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Vie Professionnelle - Page 3

  • L’habit ne fait pas le moine, mais quand même !

     Vous avez décroché un entretien d’embauche. Voilà deux heures que vous cherchez la tenue idéale dans votre garde-robe. Mieux vaut éviter la faute de « look ».

     

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    Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Certes… La faute de « look » peut néanmoins être fatale lors d’un entretien d’embauche ou de recrutement. Aujourd’hui encore, il existe en effet des codes vestimentaires qu’il vaut mieux respecter. Alors, autant ne pas faire d’impair. Concrètement, vous devez adopter un « style » en adéquation avec le secteur d’activité dans lequel vous évoluez. Si la vendeuse d’un magasin de mode se doit de suivre les tendances fashion du moment pour inciter ses clientes à acheter, un chef cuisinier, lui, peut se permettre un peu plus de décontraction.

    Le « casual business »

    Pantalon, chemise, mocassins (toujours impeccablement cirés), veste chic, le style « casual business » connaît actuellement un franc succès dans le monde de la cuisine chez les hommes. Du côté de l’hôtellerie, la rigueur vestimentaire reste en revanche de mise. Costume sombre (noir, bleu, gris), chemise cintrée, chaussures classiques et cravate pour Monsieur. Pour Madame, tradition oblige, on rencontre souvent le traditionnel tailleur chic et les escarpins. Pas de quoi se faire

    crans6.jpgvéritablement remarquer pensez-vous ? De fait. Vous pouvez malgré tout vous offrir quelques libertés pour marquer votre personnalité. Une cravate de couleur n’a jamais fait de mal à personne (évitez tout de même le rose bonbon ou le vert fluo). Très tendance : les lacets de chaussure assortis à la cravate… Le tailleur pantalon pour les femmes se taille également une jolie place au soleil au hit-parade des tenues appréciées par les recruteurs.

    Etre bien dans sa peau

    Reste qu’avant l’esthétisme à outrance, vous devez privilégier des vêtements dans lesquels vous vous sentez bien. Ainsi, porter un costume neuf lors d’un entretien n’est pas la meilleure idée pour décrocher un job. Se hisser sur des talons trop hauts non plus ! Tout comme se parer de multiples bijoux. Il n’y a rien de plus agaçant que d’entendre le cliquetis des bracelets qui s’entrechoquent… Par contre, évitez les accrocs, les taches et autres petits détails qui feront la différence. A vous de jouer !

    *Photo mannequins femmes : Ecole Créapôle

     

     

  • LE POUVOIR DE VENDRE

    Vous n'arrivez jamais à conclure vos négociations commerciales. Au moment de l'acte final, c'est la panique totale. C'est la "rentrée" ! Donnez-vous vite les moyens de passer dans la classe supérieure...lepouvoirdevendre-AJConseilRecrutementetRH.jpg

    Celui-lui là, il a une tchatche d'enfer ! Il vendrait n'importe quoi à n'importe qui... Les idées reçues sur les qualités indispensables à un bon commercial se ramassent à la pelle. Et pourtant : l'habit de ne fait pas le moine. Loin s'en faut. Auteur de l'ouvrage "Le Pouvoir de Vendre", Evelyne Platnic Cohen remet les pendules à l'heure avec talent et humour. La fondatrice de "Booster Academy" étayes ses dires de multiples exemples pratiques très instructifs. De quoi vous remettre les idées au carré sur un métier dont toutes les entreprises ont besoin pour se concocter des lendemains heureux. A lire ou relire de toute urgence en cette rentrée mouvementée.

    Editions Eyrolles

    Collection "Soyez au Top"


  • Grandes écoles : les jeunes diplômés moins bien payés

    La Conférence des grandes écoles a publié récemment son étude annuelle sur l’insertion des jeunes diplômés. Elle évoque une baisse de 15% des rémunérations moyennes depuis 2000.

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    C’est l’effet de la crise sur les jeunes sortant des grandes écoles : les rémunérations de début de carrière ont nettement reculé en euros constants, note la Conférence des grandes écoles (CGE) dans son étude annuelle sur l’insertion des diplômés publiée ce mardi (voir document ci-dessous). L’association, qui regroupe plus de 200 grandes écoles, évoque une baisse de 15 % des rémunérations moyennes (hors primes) des managers entre 2000 et 2013, et de 11 % pour les ingénieurs. « L’ajout des primes ne permet pas de retrouver le niveau ‘‘hors primes’’ de 2000, indique l’étude. Les 35.771 euros perçus en 2013 en moyenne en France, en incluant les primes, ne correspondent qu’à une rémunération de 28.504 euros constants de 2000, bien inférieurs aux 30.000 euros sans les primes que percevaient les diplômés cette année-là. »

    La loi de l’offre et de la demande

    Pourquoi ce repli ? Pour le nouveau président de la CGE, cette baisse s’explique par la loi de l’offre et de la demande. La demande d’ingénieurs notamment est « décroissante » dans les secteurs industriels et marchands en France, ce qui entraîne « mécaniquement une décroissance des salaires », souligne Philippe Jamet. Une baisse des salaires très habilement présentée, selon le directeur général d’HEC Paris, Bernard Ramanantsoa : « On demande au jeune de ne pas être trop gourmand et on lui propose le même salaire que celui obtenu l’année précédente par l’étudiant diplômé de la même école, en lui expliquant que ‘‘c’est la crise’’. »

    Les entreprises « jouent à l’intérieur de la marge d’inflation pour que personne n’ait l’impression de voir le salaire diminuer », abonde le directeur de l’Ecole supérieure de chimie, physique et électronique de Lyon (CPE Lyon), Gérard Pignault.

