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Le burn-out, maladie professionnelle du XXI ème siècle ?

Au moment même où les comptes pénibilité font leur apparition, les études sur le burn-out se multiplient. Les salariés français disent en effet souffrir de plus en plus de ce mal. De là à considérer le burn-out comme une maladie professionnelle, il y a un pas qui est encore loin d'être franchi.

Selon une toute récente enquête de l'institut Think pour Great Place to Work, près d'un salarié RH, Social, Managementsur deux (48 %) se dit confronté à des situations de burn-out (arrêt de travail soudain à la suite d'un épuisement lié aux conditions de travail) ou à des niveaux de stress très élevés pour lui-même ou pour des proches. Un chiffre conséquent qui atteint 24% chez les managers et chefs de service.

Menée en ligne du 7 au 14 octobre 2014 auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 salariés français issus d'entreprises et d'administrations, selon la méthode des quotas, cette étude indique que près de deux salariés sur dix (17 %) se disent potentiellement en situation de burn-out (épuisement professionnel), et trois sur dix (31 %) confrontés à ce problème dans leur entourage professionnel.

Par ailleurs, plus de la moitié des personnes interrogées (56 %) indiquent que leurs conditions de travail et les pratiques d'encadrement ont évolué de manière négative au cours des trois dernières années. Seul un salarié sur deux affirme que son entreprise tient compte du bien-être des collaborateurs.

A ce jour, le burn-out n’est pas considéré comme une maladie professionnelle. On notera cependant que le ministère du Travail a constitué en 2014 un groupe de travail composé d'experts, de médecins et de psychologues afin de "clarifier ce que recouvre le burn-out". Le gouvernement espère également obtenir des recommandations pour mieux prévenir ce syndrome, sans toutefois traiter des questions de reconnaissance et de réparation. Affaire à suivre …

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