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  • Les secteurs qui recrutent encore

    L'énergie, la santé, le secteur public… Des opportunités d'emploi existent toujours dans certains domaines.

    L'actualité sur le front de l'emploi et plus particulièrement celui des cadres n'incite toujours pas à l'optimisme. En plein cœur du mois d'août, l'Apec a précisé ses prévisions d'embauches sur l'année : elles devraient être à la baisse de 30 % par rapport à 2008 (comparables toutefois à celles de 2005), pour atteindre entre 140 000 et 145 000 recrutements cadres.

    Pour autant, les grands cabinets de recrutement, en première ligne dans cette crise de l'emploi historique, cherchent des raisons de croire en l'avenir. «2008 était exceptionnelle et les chiffres 2009 restent à relativiser. Ils sont deux fois supérieurs à la crise de 1993, où l'on avait 70 000 embauches cadres, rappelle Laurent Derivery, président de Hudson Europe du Sud. Certains secteurs sont certes sinistrés, mais d'autres demeurent très dynamiques.» Lesquels ? Par définition, les marchés anticycliques. «Si la consom­mation d'énergie des entreprises clientes a baissé, les besoins demeurent. Et les nombreux départs en retraite dans le secteur appellent des recrutements», note Laurent Derivery.

     

    Énergies nouvelles

    La santé, la pharmacie, les services à la personne sont ainsi sollicités. Le secteur public doit renouveler ses effectifs et s'ouvre de plus en plus aux profils du privé. Les banques recrutent encore pour leur réseau, l'assurance n'a pas levé le pied.

    «Le secteur de la logistique reste porteur et celui des technologies vertes est en plein essor», remarque pour sa part Fabrice Lacombe, président de Michael Page France. Les énergies nouvelles, les domaines liés au développement durable vont de fait occuper une place grandissante. «Dans le high-tech, des domaines comme la gestion de la confiden­tialité, la maîtrise de l'information demanderont également de plus en plus de compétences», ajoute-t-il. Les recrutements se sont réduits, ils ne se sont pas taris, soulignent les cabinets, et, surprise, des secteurs en difficulté restent eux aussi demandeurs. «Des équipementiers automobiles recherchent des talents pour traverser au mieux la crise, voire pour penser l'après-crise», relève Fabrice Lacombe.

    Dans l'aéronautique, malgré la baisse d'activité des compagnies aériennes, «les carnets de commandes sont stables et les recrutements soutenus sur des fonctions supply chain et R&D», renchérit Didier Gaillard, directeur des opérations France Nord d'Expectra.

     

    Trouver les bonnes fonctions

    Les entreprises auraient-elles tiré les leçons des périodes antérieures ? La gestion de la crise est bien différente des précédentes, estiment encore les cabinets. «Et le business model va évoluer, affirme Laurent Derivery, comme dans l'automobile, où les sociétés se préparent à une vraie révolution.»

    Autre constat, mais qui va dans le même sens : au-delà du couple traditionnel commercial-financier, carac­­­téristique des périodes difficiles, des opportunités existent sur d'autres fonctions. «Dans le marketing, même de petites sociétés peu structurées dans ce domaine souhaitent repenser le lancement, la distribution de produits et recherchent des professionnels», relève Olivier Ballu, directeur pôle systèmes d'information et responsable recrutement Ile-de-France chez RH Partners.

    De même, les investissements se poursuivent. «Dans les métiers R&D, process, qualité… nous enregistrons des augmentations de 8 % à 10 % par rapport à l'année dernière», remarque Didier Gaillard. La crise est l'occasion de vastes programmes longtemps différés de réorganisation. «Un grand constructeur français vient de se lancer et il n'est pas le seul», témoigne Olivier Ballu, pour qui néanmoins ce sont les PMI-PME qui maintiennent toujours et encore le marché.

