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  • Les outils du contrôle de soi (I)

    Tai-Chi.gifLe titre « Les outils du contrôle de soi » nous renvoie immédiatement aux émotions, au stress. Le stress est le syndrome général d’adaptation (S.G.A.) Biologiquement le stress correspond aux contraintes et aux agressions subies par notre organisme et qui vont nous amener à chercher des stratégies d’endiguement pour pouvoir vivre dans de meilleures conditions.

    Les principales stratégies d’endiguement sont au nombre de 5 :
    - les traitements médicamenteux : les hypnotiques ou les antidépresseurs,
    - l’hydrothérapie : par les cures thermales,
    - l’hygiène de vie saine : une activité physique régulière, bien dormir, une alimentation saine,
    - le travail sur soi : savoir gérer son temps, vivre les événements positivement, ne pas se mettre sous stress soi-même
    - et enfin les techniques de relaxation : la sophrologie, les massages, et les techniques orientales : le yoga, le taï chi chuan, le travail sur la respiration, la méditation.

    Les techniques orientales de relaxation sont toutes reliées à une croyance, une religion :

    - le yoga : le mot yoga qui signifie « Union avec le Divin » est la discipline des hindouistes.
    Il existe 5 grands systèmes de yoga. Je n’en retiendrai qu’un : le yoga-Hatha le plus connu car il s’agit d’un exercice physique et de maîtrise de la respiration à travers des postures et enseigné régulièrement dans les salles de remise en forme.
    - le tai-chi chuan : est la discipline des Taoïstes

    C’est pendant la période du taoïsme classique, du 2ème siècle après Jésus Christ jusqu’au 10ème siècle, qu’apparaissent les premiers rites de guérison, mais c’est vraiment pendant la période du taoïsme moderne, du 10ème siècle jusqu’à 1949, que se développent les techniques de respiration et de méditation.

    Le philosophe Lao-Tseu, dont on fixe la naissance autour de l’année 600 avant J.C., a défini le Tao dans l’ouvrage de référence du Taoïsme qu’est le Tao Te Qi, généralement traduit par : la Voie classique de la vertu.

    TaiChi24form.gifPour suivre cette Voie il faut établir 3 qualités appelés Trésors qui sont : la compassion, la retenue et l’humilité.

    Elles servent à :
    - comprendre autrui,
    - accepter ce que nous ne pouvons pas changer,
    - maintenir notre équilibre
    quoi qu’il arrive.

    Les Trois Trésors sont en fait tout ce dont nous avons besoin pour suivre le Tao mais ils sont très difficiles à mettre en pratique. Leur degré de difficulté dépend de notre personnalité. La réponse à cette difficulté est adopter l’idée que lutter est inutile et que le non-agir est la réaction adéquate.

    Mais qu’est ce que le Tao ?
    « Je ne connais pas son nom, si je dois lui assigner un mot, alors je le nomme Tao »

    Le Tao est la source de toutes choses et peut-être défini comme la cause ou la raison de tout ce qui a découlé de lui.

    En tant que philosophe, Lao Tseu fut aussi un observateur des êtres humains et des phénomènes naturels autour de lui. .Il conclut que derrière ces œuvres diverses de la Nature, il existe une réalité ultime qui dans son essence, est insondable et inconnaissable et qui pourtant se manifeste à travers des phénomènes récurrents d’une régularité constante : par exemple le soleil se lève et se couche.

    Les Chinois comprirent que la nature exigeait un équilibre entre 2 polarités pour pouvoir exister, ils appelèrent cela le principe du Yin et du Yang ou Tai-Chi.

    Le sens littéral de Taï est Extrême, Grand ou Suprême ; Chi veut dire Ultime ou Polarité. Si l’énergie primitive est intangible, selon les lois de la nature, elle s’exprime aussi dans le domaine physique par la pratique du Taï-chi-chuan, Chuan signifiant contrôle.

    Le Taï-Chi-Chuan est le processus qui conduit à l’édification de l’énergie intérieure ou chi et entraîne en définitive le développement de l’esprit.
    La particularité du Taï-chi-chuan est que, contrairement à d’autres arts martiaux, l’accent n’est pas mis sur le travail musculaire mais sur un travail intérieur du souffle, de l’énergie et de l’esprit, le Chi.

