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Tourisme : les métiers qui recrutent

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Dynamique, le secteur touristique continue à recruter malgré un net ralentissement. Le point sur ces fonctions toujours recherchées par les employeurs.

Le tourisme souffre de la crise actuelle et de la baisse du pouvoir d’achat.
Mais ce n’est pas la première fois que le secteur doit faire face à une situation difficile, explique Alain Jacob, président-fondateur du cabinet de recrutement AJ Conseil : « il avait déjà mal supporté la concurrence d’Internet, qui a modifié les habitudes de réservation de la clientèle ».
Plus du quart du trafic passe désormais par la toile, les postes en agences de voyage ont donc tendance à moins recruter. Or, la montée en flèche des transactions sur le web ne compensent pas ce ralentissement du marché de l’emploi. Les sociétés qui fleurissent grâce aux nouvelles technologies doivent en effet faire face aux restructurations, car elles manquent d’ancienneté et le marché n’est pas encore stabilisé. En revanche, elles consacrent des sommes significatives à la communication. Le créneau est porteur et les fonctions de marketing et vente sont donc particulièrement dynamiques dans cette branche.
Par ailleurs, certains domaines très spécifiques montrent d’importants besoins. « Ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu sont les tour-opérateurs, qui proposent des voyages sur mesure afin d’éviter les groupes et de faire visiter des lieux qui ne sont pas proposés dans les catalogues classiques. »

Les opérationnels
Toujours étroitement lié au tourisme, le secteur de la restauration semble ne souffrir que très peu de la crise.
Alain Jacob constate que « les effets commencent à se faire sentir, mais comme ces métiers étaient très en tension, les conséquences ne sont pas catastrophiques ». Au contraire, le marché tend vers un meilleur équilibre entre offre et demande de compétences, rendant les recrutements plus faciles. « La situation économique actuelle a deux effets sur le secteur : certes il y a moins d’offres, en particulier sur les fonctions supports, mais, en raison d’une certaine crainte, les candidats ne veulent pas bouger de leur emploi, ils laissent donc la place à ceux qui ne sont pas encore en poste. »
Ainsi, les métiers de base de la restauration, mais aussi de l’hôtellerie, s’en sortent bien.
Le service en salle recrute toujours, de même que les coulisses, toujours à la recherche de cuisiniers.
Côté hébergement, les besoins en réception restent importants, les agents d’accueil n’ont donc pas de soucis à se faire. Le service aux étages fonctionne lui aussi à merveille.

Place à l’expérience
Dans les faits, le principal effet de la crise, c’est que les offres d’emploi s’adressent davantage à des profils expérimentés qui peuvent justifier d’une excellente connaissance de l’activité. Pas de quoi s’inquiéter côté candidats, car le secteur de l’hôtellerie-restauration-tourisme est paré de ce côté : la plupart des formations s’effectuent en alternance et les stages se multiplient.
En conséquence, même les jeunes diplômés peuvent facilement justifier d’au moins quelques mois de pratique lorsqu’ils investissent le marché du travail.

Séverine Dégallaix




Commentaires

  • Très intéressant sujet sur la crise et l'emploi dans le secteur du tourisme. merci.

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