Comment manager en temps de crise ? Comment être un manager en temps de crise ? L'ouvrage répond à ces deux questions pour ceux que la stigmatisation des boucs émissaires ne peut tenir lieu de posture face à la brutalité et la profondeur de la crise actuelle.
Plus qu'un enjeu pour le management, les événements actuels révèlent une crise du management lui-même, bousculé dans ses fondements et ses hypothèses fondamentales. Ainsi, management, communication, innovation, gestion des personnes ou restructurations ne peuvent plus tout à fait être abordés de la même manière.
En clarifiant le contexte, les éléments et les clés de cette crise qui est aussi celle du management, l'ouvrage permet aux managers, aux dirigeants mais aussi aux salariés de réévaluer leur rôle et le sens de leur action.
Manager en temps de crise de Maurice Thévenet, éd. Eyrolles, mars 2009. 160 pages, 15 euros
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Au sommaire
* Le contexte de la crise
o Une crise lourde aux multiples incidences
o Les cinq étapes d'une crise classique
o La crise larvée du management
* Des éléments pour comprendre la crise
o L'activité dans l'entreprise en crise
o Les approches du management : des principes dépassés
o La personne dans la crise
o Prendre acte de la mutation de l'entreprise
* Les clés pour sortir de la crise
o Manager en temps de crise
o La nouvelle place de l'entreprise au sein de la cité
o Les nouvelles valeurs du management
o Les nouvelles pratiques du management
o Accepter le rôle de manager
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Manager en temps de crise
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Restauration: la TVA à 5,5% coûterait 2,5 milliards d'euros
PARIS (AFP) — Le ministre du Budget, Eric Woerth, a estimé mardi que la baisse de la TVA à 5,5% dans la restauration se traduirait par "2,5 milliards d'euros en moins dans les caisses" qui pourraient ensuite être compensés par les emplois ou la consommation.
La TVA à 5,5%, "ça fait 2,5 milliards (d'euros) de moins dans la caisse aujourd'hui en direct. Peut-être les rattrapera-t-on par les emplois créés ou par la consommation", a déclaré M. Woerth, interrogé sur Europe 1.
"Il faut qu'il y ait une contrepartie à la fois sur l'emploi et les prix", a-t-il ajouté.
L'application du taux réduit français à 5,5% coûterait 3,2 milliards d'euros, selon Bercy, chiffre auquel il faut retrancher environ 800 millions d'euros d'allègements sociaux accordés à la profession depuis 2004 en attendant la baisse de la TVA.
Le 5 mars, M. Woerth avait estimé qu'une baisse de la TVA coûterait un milliard d'euros aux finances publiques sans préciser sur quel taux il avait basé ce calcul.
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Les outils du contrôle de soi (III)
La Méditation
Les Taoïstes pensent qu’une énergie encore plus subtile que le Chi entretient la vie en tant qu’entité physique : le ching ou énergie primordiale.
Le ching se développe dans le corps à proximité du champ de cinabre inférieur.
Les praticiens du Tao pensent que le Chi répond avant tout à la volonté. Cela signifie qu’on peut le diriger vers n’importe quelle partie du corps.
L’idée est que l’esprit, l’intention et l’énergie ont besoin d’être en état d’équilibre et de se soutenir mutuellement.
La méditation est la méthode la plus efficace pour parvenir à cette fin.
En résumé l’exercice régulier de la respiration comporte 3 étapes :
- la première : prendre conscience de la respiration au sens physique du terme, l’exercer et la corriger,
- la deuxième : prendre conscience, corriger et pratiquer la respiration personnelle. L’idée est que l’homme ne trouve l’énergie nécessaire, à l’action, n’établit des rapports non égocentriques autrement dit ne parvient au contact juste que si sa respiration est juste,
- la troisième : il s’agit de la prise de conscience de l’exercice de la respiration au service de la transcendance c'est-à-dire le passage de l’état de personne à l’Etre essentiel
En conclusion la pratique du souffle est un mélange subtil d’exercices de respiration, de lâcher-prise, de concentration et de pensée créatrice.
