Eric Fréchon, 45 ans, chef du Bristol depuis 1999, dix-huit ans après y avoir fait ses débuts comme second puis premier commis, accède au cercle restreint des chefs gratifiés par le Michelin d'un troisième macaron. Il est le seul cette année, comme en 2008 le Marseillais Gérald Passédat, ce qui donne plus de relief au choix de l'avenue de Breteuil. Cette distinction était attendue et annoncée. Il n'y a donc aucun effet de surprise. Mais elle est parfaitement justifiée, moins en raison de la proximité du Bristol et de l'Elysée, comme on a pu le dire, que de la parfaite maîtrise d'une technique que ce chef a su faire passer presque au second plan.
Eric Fréchon a d'abord été un brillant premier sous-chef aux côtés de Christian Constant au Crillon où il a obtenu, en 1993, le titre de Meilleur Ouvrier de France. Pendant quelques années, il a décidé de voler de ses propres ailes en ouvrant La Verrière, un bistrot au pied des Buttes-Chaumont. A son retour à la tête de la grande brigade du Bristol en 1999, il a mis quelque temps à prendre ses marques. Depuis un an ou deux, il a atteint la virtuosité que les plus grands ont explorée avant lui, c'est-à-dire une cuisine vive, capable de fixer souverainement les saveurs et les arômes, dominant la technique, méfiante envers les exercices de style ou les effets de mode de la cuisine virtuelle, sans pour autant être en reste avec la modernité. Ce que l'on demande au cuisinier, c'est d'exprimer le maximum du goût d'un produit - du goût naturel - même assisté d'une technologie efficace au service d'apprêts, de cuissons, de liaisons renouvelées, et de s'effacer. Alain Chapel et Fredy Girardet hier ont défriché le terrain de cette exigence toujours actuelle.
Normand de coeur, bien que natif de la Somme, le discret Eric Fréchon a un point commun avec Flaubert : "Etre connu n'est pas ma principale affaire, disait l'auteur de L'Education sentimentale, je vise à mieux me plaire, et c'est plus difficile..." Là est peut-être l'explication de la modestie qui a longtemps caché le talent d'Eric Fréchon. Il se révélait pourtant déjà, lorsque, invité à illustrer de ses recettes un ouvrage consacré à l'auteur de Salammbô à table, il régalait ses hôtes d'une anguille au vin rouge brûlé et au lard fumé, d'écrevisses bonne mère à la nage réduites et montées au beurre, et d'une queue de boeuf bourgeoise en hochepot.
Le temps n'était pas si éloigné de l'époque où il servait à Robert Hue, venu en voisin à la Verrière, un plat magnifique d'huîtres de Saint-Vaast tièdes en ravigote de pied de veau. Les temps ont changé, ses voisins aussi.
Jean-Claude Ribaut
Source : Le Monde
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Eric Fréchon
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Avoir de la repartie en toutes circonstances
Le bon mot, au bon moment
"Zut ! J'aurais dû dire cela !" Combien de fois regrettons nous a posteriori de ne pas avoir eu la bonne repartie au bon moment, d'avoir été pris de court par un mot, une attitude... ?
Or, avoir de la repartie, cela s'apprend ! Les techniques d'improvisation utilisées au théâtre, et autour desquelles s'articule la méthode proposée dans cet ouvrage, sont d'excellents outils permettant de ne plus se laisser déstabiliser par certaines situations ou certains interlocuteurs.
En comprenant les mécanismes de l'improvisation, et en pratiquant régulièrement les exercices proposés par l'auteure, vous apprendrez à adopter les bons réflexes au bon moment et à développer votre confiance en vous. Non pour en tirer une force, mais pour construire une relation gagnant-gagnant.
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Prologue - Un peu d'histoire
Vous improvisez tous les jours sans le savoir !
Les points clés
Apprendre en s'amusant !
Les 10 étapes intérieures de la balade en Terre de repartie et d'Improvisation
Quelques improvisations entre amis : les thèmes et les règles du jeu
Epilogue - En quoi les techniques d'improvisation peuvent-elles changer la vie ?
