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  • Le taux d'absentéisme des salariés progresse en France

    16,6 jours ! En 2012, le taux d'absentéisme des salariés tend à progresser. Les services n'échappent pas à ce mouvement haussier.

    L'étude du cabinet Alma Consulting Group (réalisée entre mars et mai 2013 auprès de 323 entreprises privées regroupant 315.801 salariés) est sacrément instructive. Elle révèle en effet que le BTP (2,81 % d'absentéisme) et l'industrie (3,77 % ), ont un absentéisme paradoxalement bien moins élevé que la banque (5,56 % ). Mais autre grande nouveauté de l'étude : la montée en puissance du secteur des services, dont le taux d'absence était de 5,46 % en 2012, contre 3,32 % en 2011. Au final, tous secteurs confondus, les salariés se sont absentés 16,6 jours durant l'année 2012, soit 2,6 jours supplémentaires par rapport à 2011. Cette hausse est d'autant plus surprenante que le chiffre était en baisse les trois années précédentes. Les plus de 50 ans ont le taux le plus élevé (7,58 % ), soit 27,7 jours d'absence en moyenne sur l'année. Un chiffre qui s'explique par des absences généralement de longue durée pour certains salariés malades. À l'inverse, les salariés de moins de 30 ans enregistrent un absentéisme pour maladie fréquent mais de courte durée

    Plus d'absents dans les grands groupes

    A noter que les groupes de plus de 1.000 salariés, jusque-là relativement épargnés par l'absentéisme, sont eux aussi touchés (leur taux est passé de 3,70 % à 4,66 % en une année). « Ce n'est pas la taille de l'entreprise, mais bien la taille du collectif de travail qui a un impact sur la mobilisation des collaborateurs. Il est important d'intégrer cette dimension dans les grandes organisations », explique Yannick Jarlaud, directeur du département santé et sécurité d'Alma Consulting Group.

     

    Même si il est difficile à évaluer le coût de l'absentéisme, vu l'importance des coûts indirects, la situation pèse lourd du côté des employeurs. Selon les calculs du cabinet Alma, le coût minimum (complément de salaire employeur plus coût de remplacement) s'élèverait à 7 milliards d'euros pour les entreprises privées. A cela  s'ajoutent 8,77 milliards d'euros d'indemnités journalières versées par la branche maladie-ATPM.