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  • The Gourmand Awards 2010 : les meilleurs livres de l'année

    Gourmand-Awards-Paris.jpgCette année, la production de livres de cuisine a augmenté de 5% en France malgré la crise. Les Gourmand Awards 2010, décernés hier soir avant l’ouverture du Paris Cookbook Festival ont couronné les meilleurs ouvrages par catégorie. Voici le palmarès :

    Meilleur livre pour les professionnels

    La Cuisine expliquée – Gilles Charles – (Éditions BPI)
    Meilleur livre sur la santé et la nutrition
    Nature – Alain Ducasse, Paule Neyrat – (Les Éditions Alain Ducasse)

    Meilleur livre de cuisine étrangère
    Inde, intime et gourmande – Beena Paradin et Isabelle Rozenbaum – (Minerva)

    Meilleur livre lié à la télévision
    Recettes du Mistral – Plus Belle la vie - (Marabout)

    Meilleur livre de femme chef
    La Cuisine de Fumiko – Fumiko Kono – (Albin Michel)

    Meilleur livre sur la cuisine française
    Les meilleures recettes des Meilleurs Ouvriers de France – (Éditions GLD)

    Meilleur design
    Ladurée – Sucré – Philippe Andrieu – (Les Éditions du Chêne)

    Meilleur guide
    Les meilleurs commerces de bouche de Paris – Philippe Noury – (Impla)

    Meilleur livre d’entreprise
    La cuisine à l’Opinel – (Lagon Rouge)

    Meilleur ouvrage de voyages culinaires
    Exquis Promeneurs - Entre Levant et Ponant – Monique Zetlaoui – (Actes-Sud)

    Grand prix de la gastronomie française
    Les Grands Chefs par le Menu – Jean-Claude Renard, Louise Gouaux – (Flammarion)

    Prix spécial du jury gourmand
    Comme au resto – Trish Deseine – (Marabout)

    Sélection des élèves du Cordon Bleu, paris
    cuisine
    Encyclopédie de la gastronomie française – (Flammarion)
    pâtisserie
    Petit Larousse Pâtissier – Mathilde Piton - (Larousse)

    Meilleur livre sur la cuisine italienne
    L’Italie de Michel Troisgros – Michel Troisgros et Bénédicte Beaugé – (Glénat)

    Meilleur livre sur la cuisine méditérranéenne
    Six saisons en Lubéron – Edouard Loubet, Eve-Marie Zizza-Lalu – (Glénat)

    Meilleur livre sur la cuisine chinoise
    À la table du rêve dans le pavillon rouge – William Chan Tat Chuen – (Jean-Paul Rocher)

    Meilleures illustrations
    Recettes pour Ma Femme – Bruno Verjus, Irina Volkonskii - (Editions Alternatives)

    Meilleur livre sur le pain
    61 recettes avec du pain – Jacqueline Ury – (Quatre Chemins)

    Meilleur livre pour enfants
    La fabuleuse cuisine de la route des épices – Alain Serres – (Rue du Monde)

    Du 12 au 15 février 2010, au CentQuatre, dans le XIXème arrondissement, le Paris Cookbook Festival a réuni pour la première fois à Paris plus de 200 éditeurs de livres de cuisine et du vin, venus du monde entier pour présenter leurs ouvrages aux professionnels et au grand public. Ce nouveau rendez-vous de l’édition culinaire a rassembler plus de 4000 ouvrages et de nombreux professionnels pour des dédicaces, mais aussi des conférences, des tables-rondes, des démonstrations culinaires par des chefs français et étrangers…

     

  • Alain Ducasse veut fédérer les restaurateurs autour d'une Restaurant week

    ‘Tous au restaurant’, c’est le nom de la grande fête des restaurants qui va avoir lieu du 7 au 13 juin dans toute la France. Pour Alain Ducasse, à l’initiative de l’opération, tous les restaurateurs vont y trouver leur compte.

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    De gauche à droite : Laurent Plantier (Alain Ducasse Entreprise), Dominique Giraudier (Groupe Flo), Hélène Darroze, Alain Ducasse, Jean-Bernard Bros (Mairie de Paris), Christian Mantei (Atout France).
    © Vincent Lappartient
      
     

     

     

    image002.jpgLe logo permettant d'identifier les restaurants qui participent à l'opération.
      

     
    « Je n’ai rien inventé, lance Alain Ducasse. L’idée m’est venue en voyant le succès remporté par la Restaurant Week organisée à New York, pendant une semaine, puis deux et maintenant deux fois par an. Ils enregistrent entre 30 et 40% de fréquentation supplémentaire pendant cette période. Je me suis dit qu’on devrait faire pareil ». « La profession doit s’approprier cette opération qui permet de faire autant la promotion du métier que celle du restaurateur. Elle s’adresse à tous les restaurateurs », dit Laurent Plantier, directeur général d’Alain Ducasse Entreprise.

