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  • L'emploi des cadres plie mais ne rompt pas

    emploi-apec_01.jpgOn broyait du noir ? On va peut-être se contenter de ronger notre frein. C’est que la dernière photographie de l’emploi cadre, signée par l’Apec et corroborée par nos chiffres, n’est pas si sombre que cela. Évidemment, les 11 000 entreprises interrogées par l’Agence pour l’emploi des cadres font état d’une baisse du nombre d’embauches de 17 %. C’est beaucoup, mais il faut la comparer aux 200 000 recrutements réalisés l’an passé. Une année record qui va retomber à 165 000 en 2009. Ce qui, par les temps qui courent, n’est pas si désastreux.

    En plus, toujours selon l’Agence, ce chiffre ne devrait pas diminuer et rester à ce niveau jusqu’en 2013. Jusqu’à la reprise ? Impossible de savoir si elle aura lieu cette année-là. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que d’ici là, les cols blancs sont beaucoup moins menacés que d’autres par la crise qui nous tombe sur le coin de la conjoncture. Même au niveau des licenciements, où seulement 4% des entreprises interrogées pensent tailler dans leurs effectifs de cadres.

    Mais pourquoi, dans un contexte comme celui que nous vivons, les hauts salaires seraient-ils plus épargnés que les rémunérations moins élevées ?

    Mystère et fiche de paie. On sait que les postes d’intérimaires et les CDD sont les premiers à être supprimés ou non renouvelés en cas de crise. On sait aussi que les ouvriers de production (automobile, métallurgie, etc.) sont actuellement menacés. En revanche, les cadres de ces secteurs en difficulté le sont moins. A fortiori ceux des branches moins chancelantes. Qu’ils soient commerciaux, marketeurs ou ingénieurs, ils seraient, toujours selon l’Apec, aidés par les investissements que les entreprises mettent en place, pour développer et vendre de nouveaux produits et services destinés à contourner la crise.


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    Sylvia Di Pasquale © Cadremploi.fr

  • "Rester soi-même", le retour

    BOXE.jpgRenversant. Extraordinaire. Il paraîtrait que 50 % des salariés européens adopteraient un comportement différent au travail et dans la vie privée. On se sent tout petit devant une telle révélation. Et nous qui, bêtement, pensions que nos chefs et nos collègues montraient leur véritable personnalité au boulot. Naïfs que nous sommes. Ce qui est bien, avec les cabinets de conseil en management et autres libres penseurs qui gravitent autour de l’entreprise, et mènent des recherches comme celle-là, c’est qu’ils font avancer les connaissances de l’homme. Enfin presque toujours.

    Prenons ce cabinet qui, grâce à ses antennes dans 25 pays, vient de livrer une étude intitulée « Qui dupe qui ? »*, comparant le comportement des salariés de 7 pays d’Europe. Pas rien : des mois de boulot, d’interviews, de synthèse et d’analyses à ne plus savoir où les poser, et d’ou il ressort donc, que les gens n’ont pas la même attitude avec leur boss et leurs collègues qu’avec leur conjoint, leurs enfants et leurs amis.

    Et pour bien nous faire comprendre que dans ce cabinet d’études, on cogite, on réfléchit et on conseille – même qu’on est payé pour – on a rebaptisé cette découverte majeure l’« exploration de l’impact de la désirabilité sociale sur le lieu de travail.» Pardon ? Les responsables de l’étude indiquent « qu’il s’agit d’un processus par lequel chacun tente de contrôler l’image qu’il dégage. »

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    Sylvia Di Pasquale © Cadremploi.fr – février 2009