    Y a-t-il trop de diplômés ?

    Cette baisse de rémunération pose, selon la CGE, la question du nombre idéal de diplômés. Y a-t-il trop de diplômés des grandes écoles, compte tenu de l’offre d’emploi disponible en France ? La CGE n’y répond pas directement. Mais la question est essentielle, pour le directeur de l’Ecole Centrale Paris, Hervé Biausser. En évoquant l’objectif du gouvernement de faire en sorte que 50 % d’une classe d’âge soit diplômée du supérieur en 2020, Hervé Biausser s’interroge : « D’un côté, si on a un diplôme, on a plus de chances d’avoir un emploi. Mais, comme il n’y a pas assez d’emplois pour le nombre de diplômés, une vraie question se pose. Il faut des créateurs d’emplois et des start up. Et il faut aussi dire, à l’horizon de dix ans, quel est le volume, la proportion d’emplois et les secteurs dans lesquels la France souhaite proposer des emplois à ses diplômés. » Un appel du pied très clair en direction du gouvernement.

    Pour les jeunes diplômés des grandes écoles, la crise se mesure aussi à l’aune du taux net d’emploi, qui baisse à 81,5 % pour les diplômés sortis il y a moins d’un an (promotions 2012), contre 85 % l’année précédente. « On a une légère baisse, mais pas de panique », tempère Bernard Ramanantsoa. Le taux de contrats à durée indéterminée (CDI) chute aussi à 76 %, contre 80 % il y a un an. «  Compte tenu des fermetures d’entreprises, des licenciements et des PME en grave difficulté, la résistance de notre modèle est une très bonne nouvelle », relativise Hervé Biausser.

    *Photo : Fotolia

    Journal Les Echos Marie-Christine Corbier

  • Un geste vaut mille paroles

    Plus de la moitié de la communication est non verbale. Lorsque vous intervenez devant un chasseur de têtes, un collaborateur ou encore vos amis, vos auditeurs vous jugent autant pour ce que vous dîtes que ce qu'ils voient. Apprenez à décoder le langage gestuel...

    "Ce que vous êtes parle si fort qu'on n'entend pas ce que vous dîtes !" Chaque geste a une signification précise et en dit long sur votre personnalité. Apprendre à déchiffrer ce langage équivaut à apprendre à écouter avec les yeux. Qu'on le veuille ou non en effet, un geste vaut mille paroles ! Alors, mieux vaut avoir conscience de ce que disent vos propres gestes et corriger le tir si nécessaire.

    • Faire attention aux tics

    Vous-vous mordillez les lèvres ? Langage-du-corps-RH-Recrutement-Emploi-Carriere.jpgVous vous passez la main dans les cheveux ? Vous tambourinez des doigts sur votre bureau ? Vous ne cessez pas de regarder votre téléphone portable ? Ces d'attitudes traduisent en général une anxiété et une nervosité à corriger de toute urgence !

    • Montrer que l'on est sur de soi

    Quand vous êtes assis, prenez de la place. N'hésitez pas à appuyer     vos bras sur le dossier d'une chaise ou sur le devant d'un bureau. Donnez une poignée de main ferme. Regardez les gens dans les yeux. Marchez d'un pas vif et tenez vous droit.

    • Préparer l'intervention à fond

    Rien n'est plus rassurant que de maîtriser son sujet lorsque l'on doit intervenir auprès d'un auditoire. Si vous êtes bien préparer, vous apparaîtrez plus naturel et plus à l'aise. Exercez-vous sérieusement. Le jeu de rôle n'est pas un vain mot...

    • Interpréter les gestes des interlocuteurs

    Chaque geste a une signification précise ! Les comprendre vous donne de quoi réagir. Les bras croisés : votre interlocuteur se referme ou bien se défend. Le hochement la tête : vif assentiment. Il met une main devant la bouche : il y a tout lieu de penser qu'il est indécis. S'il se frotte le menton, il y a 99% de chances qu'il soit en train de prendre une décision. Lorsqu'il s'agite sur siège, votre interlocuteur commence à s'ennuyer. Quelqu'un qui jette des regards autour de lui cherche souvent l'approbation. Celui qui se penche en avant s'intéresse au discours tenu...

    • Utiliser les yeux comme dispositif d’alerte

    Savoir ce qu’on pense de votre discours peut vous permettre d'adapter votre présentation en conséquence. Les gens qui ne vous regardent pas ne vous écoutent peut-être pas non plus. Est-ce qu’ils vous entendent, d’abord ? Si vous n’avez pas de micro, haussez le ton pour voir s’ils lèvent les yeux vers vous. Peut-être aussi vous trouvent-ils monotone. Essayez une pointe d’humour, un changement de ton, quelques mouvements ou gestes calculés pour voir s’ils se "réveillent"...

    • Etre sincère

    N'essayez pas de vous composer une personnalité ! Soyez toujours vous-même. C'est le seul et unique moyen de susciter l'intérêt de la personne qui vous observe.