    Pour les restaurateurs, que ce soit en province ou à Paris, il s’agit de proposer pendant une semaine un menu (entrée + plat + dessert) à 20,10 euros (pour 2010) le midi et à 35 euros maximum le soir. « Il n’y a aucune contrainte. Si l’on a déjà un menu à 35 euros, on peut très bien décider d’en donner plus aux clients pour le même prix ou baisser son prix.  Dominique Giraudier, directeur général du groupe Flo va suivre l’opération dans les brasseries, mais dans les établissements où le ticket moyen est inférieur aux prix préconisés, il y aura aussi un geste afin que tous les établissements du groupe participent à la fête des restaurants », précise Laurent Plantier.

    Pourquoi du 7 au 13 juin ? Là encore, les Américains ont toujours choisi des périodes (février et août) pendant lesquelles la clientèle se fait plus rare. Et du 7 au 13 juin, les amoureux du ballon rond savent que la Coupe du monde va les retenir devant leur télé. Une promotion afin d’attirer la clientèle cette semaine-là, l’idée est tentante. Les premiers collègues consultés ne s’y sont pas trompés. « J’ai appelé des confrères pour savoir ce qu’ils pensaient de cette idée, explique Alain Ducasse. S’ils étaient prêts à jouer le jeu dans leur second restaurant. Paul Bocuse, Pierre Gagnaire, Joël Robuchon, Michel Troisgros… tous ont dit banco ! Et comme la mayonnaise a pris, il a fallu chercher des partenaires pour nous aider et organiser rapidement l’opération pour qu’elle puisse avoir lieu en juin ».

    Parmi les premiers partenaires, on compte Atout France qui fait la promotion de notre pays à l’étranger et touchera la clientèle étrangère. « Nous avions besoin de la création d’une offre attractive qui remette à l’honneur l’esprit de partage et la convivialité. Atout France sera un relais de cette grande fête des restaurants auprès de la presse internationale et mettra à disposition de l’événement un dispositif de communication global », a annoncé Christian Mantéi, directeur général d’Atout France.

    Pour Jean-Bernard Bros, adjoint au Maire de Paris en charge du Tourisme : « Les restaurants participent fortement à l’attractivité et au dynamisme économique de la Capitale. Nous voulons aussi soutenir cette action parce qu’elle va permettre à un plus grand nombre d’accéder à certains restaurants, ce qui pour beaucoup reste un luxe ». Aussi, la mairie de Paris devrait utiliser tous les relais d’information de la ville (site internet paris.fr, panneaux lumineux, magazine municipal) pour promouvoir l’opération. American Express a aussi rejoint le club des partenaires, d’autres suivront.

     « L’objectif est d’avoir entre 500 et 1000 restaurants qui se joignent à nous »

    « Il faut concevoir cette opération comme une façon de capter une nouvelle clientèle et d’attirer du monde pendant la coupe du monde », dit Alain Ducasse. Il suffit de s’inscrire sur le site www.tousaurestaurant.com. Vous pourrez y inscrire les menus que vous proposerez avec des visuels de votre établissement. Il sera même possible de créer un lien vers votre interface de réservation. Des stickers et affiches vous seront envoyés par courrier. Une importante campagne de publicité fera le reste.

    « La France est vue comme une destination chère en matière de gastronomie. Il faut en profiter pour faire évoluer cette image, affirme Alain Ducasse. Proposer une entrée, un plat et un dessert à 20,10 euros le midi et 35 euros le soir, c’est une chose, mais il faut que ce soit bien, que les clients soient satisfaits, sinon, ça aura un effet négatif ». « Pendant cette semaine, il faut donner plus aux clients. On ne solde pas, on investit sur l’avenir, insiste Laurent Plantier. De nouveaux clients, souvent habitant à proximité des restaurants, vont en profiter pour les tester. Ils n’osaient peut-être pas y aller. Là, avec un prix menu fixe, ils vont sauter le pas et c’est le moment de les fidéliser ! ».

    Depuis New York en 1992, Londres, Los Angeles, Madrid, Dublin… ont créé leur Restaurant Week. Partout les clients ont été séduits et les restaurateurs ont largement augmenté leur fréquentation dans des périodes traditionnellement ‘calmes’. L’exception française va-t-elle encore frapper ? Interrogez vos clients !
     

