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conseil - Page 6

  • Les métiers qui ne connaissent pas la crise

    Vous êtes cuisinier, conducteur de travaux, comptable ou yield manager ? Bonne nouvelle : en dépit des secousses économiques actuelles, ces secteurs continuent d’embaucher. Et ils ne sont pas les seuls…

    Santé et grande distribution sur la même lancée
    La crise n’empêchera pas les Français de se nourrir, de s’habiller ni de se soigner. On continue d’ouvrir des boutiques et des magasins, ce qui implique le recrutement d’opérationnels comme manager de rayon ou directeur d’enseigne.

    La demande reste forte dans le médical et le paramédical. Les besoins concernent aussi bien le personnel soignant (la pénurie est criante chez les infirmières) que le personnel d’encadrement ou les médecins spécialisés.

    Service à la personne : au beau fixe
    Les services à la personne continuent leur progression. Des milliers d’emplois sont à pourvoir dans l’aide à domicile, le soutien scolaire ou encore les soins aux personnes âgées. Sans oublier l’assistance informatique, qui reste demandée car les particuliers s’équipent de matériel toujours plus sophistiqué.

    Hôtellerie-restauration : côté cuisine et côté salle
    Malgré un mois de février morose, le 4ème employeur en France (800 000 salariés) a un besoin constant de main d’œuvre en cuisine et en salle, alors que les postes liés à l’encadrement s’essoufflent. Dans les cuisines, les chefs de partie restent une denrée rare. Les métiers du back-office sont aussi recherchés, et notamment le poste de yield manager dans l’hôtellerie. « Cette personne chargée de rechercher le meilleur taux de remplissage au meilleur prix possède un profil très intéressant dans le contexte actuel », indique Alain Jacob, qui dirige le cabinet de recrutement AJ Conseils. Quant à la restauration rapide, elle surfe sur la crise : le géant américain McDonald’s figure cette année parmi les gros recruteurs en France.

    Banques de détail : l’effet pyramide des âges
    Les nombreux départs à la retraite dans les banques de détail sont une aubaine pour les jeunes diplômés. Elles vont continuer à embaucher, notamment dans les fonctions liées à la relation avec le client (conseiller clientèle, gestionnaire de patrimoine…). Les agents commerciaux et responsables d’agence figurent aussi parmi les besoins.

    Les départs à la retraite touchent également les grands groupes d’assurance. Axa France prévoit ainsi d’embaucher 750 salariés commerciaux et 200 administratifs en 2009.

    Métiers commerciaux et comptables : des fonctions stratégiques
    Quel que soit le domaine d’activité, la fonction commerciale est courtisée. En ces temps d’incertitude, les entreprises veulent maintenir leur chiffre d’affaires, écouler leurs stocks, gagner et surtout conserver leurs clients !
    La comptabilité tire également son épingle du jeu. Les comptables chargés du recouvrement, pour faire rentrer les impayés, ont le vent en poupe, tout comme les contrôleurs de gestion et les gestionnaires de paie.
    La conjoncture actuelle profite aussi aux fonctions d’optimisation dont le manager de transition, « qui trouve toute sa place dans la crise », selon Noémie Loubaton, directrice chez Robert Half International. Globalement, l’audit et le conseil restent pourvoyeurs d’emplois, car les entreprises ont d’autant plus besoin d’un regard extérieur dans les périodes difficiles.
    Autre professionnel recherché : le « credit manager », dont le rôle est de faire rentrer l’argent des clients en retard. Ou encore l’assistant appel d’offres, qui gère et assure le suivi de ces dossiers en recrudescence à cause du marasme ambiant.


    BTP : toujours des offres non pourvues
    D’année en année, des emplois ne sont pas pourvus dans la construction. En dépit de la crise, le secteur du BTP continue donc d’embaucher dans certaines branches. Selon Alison Little, responsable grands comptes pour le BTP chez Hays, « les profils expérimentés restent très prisés, à la fois pour les métiers de base et d’encadrement ». La pénurie touche principalement le gros œuvre et l’encadrement. Quatre métiers ont un besoin pressant de personnel : les chargés d’affaires, les conducteurs de travaux, les ingénieurs structure et les ingénieurs étude de prix. L’utilité de ces derniers, véritables économistes de la construction, se trouve renforcée par le climat financier tendu.
    « Rien que pour le renouvellement de notre personnel, nous recrutons 70 à 75 000 personnes chaque année », avance Armel Le Compagnon, président de la commission nationale de formation à la Fédération française du bâtiment. Le secteur fonde aussi beaucoup d’espoir sur le marché du développement durable qui s’annonce très prometteur en termes de création d’emplois.


