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luxe - Page 5

  • Alain Ducasse veut fédérer les restaurateurs autour d'une Restaurant week

    ‘Tous au restaurant’, c’est le nom de la grande fête des restaurants qui va avoir lieu du 7 au 13 juin dans toute la France. Pour Alain Ducasse, à l’initiative de l’opération, tous les restaurateurs vont y trouver leur compte.

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    De gauche à droite : Laurent Plantier (Alain Ducasse Entreprise), Dominique Giraudier (Groupe Flo), Hélène Darroze, Alain Ducasse, Jean-Bernard Bros (Mairie de Paris), Christian Mantei (Atout France).
    © Vincent Lappartient
      
     

     

     

    image002.jpgLe logo permettant d'identifier les restaurants qui participent à l'opération.
      

     
    « Je n’ai rien inventé, lance Alain Ducasse. L’idée m’est venue en voyant le succès remporté par la Restaurant Week organisée à New York, pendant une semaine, puis deux et maintenant deux fois par an. Ils enregistrent entre 30 et 40% de fréquentation supplémentaire pendant cette période. Je me suis dit qu’on devrait faire pareil ». « La profession doit s’approprier cette opération qui permet de faire autant la promotion du métier que celle du restaurateur. Elle s’adresse à tous les restaurateurs », dit Laurent Plantier, directeur général d’Alain Ducasse Entreprise.

    Pour les restaurateurs, que ce soit en province ou à Paris, il s’agit de proposer pendant une semaine un menu (entrée + plat + dessert) à 20,10 euros (pour 2010) le midi et à 35 euros maximum le soir. « Il n’y a aucune contrainte. Si l’on a déjà un menu à 35 euros, on peut très bien décider d’en donner plus aux clients pour le même prix ou baisser son prix.  Dominique Giraudier, directeur général du groupe Flo va suivre l’opération dans les brasseries, mais dans les établissements où le ticket moyen est inférieur aux prix préconisés, il y aura aussi un geste afin que tous les établissements du groupe participent à la fête des restaurants », précise Laurent Plantier.

    Pourquoi du 7 au 13 juin ? Là encore, les Américains ont toujours choisi des périodes (février et août) pendant lesquelles la clientèle se fait plus rare. Et du 7 au 13 juin, les amoureux du ballon rond savent que la Coupe du monde va les retenir devant leur télé. Une promotion afin d’attirer la clientèle cette semaine-là, l’idée est tentante. Les premiers collègues consultés ne s’y sont pas trompés. « J’ai appelé des confrères pour savoir ce qu’ils pensaient de cette idée, explique Alain Ducasse. S’ils étaient prêts à jouer le jeu dans leur second restaurant. Paul Bocuse, Pierre Gagnaire, Joël Robuchon, Michel Troisgros… tous ont dit banco ! Et comme la mayonnaise a pris, il a fallu chercher des partenaires pour nous aider et organiser rapidement l’opération pour qu’elle puisse avoir lieu en juin ».

    Parmi les premiers partenaires, on compte Atout France qui fait la promotion de notre pays à l’étranger et touchera la clientèle étrangère. « Nous avions besoin de la création d’une offre attractive qui remette à l’honneur l’esprit de partage et la convivialité. Atout France sera un relais de cette grande fête des restaurants auprès de la presse internationale et mettra à disposition de l’événement un dispositif de communication global », a annoncé Christian Mantéi, directeur général d’Atout France.

    Pour Jean-Bernard Bros, adjoint au Maire de Paris en charge du Tourisme : « Les restaurants participent fortement à l’attractivité et au dynamisme économique de la Capitale. Nous voulons aussi soutenir cette action parce qu’elle va permettre à un plus grand nombre d’accéder à certains restaurants, ce qui pour beaucoup reste un luxe ». Aussi, la mairie de Paris devrait utiliser tous les relais d’information de la ville (site internet paris.fr, panneaux lumineux, magazine municipal) pour promouvoir l’opération. American Express a aussi rejoint le club des partenaires, d’autres suivront.

     « L’objectif est d’avoir entre 500 et 1000 restaurants qui se joignent à nous »

    « Il faut concevoir cette opération comme une façon de capter une nouvelle clientèle et d’attirer du monde pendant la coupe du monde », dit Alain Ducasse. Il suffit de s’inscrire sur le site www.tousaurestaurant.com. Vous pourrez y inscrire les menus que vous proposerez avec des visuels de votre établissement. Il sera même possible de créer un lien vers votre interface de réservation. Des stickers et affiches vous seront envoyés par courrier. Une importante campagne de publicité fera le reste.

