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  • Duo de choc pour hôtels chics

    portrait-marc-nicolas1.jpgParis (75) Associés depuis 1997, Marc Hertrich et Nicolas Adnet aiment partager, échanger, dialoguer. Des qualités précieuses pour ce tandem d’architectes d’intérieur, toujours à l’écoute de ses clients, issus de l’univers de l’hôtellerie à 70 % et de la restauration à 10 %.

    Tout a commencé en 1986. Marc Hertrich, fils d’ébéniste et jeune diplômé de l’école Boulle, intègre l’agence de l’architecte Michel Boyer. Très vite, celui-ci recommande sa nouvelle recrue pour un projet d’envergure : la décoration de l’hôtel Richemond à Genève. Marc Hertrich s’émancipe et fonde son propre studio dès 1987 : J’ai eu la chance de débuter avec un projet pour un palace. J’ai découvert l’univers de l’hôtellerie de luxe et j’ai été emballé par sa démesure, son extravagance et son ouverture sur l’international.

    En 1997, Marc Hertrich croise la route de Nicolas Adnet. Membre du comité de direction de Lanvin Haute Couture, celui-ci évolue en marge des sphères de la décoration et de l’architecture. Son goût pour les matières, les couleurs et le souci du détail plaisent à Marc Hertrich. Il l’embauche en 1997. Lors du salon Equip’Hôtel de 1999, avec leur projet de restaurant “dans les nuages”, Marc Hertrich et Nicolas Adnet se font remarquer par les professionnels du secteur et sortent définitivement de l’ombre. Dans la foulée, le duo de choc imagine des tables chics pour La Gare à Paris, les restaurants Dessirier, L’Absinthe à Paris - en collaboration avec le chef Michel Rostan - ou encore le restaurant du Sofitel de Strasbourg - avec la complicité du chef Antoine Westermann. Côté hôtels, ils conçoivent les intérieurs du Sofitel de Lisbonne (Portugal), de cinq Clubs Med (au Maroc, au Mexique, à Bali et sur l’Île Maurice), du Sofitel Vieux Port à Marseille du 1835 White Palm Hôtel à Cannes, ou encore de six suites du Martinez cannois : celle des Oliviers, récompensée cette année par le Six Star Diamond Award, décerné par l’American Academy of Hospitality Sciences.


    Une vingtaine de chantiers en cours

    Ils ont ‘carte blanche’ : ils vont vite, respectent les délais et mettent un point d’honneur à ne jamais dupliquer un projet. Nous personnalisons chaque lieu en nous inspirant des cultures locales, auxquelles nous juxtaposons les dernières technologies. Il n’est pas question d’uniformisation. Le client d’un hôtel ou d’un restaurant doit savoir dans quelle région ou dans quel pays il se trouve, souligne Nicolas Adnet. Nous travaillons dans un esprit haute couture, poursuit l’ancien administratif de la maison Lanvin. Jusqu’au mobilier et autres luminaires que nous dessinons. Au Club Med d’Ixtapa, au Mexique, nous avons même imaginé les porte-savons.

    Actuellement, le carnet de commandes du studio Hertrich-Adnet affiche complet, avec une vingtaine de chantiers en cours. En l’espace de dix ans, l’équipe est passée de cinq collaborateurs à une vingtaine de salariés à temps plein. Car les projets sont lourds. À l’instar du nouveau Club Med de Valmorel, un complexe de 400 chambres et plusieurs chalets, qui ouvrira pour l’hiver 2011. Ou la rénovation de la thalasso de Quiberon, dont la réouverture est prévue au printemps 2011, l’Oberoi de Marrakech livré en 2012 ou encore cet ancien bureau de poste cannois transformé en boutique-hôtel - avec spa griffé Cinq Mondes et table sous la houlette des frères Pourcel - qui ouvrira cet automne.

    Malgré cela, Marc Hertrich et Nicolas Adnet trouvent encore le temps de chiner… Même s’ils vivent à cent à l’heure, ils ne veulent pas se couper de l’évolution des goûts et des tendances. Ils savent que ce travail en amont accentue leur singularité. Un parti pris qui séduit. La preuve : la meilleure note accordée pour la décoration par les clients du Club Med, concerne le resort d’Ixtapa.