  • Tops & flops du recrutement

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    L’entretien de recrutement est un exercice stressant pour de nombreux candidats. A un tel point que certains se laissent un peu aller. Voici le Top 10 des pires gaffes faites en entretien en 2009 :

    1- « Un jeune homme de 24 ans qui se présentait pour un poste de chef de rayon est arrivé à l’entretien avec… sa mère ! »

    2- « L’entretien débute quand soudain une petite frimousse sort des vêtements de la candidate. Elle ne quittait jamais son rat ! »

    3- « Au fait, quel CV je vous ai envoyé ? » m’a demandé un candidat

    4- « J’ai couché avec mes deux premiers patrons, et comme j’ai un mari assez jaloux, j’aimerais maintenant avoir un supérieur plus sérieux »

    5- « Je me souviens d’un passionné de cristallerie qui m’a parlé de sa collection d’objets en cristal pendant un long moment, un très long moment »

    6- « Un candidat m’a confié en toute honnêteté avoir été licencié de son précédent emploi pour fraude ! »

    7- « Un jour, en cliquant sur la photo d’identité du CV d’une candidate, j’ai eu la surprise de la voir s’afficher en grand format et de la découvrir seins nus, toute bronzée, avec des bouteilles de bière devant elle ».

    8 -« Je me souviens d’un jeune candidat qui envoyait des textos sous le bureau pendant l’entretien. »

    9- «Un candidat à un poste de commercial m’a un jour demandé un side-car de fonction ! »

    10 - À l’issue de l’entretien, une candidate m’a demandé "êtes-vous libre pour dîner ce soir ? »


    Autant d’anecdotes et de situations surprenantes vécues par les recruteurs qui ont confié aux auteurs de cet ouvrage leurs souvenirs d’entretiens d’embauche les plus marquants.

    Le candidat est invité  ici à se nourrir des bévues d’autrui afin d’éviter de commettre les mêmes erreurs. Au fil des chapitres sont abordés les temps forts de l’entretien (les premières minutes, la présentation, la fin de l’entretien...) avec à chaque fois des conseils et astuces livrés par les auteurs.

    Sans oublier le mémo des 10 points clés pour réussir un entretien, le Top 10 des erreurs à éviter... Et le bêtisier.

    Les auteurs

    Collaboratrice de l’agence Nao Presse, Magali Morel est une journaliste spécialisée sur les sujets de société et le monde de l’emploi. Elle a mené durant trois mois une enquête minutieuse auprès de 150 professionnels du recrutement en France pour écrire cet ouvrage unique.

    Laurent Pilliet est un spécialiste de la communication en ressources humaines. Il crée en 2007 Nao Presse, agence de contenus sur le monde de l’emploi et de la formation, qui regroupe aujourd’hui plus de 15 journalistes dans ses bureaux à Paris et Montréal.


    Laurent Pilliet & Magali Morel : Tops et flops du recrutement, éd. Studyrama, août 2009. 200 pages, 12€

       
       
       
  • Tourisme : les métiers qui recrutent

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    Dynamique, le secteur touristique continue à recruter malgré un net ralentissement. Le point sur ces fonctions toujours recherchées par les employeurs.

    Le tourisme souffre de la crise actuelle et de la baisse du pouvoir d’achat.
    Mais ce n’est pas la première fois que le secteur doit faire face à une situation difficile, explique Alain Jacob, président-fondateur du cabinet de recrutement AJ Conseil : « il avait déjà mal supporté la concurrence d’Internet, qui a modifié les habitudes de réservation de la clientèle ».
    Plus du quart du trafic passe désormais par la toile, les postes en agences de voyage ont donc tendance à moins recruter. Or, la montée en flèche des transactions sur le web ne compensent pas ce ralentissement du marché de l’emploi. Les sociétés qui fleurissent grâce aux nouvelles technologies doivent en effet faire face aux restructurations, car elles manquent d’ancienneté et le marché n’est pas encore stabilisé. En revanche, elles consacrent des sommes significatives à la communication. Le créneau est porteur et les fonctions de marketing et vente sont donc particulièrement dynamiques dans cette branche.
    Par ailleurs, certains domaines très spécifiques montrent d’importants besoins. « Ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu sont les tour-opérateurs, qui proposent des voyages sur mesure afin d’éviter les groupes et de faire visiter des lieux qui ne sont pas proposés dans les catalogues classiques. »

