Daniel Ollivier & Catherine Tanguy, Génération Y mode d'emploi - Intégrez les jeunes dans l'entreprise ! Ed. De Boeck, 2008. 215 pages 19,50€
L'arrivée dans l'entreprise des jeunes nés après 1980 est inéluctable, massive et durable.
Elle laisse aujourd'hui sans réponse nombre d'organisations et de managers. Le fossé générationnel est tel que la tentation est grande de s'en tenir au constat des dysfonctionnements tels que : absentéisme " empirique ", zapping comportemental, sentiment d'appartenance à l'entreprise chancelant, arrêt au premier obstacle, allergie aux règles et à la hiérarchie. Il est urgent non seulement de comprendre mais d'agir concrètement pour mettre l'énergie et la créativité de cette jeunesse aux multiples qualités au service de la création de valeur.
Seule l'action de " revisiter " les modes de management au travers du prisme de la génération Y permettra d'obtenir des résultats durables et combien bénéfiques. C'est la vocation et l'ambition des auteurs de cet ouvrage de guider pas à pas les entreprises dans la compréhension et la mise en oeuvre d'un schéma qui fait de la difficulté apparente d'intégrer la génération Y dans l'entreprise une extraordinaire opportunité de développement.
L'ouvrage s'adresse à l'encadrement opérationnel des entreprises et administrations et aux DRH, coachs, consultants. Il intéressera également les jeunes abordant le marché du travail.
Daniel Ollivier est directeur associé de THERA Conseil - Groupe Efficea - cabinet spécialisé dans le domaine du management, de l'organisation et de la gestion des Ressources Humaines. Il intervient au sein des entreprises pour développer l'efficience managériale et pour accompagner l'encadrement dans la conduite des projets à forte implication humaine. Une expérience dans plusieurs secteurs d'activité mais aussi dans le sport de haut niveau lui apporte un savoir reconnu dans la formation au pilotage et l'animation des équipes.
Catherine Tanguy, coach d'Entreprise certifiée, Catherine Tanguy accompagne dirigeants et managers dans leur propre recherche de la performance managériale. Elle intervient de manière privilégiée dans les domaines de la Recherche appliquée et les Services aux entreprises. En outre, elle enseigne le transfert de compétences de coaching et les pratiques managériales dans l'enseignement supérieur.
Voir également sur ce sujet l'article de Cadremploi sur les cinq commandements pour mieux gérer la génération Y. Cliquez ici !
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Génération Y mode d'emploi
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La "French Food" tient son rang
Le Japon compte plus de 5 000 restaurants français, tenus en majorité par des chefs japonais, et pas moins d'une trentaine d'associations qui en assurent la promotion : on y trouve Les Disciples d'Escoffier, L'Académie universelle du cassoulet, et même Le Club de la galette des rois, dont le président d'honneur n'est autre que Philippe Faure, notre ambassadeur à Tokyo !
Ailleurs en Asie du Sud-Est, la table française est très présente à Hongkong, Macao, Shanghaï ; à Pékin aussi, avec la Brasserie Flo, Justine, Le Gourmet, Le Bistrot parisien... A Singapour, cité-Etat de 4,5 millions d'habitants, fortement occidentalisée, où résident 5 000 expatriés français, Emmanuel Stroobant, chef belge francophone, et Justin Quek, chef singapourien, ont été les pionniers de l'art culinaire français, mêlant saveurs occidentales et orientales sur base de savoir-faire français. Pierre Gagnaire, premier grand cuisinier à installer une équipe à Séoul, pique la curiosité des Coréens avec un "blanc de saint-pierre en sauce pimentée, marmelade de chou comme un kimchi". Ces exemples sont éloquents. Mais qu'en est-il, par exemple, au Honduras, où deux enseignes - Le Saint- Honoré et Charlotte Café - laissent supposer au moins la trace d'un pâtissier familier de la langue de Voltaire ?