    L’environnement : le temps des promesses
    Les perspectives liées aux métiers verts sont alléchantes. Si l’on se fie au Grenelle Environnement, 500 000 emplois devraient en découler d’ici 2020. « On assiste à un engouement semblable à celui d’Internet dans les années 2000. C’est un secteur en développement et pour tout type de fonction. Des entreprises et de nouvelles formations voient le jour », observe Noémie Loubaton. Des postes seront à pourvoir aussi bien dans l’installation que dans la commercialisation. Des grands groupes comme Total et EDF investissent dans ce secteur.

    Olivier Pierson@Keljob.com - mars 2009

  • Tests recrutement hotellerie restauration

    « Un outil parmi d'autres »

    L'entretien d'embauche ne suffit pas toujours à bien évaluer un candidat. Les tests de recrutement permettent par conséquent aux recruteurs d'affiner leur connaissance du postulant. Et là encore, c'est votre personnalité qu'ils cherchent essentiellement à cerner.

    Les tests de compétences
    Une partie des tests sert généralement à valider les compétences avancées sur votre CV. « Les langues, très importantes dans l'hôtellerie-restauration, mais aussi quelques connaissances spécifiques au secteur, sont évaluées dans la plupart des tests, explique Philippe Mouhoubi, directeur du cabinet de recrutement spécialisé en hôtellerie-restauration Assistotel. Il y a aussi des tests plus techniques, variant selon les postes (cuisinier, réceptionniste ou gérant d'établissement) et selon les entreprises. »

    « Mieux lire votre personnalité »
    Au-delà de vos capacités techniques, les tests sont essentiels à l’analyse de votre comportement. « C'est très dur d'évaluer quelqu'un en se fiant seulement à un entretien, concède Alain Jacob, directeur du cabinet de recrutement spécialisé en hôtellerie-restauration Ajconseil. Les tests écrits sont un bon moyen de mieux lire la personnalité du candidat. » Souvent, les recruteurs cherchent à déceler les motivations profondes du postulant, que lui-même ignore parfois, ou encore ses principales qualités humaines, comme l'ouverture aux autres. « Pour cela, nous employons des questions ouvertes, en ne laissant pas trop de temps à la personne pour que les réponses soient le plus spontanées possible », indique Alain Jacob. Pour éviter les biais, les questions se recoupent souvent. « Le candidat ne peut ainsi deviner quelle est la réponse attendue ». Cependant, il ne faut pas exagérer l'importance de ces tests. « Rien ne sert de stresser inutilement, rassure-t-il. Ce n'est qu'un outil parmi d'autres pour évaluer les candidats. »

    Sébastien Hervier © Keljob.com

  • A.J. Conseil en vidéo...

    Découvrez en ligne une vidéo qui vous montre les coulisses d'A.J. Conseil ! La preuve en images ici !

  • L'Ergonomie

    9782130565611.jpgAlain Lancry, L'Ergonomie, éd. PUF

    Les mutations que connaît le monde du travail depuis plusieurs décennies ont modifié non seulement notre façon de travailler mais aussi notre rapport au travail. Les conditions de travail ont ainsi été fortement remodelées.

    L'ergonomie contemporaine, véritable science du travail et des travailleurs, porte sur les situations de travail un regard analytique, étayé par des théories et des méthodologies éprouvées.

    Alliant souci de l'efficacité et du bien-être, elle propose ainsi les aménagements nécessaires et de nouvelles formes de travail pour réduire les conséquences négatives de ses évolutions (souffrance au travail, santé, vieillissement, etc.) sur l'homme comme sur les organisations.

    Alain Lancry, L'Ergonomie, éd. PUF, 2009, 122 pages. 9€