Séverine Denis, Avoir de la repartie en toutes circonstances, éd. Eyrolles, 2008
120 pages Prix public : 15,00 EUR -
Le départ négocié
La rupture négociée du contrat de travail est devenue un mode de séparation courant entre l'employeur et le salarié. Privilégiant la concertation, elle évite les risques de procédures judiciaires longues, coûteuses et à l'issue incertaine.
Comment différencier la transaction de la rupture amiable ou de la rupture conventionnelle ?
Quels sont leurs avantages respectifs, pour l'employeur et le salarié ?
À quelles conditions de validité sont soumis de tels accords ?
Quelles en sont les conséquences fiscales et sociales ?
Ce livre, rédigé dans un style simple et accessible, agrémenté de nombreux conseils et exemples pratiques, constitue un véritable mode d'emploi pour négocier un départ dans les meilleures conditions.
> Au sommaire
> La rupture amiable :
Champ d'application
Les conditions de validité
Contenu et effets
Les régimes fiscal et social des indemnités de rupture amiable
> La rupture conventionnelle :
Fondements de la rupture conventionnelle
Conditions de mise en oeuvre
> La transaction :
Définition de la transaction
L'intérêt de formaliser une transaction
Les conditions de forme
Les conditions de fond
Comment évaluer le coût d'une transaction ?
Les effets de la transaction
Les régimes fiscal et social de l'indemnité transactionnelle
François Taquet, Le départ négocié, éd. Gereso, 2008
162 Pages - Prix public : 23,00 EUR -
Le B.A.-BA du management
De la fiction à la réalité...
Quatre entreprises aux cultures différentes développent des relations entre elles. Jean, Monique, Maxime, Jean-François, leurs managers, sont des gens comme tout le monde, avec des qualités et des défauts. On suit leurs raisonnements, leurs désillusions, leurs ambitions, leurs réussites et leurs échecs. Et aussi les difficultés qu'ils rencontrent avec leurs collaborateurs, et les tentatives qu'ils lancent pour améliorer les résultats.
Au travers de ce fil rouge, qui se lit véritablement comme un roman, rempli de quiproquos et d'humour, l'auteur livre sa vision du management. Un management centré sur l'Humain, auquel il faut croire plus que jamais. Les nombreuses notes théoriques qu'ont rassemblées nos quatre managers font le tour de toutes les questions que se pose tout cadre au quotidien. Comment motiver ses collaborateurs, comment leur manifester mécontentement ou satisfaction, comment éviter l'apparition des "divas", comment contrer la résistance au changement, comment s'assurer qu'ils aient réellement compris ce qu'on attend d'eux ? Mais aussi quel travail le manager doit-il accomplir sur lui-même pour qu'avec son équipe, il atteigne des résultats à la hauteur de ses ambitions ?
Au terme de l'ouvrage, Jean, Monique, Maxime et Jean-François auront compris que "la plus noble conquête de l'Homme reste lui-même". Gageons que le lecteur également.
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B.A.-Ba, mode d'emploi
Ludensia : une réunion qui ne commence pas.
Machu Picchu : repas dominical chez Jean et Annette
Le mouton à cinq pattes de Ludensia
Plug-in : des matins frénétiques
Ludensia : une équipe gagnante ?
Plug-In : Max et les divas
Ludensia : le sauveur du chevreuil
Branle-bas de combat chez GameShop
Machu Picchu : retsina et sirtaki
Ludensia : moutons, chevreuil, cheval et cochon
Plug-In : les écrevisses à la pouvelle
Machu Picchu Père & Fils
Ludensia : heureux qui communique
GameShop : après l'effervescence
Un mois plus tard, rentrée des classes
Chez Raoul
Fabrice à la mémoire qui flanche
Play-Off : le B.A.-Ba
Pierre Guilbert, avec la contribution de Alexandra Borg, Le B.A.-BA du management, éd. De Boeck, 2008
250 pages - Prix public : 18,50 EUR