    « La France est vue comme une destination chère en matière de gastronomie. Il faut en profiter pour faire évoluer cette image, affirme Alain Ducasse. Proposer une entrée, un plat et un dessert à 20,10 euros le midi et 35 euros le soir, c’est une chose, mais il faut que ce soit bien, que les clients soient satisfaits, sinon, ça aura un effet négatif ». « Pendant cette semaine, il faut donner plus aux clients. On ne solde pas, on investit sur l’avenir, insiste Laurent Plantier. De nouveaux clients, souvent habitant à proximité des restaurants, vont en profiter pour les tester. Ils n’osaient peut-être pas y aller. Là, avec un prix menu fixe, ils vont sauter le pas et c’est le moment de les fidéliser ! ».

    Depuis New York en 1992, Londres, Los Angeles, Madrid, Dublin… ont créé leur Restaurant Week. Partout les clients ont été séduits et les restaurateurs ont largement augmenté leur fréquentation dans des périodes traditionnellement ‘calmes’. L’exception française va-t-elle encore frapper ? Interrogez vos clients !
     

  • Italie : gagner un emploi en jouant à la loterie

    La firme italienne Tigros lance une loterie avec un poste en CDD à la clé pour chacun des dix gagnants.

    «J'ai fait les courses et j'ai trouvé un travail», s'exclame une jeune femme sur les affiches publicitaires de Tigros, une société détenant 59 supermarchés en Italie du Nord. Pour fêter son trentième anniversaire, la firme italienne organise une loterie dont les gagnants décrocheront des emplois au sein de l'entreprise. Les heureux élus signeront des contrats à durée déterminée d'une durée d'un an en tant que magasinier ou cariste, pour un salaire de 1.100 à 1.200 euros nets mensuels. A l'issue des CDD, les salariés seront embauchés définitivement sauf en cas de «problème de discipline», a assuré à l'AFP Stefano Trentini, responsable de la communication de Tigros, entreprise qui compte 1.200 salariés.

     

    Les syndicats outrés

    Le règlement du concours prévoit que les participants détiennent la carte fidélité du magasin et réalisent au moins 30 euros d'achats dans le magasin. Le syndicat CGIL (gauche) a dénoncé cette initiative en estimant qu'elle «instrumentalise le côté dramatique de la crise économique». «Il n'est pas dans notre intention d'offenser qui que ce soit» a répondu Stefano Trentini, qui assure que les clients et les salariés sont très satisfaits de cette initiative cocasse. Depuis le début de la crise, le taux de chômage a grimpé à 7,3% en Italie au premier trimestre 2009. Les demandeurs d'emploi n'ont plus qu'à compter sur leur chance.

    Source AFP/Le Figaro

  • Tartes à part

    1-Tartes-Kluger.jpgAprès la déferlante pizzas, c’est la tarte qui revient en fanfare. Trop longue à préparer ? La pâte n’est jamais aussi bonne que celle de maman ? Appelez la fabrique Kluger, qui crée des recettes sucrées et salées meilleures qu’à la maison.

    Par Eva Gablain - source Le Figaro

    Les tartes, elle adorait en faire pour ses dîners avant de décider de se lancer. Catherine Kluger, ancienne avocate, délaisse un temps la farine pour le plâtre et commence par relooker une ancienne boulangerie proche du Carreau du Temple. Depuis le début de l’été, elle y confectionne des recettes ultra-gourmandes à emporter, loin des chaînes franchisées et de la lourde quiche lorraine.

    Le principe : vous commandez (pour quatre ou six personnes, comptez environ 25 euros), puis vous passez récupérer votre tarte ou vous la faites livrer (14 euros tout de même : les belles sont fragiles et ne voyagent qu’en voiture). À moins que vous ne vous installiez à la minitable d’hôtes pour croquer sans attendre une part de Crabe, oseille et épinards pleine de peps ; ou Jambon-fromage revue à coup de bacon croustillant et de lamelles de parmesan. Attention, les sucrées sont encore « pires » avec leur pâte très croquante au petit goût d’amande. La Fruits rouges, pâte d’amandes et crème au thé vert, est tout simplement fantastique… mais pas autant que la Pêche-dragée. Vous voilà prévenue !

    Côté déco, l’influence anglo-saxonne est indéniable : douces harmonies de gris et de bois blond, magazines de cuisine US à disposition, choix de livres griffés La Cocotte et généreux Thermos de café sur la table. Pas étonnant que Catherine avoue avoir appris à cuisiner dans Joy of Cooking (1) : le cheese-cake, délicieux, ne ment pas !

    (1) Publié depuis 1931, cet ouvrage est considéré comme la bible de la cuisine américaine. Il en est actuellement à sa huitième édition.

    Tartes Kluger, 6, rue du Forez, 75003 Paris. Commandes au 01 53 01 53 53 et via le site.

    Ouvert du lundi au samedi de 11 heures
    à 20 heures, le dimanche de 10 heures
    à 15 heures.
    Table d’hôtes de 12 heures
    à 18 heures.