    Les opérationnels
    Toujours étroitement lié au tourisme, le secteur de la restauration semble ne souffrir que très peu de la crise.
    Alain Jacob constate que « les effets commencent à se faire sentir, mais comme ces métiers étaient très en tension, les conséquences ne sont pas catastrophiques ». Au contraire, le marché tend vers un meilleur équilibre entre offre et demande de compétences, rendant les recrutements plus faciles. « La situation économique actuelle a deux effets sur le secteur : certes il y a moins d’offres, en particulier sur les fonctions supports, mais, en raison d’une certaine crainte, les candidats ne veulent pas bouger de leur emploi, ils laissent donc la place à ceux qui ne sont pas encore en poste. »
    Ainsi, les métiers de base de la restauration, mais aussi de l’hôtellerie, s’en sortent bien.
    Le service en salle recrute toujours, de même que les coulisses, toujours à la recherche de cuisiniers.
    Côté hébergement, les besoins en réception restent importants, les agents d’accueil n’ont donc pas de soucis à se faire. Le service aux étages fonctionne lui aussi à merveille.

    Place à l’expérience
    Dans les faits, le principal effet de la crise, c’est que les offres d’emploi s’adressent davantage à des profils expérimentés qui peuvent justifier d’une excellente connaissance de l’activité. Pas de quoi s’inquiéter côté candidats, car le secteur de l’hôtellerie-restauration-tourisme est paré de ce côté : la plupart des formations s’effectuent en alternance et les stages se multiplient.
    En conséquence, même les jeunes diplômés peuvent facilement justifier d’au moins quelques mois de pratique lorsqu’ils investissent le marché du travail.

    Séverine Dégallaix




  • Les métiers de l’accueil touristique

    Dans le secteur du tourisme, l’accueil des visiteurs reste l’objet d’un soin particulier. Et les postes dans ce domaine sont nombreux. Gros plan sur les différents métiers de l’accueil touristique.

    Agent d’accueil

    Employés sur les stands d’évènements locaux, dans les halls d’aéroports, dans les offices du tourisme ou plus généralement dans tous les guichets d’information, les agents d’accueil reçoivent, informent et orientent les visiteurs en quête de renseignements. Mais leur tâche peut également s’étendre à des missions parallèles, comme le contrôle des droits d’accès, l’accompagnement de visiteurs ou encore la distribution de cartons d’invitation.

    Agent d’escale

    Présents à la fois dans les aéroports et dans les gares, les agents d’escale n’ont qu’un seul objectif : faciliter le voyage des passagers. Accueil, renseignement, enregistrement des bagages, embarquement, les agents d’escale peuvent avoir de multiples fonctions. Responsables du confort et de la sécurité des voyageurs, ils sont également présents pour assister toute personne dans le besoin.

    Accompagnateur de voyage

    Chargé d’encadrer des touristes du début à la fin de leur séjour, l’accompagnateur a une mission principale : s’assurer du bon déroulement du voyage. Au quotidien, il accueille, guide et renseigne ses clients, tout en gérant l’ensemble des formalités du séjour auprès des prestataires locaux.

    Guide-Interprète

    Présents au sein des musées, des sites historiques et autres lieux touristiques, les guides-interprètes sont chargés d’accueillir, d’accompagner et d’informer les visiteurs dans leur parcours. Lors de chaque déplacement, ils doivent à la fois gérer le temps, l’itinéraire et les commentaires des visites.

    Des métiers toujours aussi porteurs

    Selon Alain Jacob, fondateur du cabinet de recrutement AJ Conseil, « le tourisme individuel n’est pas vraiment touché par la crise, contrairement au tourisme d’affaires. Les fonctions de l’accueil touristique restent donc des postes toujours aussi recherchés. » Pour mettre toutes les chances de votre côté, sachez que les recruteurs sont particulièrement attentifs à quatre qualités principales : une excellente présentation, la maîtrise d’une langue étrangère à l’écrit comme à l’oral, un sens de l’écoute développé et une parfaite maîtrise de soi.

    Frédéric Guitton