    Alain Jacob

  • Eric Fréchon

    h_9_ill_1162298_57bd_000_arp1367255.jpg Eric Fréchon, 45 ans, chef du Bristol depuis 1999, dix-huit ans après y avoir fait ses débuts comme second puis premier commis, accède au cercle restreint des chefs gratifiés par le Michelin d'un troisième macaron. Il est le seul cette année, comme en 2008 le Marseillais Gérald Passédat, ce qui donne plus de relief au choix de l'avenue de Breteuil. Cette distinction était attendue et annoncée. Il n'y a donc aucun effet de surprise. Mais elle est parfaitement justifiée, moins en raison de la proximité du Bristol et de l'Elysée, comme on a pu le dire, que de la parfaite maîtrise d'une technique que ce chef a su faire passer presque au second plan.
    Eric Fréchon a d'abord été un brillant premier sous-chef aux côtés de Christian Constant au Crillon où il a obtenu, en 1993, le titre de Meilleur Ouvrier de France. Pendant quelques années, il a décidé de voler de ses propres ailes en ouvrant La Verrière, un bistrot au pied des Buttes-Chaumont. A son retour à la tête de la grande brigade du Bristol en 1999, il a mis quelque temps à prendre ses marques. Depuis un an ou deux, il a atteint la virtuosité que les plus grands ont explorée avant lui, c'est-à-dire une cuisine vive, capable de fixer souverainement les saveurs et les arômes, dominant la technique, méfiante envers les exercices de style ou les effets de mode de la cuisine virtuelle, sans pour autant être en reste avec la modernité. Ce que l'on demande au cuisinier, c'est d'exprimer le maximum du goût d'un produit - du goût naturel - même assisté d'une technologie efficace au service d'apprêts, de cuissons, de liaisons renouvelées, et de s'effacer. Alain Chapel et Fredy Girardet hier ont défriché le terrain de cette exigence toujours actuelle.

    Normand de coeur, bien que natif de la Somme, le discret Eric Fréchon a un point commun avec Flaubert : "Etre connu n'est pas ma principale affaire, disait l'auteur de L'Education sentimentale, je vise à mieux me plaire, et c'est plus difficile..." Là est peut-être l'explication de la modestie qui a longtemps caché le talent d'Eric Fréchon. Il se révélait pourtant déjà, lorsque, invité à illustrer de ses recettes un ouvrage consacré à l'auteur de Salammbô à table, il régalait ses hôtes d'une anguille au vin rouge brûlé et au lard fumé, d'écrevisses bonne mère à la nage réduites et montées au beurre, et d'une queue de boeuf bourgeoise en hochepot.

    Le temps n'était pas si éloigné de l'époque où il servait à Robert Hue, venu en voisin à la Verrière, un plat magnifique d'huîtres de Saint-Vaast tièdes en ravigote de pied de veau. Les temps ont changé, ses voisins aussi.

    Jean-Claude Ribaut
    Source : Le Monde



  • Avoir de la repartie en toutes circonstances

    repr.jpgLe bon mot, au bon moment
    "Zut ! J'aurais dû dire cela !" Combien de fois regrettons nous a posteriori de ne pas avoir eu la bonne repartie au bon moment, d'avoir été pris de court par un mot, une attitude... ?

    Or, avoir de la repartie, cela s'apprend ! Les techniques d'improvisation utilisées au théâtre, et autour desquelles s'articule la méthode proposée dans cet ouvrage, sont d'excellents outils permettant de ne plus se laisser déstabiliser par certaines situations ou certains interlocuteurs.

    En comprenant les mécanismes de l'improvisation, et en pratiquant régulièrement les exercices proposés par l'auteure, vous apprendrez à adopter les bons réflexes au bon moment et à développer votre confiance en vous. Non pour en tirer une force, mais pour construire une relation gagnant-gagnant.

    > Au sommaire

    Prologue - Un peu d'histoire
    Vous improvisez tous les jours sans le savoir !
    Les points clés
    Apprendre en s'amusant !
    Les 10 étapes intérieures de la balade en Terre de repartie et d'Improvisation
    Quelques improvisations entre amis : les thèmes et les règles du jeu
    Epilogue - En quoi les techniques d'improvisation peuvent-elles changer la vie ?

    Séverine Denis, Avoir de la repartie en toutes circonstances, éd. Eyrolles, 2008
    120 pages Prix public : 15,00 EUR

  • Le départ négocié

    dep.jpgLa rupture négociée du contrat de travail est devenue un mode de séparation courant entre l'employeur et le salarié. Privilégiant la concertation, elle évite les risques de procédures judiciaires longues, coûteuses et à l'issue incertaine.

    Comment différencier la transaction de la rupture amiable ou de la rupture conventionnelle ?
    Quels sont leurs avantages respectifs, pour l'employeur et le salarié ?
    À quelles conditions de validité sont soumis de tels accords ?
    Quelles en sont les conséquences fiscales et sociales ?
    Ce livre, rédigé dans un style simple et accessible, agrémenté de nombreux conseils et exemples pratiques, constitue un véritable mode d'emploi pour négocier un départ dans les meilleures conditions.

    > Au sommaire

    > La rupture amiable :
    Champ d'application
    Les conditions de validité
    Contenu et effets
    Les régimes fiscal et social des indemnités de rupture amiable

    > La rupture conventionnelle :
    Fondements de la rupture conventionnelle
    Conditions de mise en oeuvre

    > La transaction :

    Définition de la transaction
    L'intérêt de formaliser une transaction
    Les conditions de forme
    Les conditions de fond
    Comment évaluer le coût d'une transaction ?
    Les effets de la transaction
    Les régimes fiscal et social de l'indemnité transactionnelle


    François Taquet, Le départ négocié, éd. Gereso, 2008
    162 Pages - Prix public : 23,00 EUR