissance de 5% est un excellent score. L’Europe centrale et orientale (+7%) ainsi que l’Europe méridionale et méditerranéenne  (+6%) enregistrent des résultats particulièrement élevés. L’Asie-Pacifique (+6%) continue d’afficher une croissance robuste grâce à l’Asie du Sud-Est (+12%) qui a progressé de quelque dix millions d’arrivées. Les Amériques (+3%), avec l’Amérique du Nord (+4%) en tête, ont obtenu quatre millions d’arrivées supplémentaires au cours des huit premiers mois de l’année. Comparativement, les résultats de cette région sont plus faibles. L’Afrique (+5%), dont la croissance a été tirée par la reprise de l’Afrique du Nord (+6%), a reçu deux millions d’arrivées supplémentaires. Les arrivées au Moyen-Orient ont bondi de 7% après deux années de régression.

    Regain de confiance du groupe d’experts de l’OMT

    Le tourisme mondial s’est comporté mieux que prévu de mai à août 2013 selon l’enquête de confiance  menée en septembre auprès du groupe d’experts de l’OMT. Cette enquête fait ressortir que le niveau de confiance des destinations et des entreprises s’est nettement redressé, notamment pour les experts des économies avancées, puisque les résultats du tourisme mondial ont dépassé les attentes. Pour les quatre derniers mois de l’année, le groupe continue de se montrer plutôt optimiste.

    La croissance des recettes touristiques suit celle des arrivées

    À quelques rares exceptions près, les résultats positifs des arrivées se reflètent dans les recettes du tourisme international pour les six à huit premiers mois de l’année. Parmi les 25 pays qui tirent le plus de revenus du tourisme international, on observe une augmentation à deux chiffres des recettes en Thaïlande (+27%), à Hong Kong (Chine) (+25%), en Turquie (+22%), au Japon (+19%), au Royaume-Uni (+18%), en Grèce (+15%), en Inde (+14%), en Malaisie (+12%) et aux États-Unis (+11%).

    Les économies émergentes continuent de propulser les dépenses touristiques internationales

    Les économies émergentes dopent toujours les dépenses du tourisme international. Tous les pays BRIC, à l’exception de l’Inde, font état d’une croissance à deux chiffres. La Chine a connu une montée en flèche impressionnante de 31%, suivie de la Fédération russe (+28%) et du Brésil (+15%) qui ont aussi enregistré une nette progression de ces dépenses au cours de la période. Les dépenses touristiques ont été plus faibles pour les marchés émetteurs des économies avancées du Canada (+4%), du Royaume-Uni (+2%), de la France (+2%), des États-Unis (+1%) et de l’Allemagne (0%). De leur côté, le Japon, l’Australie et l’Italie ont vu leurs dépenses se contracter.

  • Chefs des Chefs

    Gouverner la France n'est pas une mince affaire. Nourrir les chefs d'états français ne l'est pas non plus ! Gilles Bragard, fondateur du célèbre Club des Chefs de Chefs, ancien cuisinier à l'Elysée, livre des anecdotes croustillantes dans son ouvrage "Chefs de Chefs" sur les habitudes alimentaires des présidents de la République du mon entier. Bon appétit !Gilles Bragard, Cuisine, pouvoir, diplômatie, chef, chef de cuisine, Elysée, chef d'état

    Ils sont les cuisiniers de l’ombre : pas d’étoiles au Guide Michelin, interdits de surexposition médiatique. Pourtant, ces chefs de haut vol jouent un rôle crucial dans les palais officiels. Leur cuisine met de l’huile dans les rouages diplomatiques et du baume au coeur des chefs d’État. À chaque réception qu'ils donnent, c’est un peu de l’honneur national qui se joue. Une mission aussi exaltante que stressante. À la première table du pays, le droit à l’erreur n’existe tout simplement pas ! Mais les chefs des chefs sont aussi les ambassadeurs d’une cuisine officielle qui se veut désormais exemplaire : diététique, éthique, goûteuse, sans être trop coûteuse.