Pour tenter d'y voir clair, Le Monde a interrogé tous les ambassadeurs de France et les chefs de mission diplomatique, sur l'état de la cuisine française dans les pays où ils sont en poste. Sur cent cinquante-six questionnaires envoyés, cent dix réponses nous sont parvenues (70 %). Pour une large majorité, la cuisine française est une "référence vivante" (66 %) ; elle est même "porteuse d'avenir" (13 %) ; au contraire, 7 % la considèrent comme une "valeur du passé", tandis que 14 % sont sans avis.
Ces chiffres sont plutôt flatteurs pour le coq gaulois, animal présomptueux de nature, mais ils masquent des situations contrastées. Le questionnaire sollicitait une appréciation de l'image des restaurants, de leur nombre, de leur catégorie et du prix des repas. Au total, une vingtaine de questions relatives à la diffusion de l'information culinaire, à la distribution et à la promotion des produits français. Pour être significative, l'exploitation des données (dépouillées avec le concours d'Inxitus Llc & Virginie Speller) a été croisée avec l'indice de développement humain (IDH), fondé sur la santé, l'éducation et le niveau de vie et non sur le produit intérieur brut (PIB).
Les pays dont l'IDH est le plus faible sont ceux où les avis sur l'image de la cuisine française sont les plus rares. En revanche, dans les pays émergents - Brésil, Chine, Inde -, la cuisine française est considérée comme une référence vivante. Le nombre des restaurants français est en augmentation dans 30 % des pays ; stable dans les deux tiers ; en baisse dans seulement 4 %. Les informations sur le nombre et la catégorie des établissements sont très disparates.
Au Danemark, par exemple, la cuisine française est jugée "trop haut de gamme, sophistiquée". Mais de nombreux restaurants s'en inspirent, jusqu'au Franske Bogcafé, café littéraire très couru à Copenhague. En Suède, on ne compte guère qu'une cinquantaine de tables "d'inspiration nettement française", cependant la technique culinaire française "constitue une base pour la création des chefs suédois". En Belgique, la notion de cuisine française "est très difficile à cerner dans un pays aussi proche culturellement" de la France, estiment nos représentants dans ce pays. Malgré l'existence d'environ 5 000 restaurants "français" de toutes catégories, la cuisine italienne marque des points, "surtout en Flandre, en raison d'une image plus jeune, plus simple, plus moderne". En Suisse également, on constate une progression de la cuisine cisalpine. En revanche, la cuisine française maintient ses positions aux Pays-Bas, qui comptent un millier de restaurants aux noms parfois sans équivoque - Le Gauguin, Le Proust à Amsterdam - et environ 1 300 bistrots.
Lisbonne abrite quelques bonnes tables françaises, mais notre enquête nous apprend aussi l'existence d'un club fermé à l'anglaise de deux cents membres parmi "les personnes les plus influentes du pays" - le Turf Club -, où la cuisine est française ! Aux Etats-Unis et au Canada (Québec), la cuisine française est enracinée de longue date. On y produit même du foie gras, et l'on trouve à New York des fromages au lait cru ! Instituts culinaires et restaurants foisonnent. Combien sont-ils ? Gayot.com, l'un des principaux guides en ligne, qui a sélectionné 1 210 restaurants français dans 151 villes aux Etats-Unis, estime leur nombre à 4 000, parmi lesquels l'étonnant Dominique Brialy (The Epicurean. Troy, NY 12180), installé en rase campagne, au 2113 de la route numéro 7, aux confins de l'Etat de New York et du Vermont, qui mitonne régulièrement des tripes à la mode de Caen.
Dans de nombreux pays, les grands hôtels organisent des semaines gastronomiques et la grande distribution des foires au vin. Ces initiatives mobilisent généralement la Sopexa (Société pour l'expansion des ventes des produits agricoles et alimentaires) qui, grâce à ses 35 implantations, intervient dans 28 pays (www.franceshoku.com). La présence de produits spécifiquement français est assurée (à 94 %) dans les grandes villes, où les vins devancent la boulangerie et l'épicerie fine. De nombreuses réponses soulignent le rôle essentiel du Cordon-Bleu (école de cuisine avec ses 27 000 élèves de 70 nationalités formés dans 15 pays différents). D'autres initiatives, celle d'ADF (Alain Ducasse Formation) ou de consultants à temps partagé, comme Patrick Lenôtre, contribuent à la formation des jeunes cuisiniers. Une fois installés, ils défendront les couleurs du beurre blanc nantais et de la blanquette de veau. La diffusion de la cuisine française à la télévision, dans la presse ou l'édition, est assurée assez régulièrement dans les pays à IDH élevé ; jamais dans les pays (20 %) où l'indice est faible.