  • 9 chefs pour les Menus de légende à l’Elysée avec la cuvée R. Lalou

    image003.jpgDu 1er au 30 avril 2010, neuf chefs étoilés revisiteront six menus présidentiels qui ont marqué l’histoire et les mémoires des drands de ce monde… de Kennedy, Lady Di à Gorbatchev en passant par Roosevelt. Mumm confie ce voyage gastronomique autour de sa tête de Cuvée R. Lalou 1998 à : Alain Pégouret, Le Laurent à Paris, Paul Bocuse, L’Auberge du Pont de Collonges, Rachel Gesbert, Fontaine aux Perles à Rennes, Jacques Chibois, La Bastide St Antoine à Grasse, Régis et Jacques Marcon, restaurant Régis et Jacques Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid, Jean-Yves Guého, L'Atlantide à Nantes, Michel Sarran, restaurant Michel Sarran à Toulouse, Serge Vieira, restaurant Serge Vieira à Chaudes-Aigues et Jean-Louis Nomicos, Lasserre à Paris.

  • Japon passion

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    Le guide Michelin consacre Tokyo comme la ville la plus étoilée au monde et, en France, les chefs japonais suscitent l’engouement en bousculant délicatement nos papilles. Voyage au cœur d’une gastronomie qui nous fascine.

    Par François Simon, le Figaro Madame

     

    Kaori Endo, la fashionista
    Elle pourrait être une héroïne. Cette jeune japonaise est née à la montagne, dans la petite station de Karuizawa. À l’âge de
    16 ans, son père photographe lui confia une carte de crédit (une Gold American Express…), et elle partit découvrir l’Europe. Par respect pour notre cuisine, elle décida de suivre à Londres des cours de cuisine et de langue française avant de s’établir en France. Sa passion pour la cuisine la poussa à travers toutes les régions. Elle réalisa ainsi un livre de recettes pour les cocottes de Francis Staub avant de prendre en main le restaurant éphémère de la Générale, puis participa à des shows culinaires, de Milan à Miami. Son dernier livre est paru chez Minerva (Une Japonaise à Paris), elle en prépare un autre (Japon, intime et gourmand), et est chef au Rose Bakery, 30, rue Debelleyme, à Paris (IIIe).

    Sa recette : Minestrone au kombu et miso blanc

    Kei Kobayashi, l’observateur
    Kei est second au restaurant trois étoiles du Plaza Athénée d’Alain Ducasse, dirigé par Christophe Moret. Âgé de 31 ans, il est passé par les grandes tables de Gilles Goujon (à Fontjoncouse), Michel Husser (à Marlenheim), Jean-François Piège (à Paris). Depuis sept ans, il passe de poste en poste et observe la lente imprégnation de notre gastronomie : « Ce que les Japonais apportent, c’est sans doute cette notion de légèreté. La perception que vous avez de notre cuisine vous permet d’en extraire les dimensions de finesse et de délicatesse. Au restaurant, on m’utilise souvent au poste
    “poissons”, car les Japonais apprennent longuement l’art de découper un poisson, de lever les filets, de suivre les fibres. Nous savons également cuire les poissons sans trop les bousculer; nous les travaillons à cru, et les chefs français ont vite pigé l’intérêt de ces plats fins et légers. C’est dans cet esprit que j’ai pensé vous préparer un pot-au-feu franco-japonais… » Cette année, Kei va franchir un cap décisif : il va ouvrir son propre restaurant à Paris !

    Sa recette : Pot-au-feu au yuzu

    Tateru Yoshino, le styliste
    Sa vie est un roman ! Ce petit garçon aurait pu rester toute sa vie sur l’île de Kikaijima, au sud du Japon. Pourtant, l’existence l’a promené de Tokyo à Paris où il rêvait d’être reconnu. Longtemps on se méprit de la cuisine du restaurant Stella Maris, à Paris,
    4, rue Arsène-Houssaye (VIIIe). Les guides le rangeaient presque dans la catégorie des tables à poissons, alors que ce chef est un styliste du répertoire classique français. Son lièvre à la royale est l’un des plus réputés de la capitale, quant à sa tête de veau en tortue, elle laisse pantois les spécialistes. C’est l’un des premiers chefs à avoir tout misé sur les légumes bio. Tateru Yoshino, 56 ans, est resté cet enfant sauvage qu’il était. Il communique peu, sourit, marmonne, fracasse des portes lorsque ça ne va pas. Il attendit longuement son étoile Michelin, et lorsqu’elle vint, elle illumina ce chef hors du commun, fasciné par notre gastronomie.

    Sa recette : Maquereau sauce miso