    Un livre à dévorer

    Pour la première fois dans un livre, les chefs-cuisiniers des palais du monde entier nous décrivent la comédie du pouvoir par le menu : paranoïas alimentaires de la guerre froide, crises de nerfs à la Maison Blanche, folies des dictateurs ou lubies de l’Élysée. Une enquête exclusive truffée d’informations croustillantes et d’anecdotes savoureuses. A titre d'exemple,on apprend ainsi que plaire à Angela Merkel, Nicolas Sarkozy qui avait fait enlever le fromage des menus élyséens, veillait toujours à ce qu’un plateau de fromages lui soit proposé, car la chancelière allemande adore ça...

    *Photo : DAPD
    "Chefs des chefs" : Editions du Moment. Parution : octobre 2013
  • Une expo pas comme les autres : "Cook Book, l'Art et le Processus Culinaire"

    Envie de découvrir une expo pas comme les autres ? La deuxième exposition du Palais des Beaux‐Arts, "Cook Book, l'Art et le Processus Culinaire", vous propose d’explorer les rapports de la création artistique et de la création culinaire. Alléno, Bras, Adria, Passard... les grands chefs de la planète sont au rendez-vous. Prenez votre temps, l'évènement se déroule à Paris, jusqu'au 9 janvier 2014. Bonne visite et bon appétit !expo, paris, culinaire, gastronomie, chef, art, beaux

    La création culinaire est en passe d’être reconnue comme un art à part entière, un mode d’expression ancré dans le contemporain. En 2007 déjà, Ferran Adrià se voyait invité en tant qu’artiste à la Dokumenta de Kassel. Mais sa participation fut limitée à l’invitation de quelques visiteurs de l’exposition dans son restaurant el Bulli à Roses… Comment la cuisine peut‐elle pleinement devenir un objet d’exposition ?

     

    La « nouvelle cuisine » dans les années 1970, puis vingt ans plus tard l’avant‐gardisme espagnol ou italien, ont inscrit l’évolution sous le signe d’un devoir de création permanent. Plus récemment, le retour à l’ordre et le recentrage sur le produit ont été le pendant d’une esthétique « nature » qui, en phase avec l’éclosion de la cuisine nordique, a donné ses lettres de noblesse au locavorisme, y compris dans ses expressions les plus radicales. Tous ces mouvements ont libéré la créativité des chefs, questionnant dans un même élan le statut du cuisinier. Tel le cinéma dans les années 1950, la cuisine bénéficie désormais d’une “politique des auteurs “ et d’une critique capable d’en déchiffrer les motifs et les enjeux.

     

    Tel est l’enjeu principal de COOKBOOK : situer la création culinaire dans le champ culturel contemporain, et initier un plus profond dialogue entre artistes et cuisiniers d’aujourd’hui, alors que se multiplient les échanges et les influences mutuelles entre le monde de l’art et celui de la gastronomie. Quelles sont les tendances esthétiques et les formes dominantes dans la cuisine contemporaine ? Le geste de la cuisine nature est‐il soluble dans le travail théorique des cuisiniers plus conceptuels ?

     

    La cuisson, la table, la transformation

    Dans l’exposition centrale du programme COOKBOOK, l’art contemporain forme une “gangue” autour de la création culinaire, représentée par les œuvres préparatoires(dessins, croquis, collages, vidéos…) exécutées par les maîtres de la gastronomie mondiale.

     

    En retour, COOKBOOK isole quelques composantes de la pratique culinaire (la cuisson, la table, la transformation alchimique de la matière, l’apport de la “cuisine moléculaire” et de la réflexion sur les structures et les matières des ingrédients…) afin d’en repérer l’action ou les correspondances dans le processus artistique. Au‐delà d’une énième illustration des rapports entre l’art et la cuisine, COOKBOOK entend montrer que tous deux partagent aujourd’hui des problématiques communes. L’exposition se place sous l’égide d’un texte de Claude Lévi‐Strauss, Le Triangle culinaire, qui montre que les registres du cru, du bouilli et du rôti forment trois catégories esthétiques, trois régimes de traitement du matériau artistique.

     

    Comme pour chacun des programmes du Palais des Beaux‐Arts, COOKBOOK comprendra également un volet historique, avec une sélection d’œuvres issues de la collection des Beaux‐Arts, l’exposition personnelle d’un artiste « relu » avec un regard contemporain, ici Gianfranco Baruchello, tandis que le Belvédère présentera des projets d’étudiants et diplômés de l’école. Des événements culinaires, notamment des dîners‐expositions, se tiendront tout au long de l’exposition dans divers espaces des Beaux‐Arts de Paris.