A la première étape l’homme considère la respiration comme un exercice extérieur à lui-même, comme une fonction.
A la deuxième étape l’homme prend conscience de lui-même à travers la respiration. En tant qu’être existentiel il doit être capable de s’affirmer, d’œuvrer de façon objective et d’aimer d’un amour non possessif.
Il faut un certain temps pour apprendre que la respiration fausse représente une attitude défectueuse de soi-même, ce n’est pas le corps qui respire mal mais c’est la personne qui est présente d’une façon fausse, c'est-à-dire qu’elle n’est pas dans la forme juste.
Pour acquérir cette dernière il ne suffit pas de comprendre conceptuellement la respiration, il faut également la saisir de l’intérieur de soi.
POSTURE POUR UNE PRATIQUE DE LA RESPIRATION, QUELQUES MINUTES DE DETENTE AU BUREAU
- assis, droit naturellement, dos appuyé au dossier du fauteuil, pieds à plat au contact du sol. Chercher à être à l’aise dans sa verticalité pas de tiraillement dans la colonne vertébrale, dans les lombaires,
- mains : la droite repose dans la gauche, les ongles des pouces sont au contact pour fermer la circulation de l’énergie,
- lâcher les épaules, les remuer légèrement,
- les yeux mi-clos le regard porte vers le sol devant soi,
- la langue est collée au palais, l’inspiration se fait par le nez, l’expiration par la bouche
- commencer par une expiration profonde mais sans forcer, pas de contraction abdominale, puis inspirer et observer votre souffle et continuer l’exercice
- se détendre, concentrer son attention sur son bas-ventre,
- retour à la normale : ouvrir les yeux doucement, reprendre possession de l’environnement visuellement, se frotter les mains, bouger les épaules
Alain Jacob -
Les outils du contrôle de soi (II)
La respiration
Pour désigner les exercices de respiration en général on emploie l’expression travail du souffle car on ne vise pas que le travail sur la respiration mais aussi le travail sur l’énergie.
Contrairement à la respiration occidentale elle n’est pas thoracique mais essentiellement abdominale.
Il s’agit d’un travail sur le diaphragme qui s’abaisse dans l’inspiration et revient à sa place dans l’expiration.
Cette respiration lente et profonde est effectuée par le nez, à l’inspiration comme à l’expiration, mais l’expiration peut aussi se faire par la bouche.
Les Chinois considèrent l’inspiration comme Yin et l’expiration comme Yang, c’est donc ce dernier temps qui est le plus important. C’est dans l’expiration que toutes les parties du corps se détendent et c’est par l’expiration que doit commencer tout exercice.
Et pour éprouver intérieurement ce que peut apporter l’écoute de son propre souffle je vous invite à une courte pratique.
L’un des principes de travail est de concentrer le souffle dans le « champ de cinabre » Le terme « champ de cinabre » vient du taoïsme : il y a 3 champs de cinabre :
- le champ de cinabre inférieur pour la région abdominale,
- le champ de cinabre médian pour le cœur,
- le champ de cinabre supérieur pour la tête
Dans le Taï-chi Chuan il est surtout question du champ de cinabre inférieur, à 3 pouces au-dessous du nombril, et pour que le souffle puisse être concentré dans le champ de cinabre inférieur, le pratiquant doit porter son attention dans cette région du corps.
L’une des méthodes les plus utilisées pour stimuler l’énergie est la production d’un mouvement tournant à l’intérieur du champ de cinabre inférieur, ce mouvement débute vers la droite pour les hommes, vers la gauche pour les femmes. C’est à l’aide de la pensée créatrice que l’adepte fait tourner le souffle dans le champ de cinabre puis le fait revenir vers le centre de son corps en décrivant des spires de plus en plus petites. Une autre méthode consiste à faire tourner le souffle autour du nombril, vers la périphérie de l’abdomen.
Grâce à la stimulation du souffle et à son déblocage par des mouvements de gymnastique accompagnés d’une respiration appropriée, le champ de cinabre en est rempli et le souffle va pouvoir s’écouler et emplir les deux canaux de contrôle et de fonction et circuler.
Alain Jacob