La France ne disposait jusqu'à cette enquête d'aucun outil d'analyse permettant de mesurer le rayonnement de sa cuisine. Situation paradoxale au moment où elle entend solliciter l'inscription de ses usages culinaires au patrimoine immatériel de l'Unesco ! On estime trop facilement avoir fait le tour de la question en comptabilisant les étoiles Michelin engrangées hors frontières par Joël Robuchon (25 selon le dernier pointage !) ou Alain Ducasse. C'est ignorer les milliers de sans-étoile, de sans-grade, une diaspora constamment renouvelée depuis l'époque d'Auguste Escoffier (1846- 1935). Cette enquête montre que la cuisine française est un travail d'équipes internationales au sein desquelles s'effectue la transmission d'un savoir qui relève d'un style de vie. Seule ombre au tableau : les additions des restaurants ne sont comparables aux établissements locaux équivalents que pour moins d'un quart des réponses, 77 % jugeant les tables françaises à l'étranger "plus onéreuses".
Enquête disponible en ligne en cliquant ici !
Jean-Claude Ribaut
Source : Le Monde -
Avoir de la repartie en toutes circonstances
Le bon mot, au bon moment
"Zut ! J'aurais dû dire cela !" Combien de fois regrettons nous a posteriori de ne pas avoir eu la bonne repartie au bon moment, d'avoir été pris de court par un mot, une attitude... ?
Or, avoir de la repartie, cela s'apprend ! Les techniques d'improvisation utilisées au théâtre, et autour desquelles s'articule la méthode proposée dans cet ouvrage, sont d'excellents outils permettant de ne plus se laisser déstabiliser par certaines situations ou certains interlocuteurs.
En comprenant les mécanismes de l'improvisation, et en pratiquant régulièrement les exercices proposés par l'auteure, vous apprendrez à adopter les bons réflexes au bon moment et à développer votre confiance en vous. Non pour en tirer une force, mais pour construire une relation gagnant-gagnant.
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Prologue - Un peu d'histoire
Vous improvisez tous les jours sans le savoir !
Les points clés
Apprendre en s'amusant !
Les 10 étapes intérieures de la balade en Terre de repartie et d'Improvisation
Quelques improvisations entre amis : les thèmes et les règles du jeu
Epilogue - En quoi les techniques d'improvisation peuvent-elles changer la vie ?
Séverine Denis, Avoir de la repartie en toutes circonstances, éd. Eyrolles, 2008
120 pages Prix public : 15,00 EUR -
Le départ négocié
La rupture négociée du contrat de travail est devenue un mode de séparation courant entre l'employeur et le salarié. Privilégiant la concertation, elle évite les risques de procédures judiciaires longues, coûteuses et à l'issue incertaine.
Comment différencier la transaction de la rupture amiable ou de la rupture conventionnelle ?
Quels sont leurs avantages respectifs, pour l'employeur et le salarié ?
À quelles conditions de validité sont soumis de tels accords ?
Quelles en sont les conséquences fiscales et sociales ?
Ce livre, rédigé dans un style simple et accessible, agrémenté de nombreux conseils et exemples pratiques, constitue un véritable mode d'emploi pour négocier un départ dans les meilleures conditions.
> Au sommaire
> La rupture amiable :
Champ d'application
Les conditions de validité
Contenu et effets
Les régimes fiscal et social des indemnités de rupture amiable
> La rupture conventionnelle :
Fondements de la rupture conventionnelle
Conditions de mise en oeuvre
> La transaction :
Définition de la transaction
L'intérêt de formaliser une transaction
Les conditions de forme
Les conditions de fond
Comment évaluer le coût d'une transaction ?
Les effets de la transaction
Les régimes fiscal et social de l'indemnité transactionnelle
François Taquet, Le départ négocié, éd. Gereso, 2008
162 Pages - Prix public : 23,00 EUR