     

    Gianfranco Baruchello, peintre, poète et cinéaste, né en Italie en 1924, invite avec beaucoup d'humour et de liberté à l'exploration d'un quotidien anarchique et en perpétuelle mutation. Son univers protéiforme (composé pour partie de boites, dessins et oeuvres sur toile) place l'humain au coeur de la pratique artistique, et se déploie entre compositions miniatures et projet social. Agricola Cornelia, ferme agricole qu'il a mené dans la banlieue de Rome de 1973 à 1981, témoigne de l'inventivité de cet artiste peu connu en France.

     

    Engagé dans les avant‐gardes artistiques et littéraires depuis l'après‐guerre, ami de personnalités telles que Marcel Duchamp, Italo Calvino, Alain Jouffroy ou Jean‐Francois Lyotard, Baruchello présentera aux Beaux‐Arts de Paris des oeuvres qui illustrentson rapportfertile avec la nature, la vie quotidienne et la chaîne alimentaire.

     

    Chefs représentés:

     

    Ferran Adria, Antoni Aduriz, Inaki Aizpitarte, Massimiliano Alajmo, Yannick Alleno, Eneko Atxa, Massimo Bottura, Michel Bras, Alexandre Gauthier, Bertrand Grebaut, Rodolfo Guzman, Daniel Humm, Virginio Martinez, Magnus Nilsson, Paul Pairet, Alain Passard, Daniel Patterson, René Redzepi,Davide Scabin, Michel Troisgros.

     

    Artistes contemporains exposés:

    Sophie Calle, ErikDietman, Christian Jaccard, Miralda,Daniel Spoerri, ainsi que Alisa Baremboym, Alice Channer, Elad Lassry,John Tremblay et Venuz White.

    La collection des Beaux‐Arts de Paris

     

    Le thème du repas s’est introduit dans les sujets académiques ou classiques: grands repas de la mythologie ou de l’histoire, allégories de l’abondance et de l’ivresse, références à la dernière Cène. La valeur morale s’exprima à travers la nature morte et les sujets du Nouveau Testament comme l’Enfant prodigue. Ornementistes et architectes dessinèrent des modèles destinés aux festins aristocratiques et bourgeois.

    A l’inverse par provocation ou par simple esprit de liberté une production populaire ou savante vanta dans toute l’Europe dès la Renaissance les cabarets, le carnaval, les ripailles, le libertinage, la sensualité. Des séries dans la tradition de Rabelais ou de La Fontaine furent ainsi offertes à la réflexion critique des étudiants à partir du XIXe siècle.

    COOKBOOK est réalisé en collaboration avec Andrea Petrini, écrivain, journaliste, food writer (COOK.inc, Fool, Four, Lucky Peach, Obsession), Road Manager du pool culinaire GELINAZ ! et Chairman du Jury français des 50 Best Restaurants Awards.

     

  • La Cuisine, c'est aussi de la chimie !

    Que se passe-t-il dans les aliments lorsqu’on les prépare ? Vous saurez tout dans La cuisine, c’est aussi de la chimie, l’ouvrage d’Arthur Le Caisne. Un grand coup de coeur pour cet ouvrage qui n'a rien à voir avec le travail du célèbre Hervé This...

    La cuisine, c'est de la chimie ©Editions Hachette

    Avec son livre La cuisine, c’est aussi de la chimie, Arthur Le Caisne offre la possibilité à chacun de comprendre les réactions chimiques des aliments lorsqu’on les cuisine et pourquoi un plat est réussi.

    Cet ouvrage, qui n'a pas été rédigé par un chef mais par un véritable gourmet, vous dévoile tous les secrets d’une préparation inratable. Vous apprendrez par exemple pourquoi une viande est meilleure lorsqu’elle a mijoté cinq heures au lieu de deux ou comment cuire un œuf dur pour qu’il soit parfait.

    Avec ses 70 recettes et 300 dessins, ce manuel du parfait cuisinier saura faire de vous un expert des pommes de terres sautées alors n’hésitez pas, à vos fourneaux !

    La cuisine, c’est aussi de la chimie, aux éditions Hachette cuisine. Prix : 19,90 euros.