    Source Hôtellerie-Restauration / Anne Eveillard

  • Le réseau Worldhotels lance la marque Worldhotel

    images001.jpgWorldhotels, l’un des tout premiers réseaux d’hôtels indépendants mondiaux, va devenir une marque qui sera portée par trois premiers hôtels : à Francfort dès la fin septembre, puis Munich et Hambourg.

     

    Le groupe hôtelier que dirige Robert Hornman se lance dans la franchise, avec le souhait de “préserver l’indépendance des hôtels et leurs spécificités tout en offrant des standards de qualité de haut niveau à une clientèle dont l’âge se situe entre 35 et 45 ans”. Outre la marque, la chaîne fournira des services aux gestionnaires indépendants notamment dans les domaines du management ou du marketing.

    Pour le vice-président (zone Asie/Afrique) Roland Jegge, il ne devrait pas y avoir de confusion entre un hôtel franchisé Worldhotel et les hôtels que représente le réseau Worldhotels. Aujourd’hui, celui-ci regroupe 450 établissements affiliés dans 250 destinations. Sans compter que certains vraisemblablement devraient à terme devenir aussi franchisés.
    Reste donc pour Worldhotels à étoffer son réseau pour que sa marque puisse rivaliser avec les poids lourds du secteur.

    Évelyne de Bast source L'hôtellerie-restauration

  • CIS : croissance de 8,8% de l'activité au premier semestre

    Sur le premier semestre 2010, CIS a réalisé un chiffre d'affaires de 88,4 millions d'euros en progression de 8,8%. Le spécialiste des services de restauration et d'hôtellerie à l'international a souligné que la dynamique commerciale demeurait excellente. Depuis le début de l'année CIS a régularisé de nombreux contrats (nouvelles opérations et renouvellements) pour un montant de plus de 240 millions de dollars contre 132 millions de dollars sur le 1er semestre 2009.
    Au 30 juin 2010, la structure financière du groupe demeure toujours très saine. A ce titre, CIS s'est vue attribuer par la Banque de France la cote B3+, reflétant la très bonne capacité de l'entreprise à honorer ses engagements financiers à horizon de trois ans.


    Hotellerie et loisirs
    Pour le moment, l'activité du tourisme mondial est portée par les marchés émergents, comme le Brésil, l'Inde, la Chine, la Corée ou la Malaisie. L'OMT estime que la crise économique en Europe menace la reprise du secteur, déjà très fragile. Le secteur a subi un recul de son activité de 4% l'an passé. La situation économique en Europe est d'autant plus importante que ce continent constitue le premier marché touristique mondial. L'OMT s'inquiète notamment du chômage élevé et de déficits ainsi que d'un endettement élevé en Europe. Cette organisation se veut donc « prudemment optimiste » pour l'avenir. L'OMT continue à tabler sur une croissance de 3% à 4% du tourisme en 2010 et sur un flux de 1,6 milliard de touristes internationaux dans le monde en 2020. Le secteur touristique européen a déjà subi des pertes de 1,72 milliard d'euros provoquées par l'éruption du volcan Eyjafjöll en Islande. Uniquement en France, la paralysie du transport aérien a coûté environ 500 millions d'euros à l'industrie touristique, selon le cabinet Protourisme.

     

    Source AOF

  • Tourisme. Le Grand Sud résiste

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    À fin juillet, les premières tendances montrent une stagnation du nombre de touristes, y compris dans le Grand Sud. Mais ça pourrait être pire compte tenu de la crise. Les professionnels de l'hébergement et de la restauration tablent sur un mois d'août meilleur.

    C'est la théorie du verre à moitié plein sur le thème « ça pourrait être pire ». La crise est visiblement passée par là, plombant les vacances des Français qui ont plus que jamais procédé à des coupes claires dans leur budget. Il en est dans le Grand Sud de la France comme ailleurs, avec un net intérêt pour les régions qui ont une réelle politique touristique.

    Pas plus tard que mardi, Le secrétaire d'État au Tourisme Hervé Novelli estimait que la fréquentation des touristes français et étrangers serait supérieure cet été comparé à 2009. Des vacanciers qui pourraient aussi réduire leurs dépenses. Pas besoin d'être grand clerc pour établir ce constat. Une enquête du consultant Protourisme estimait déjà début juillet que les principaux postes de restrictions budgétaires seraient les sorties au restaurant (68 %), mais aussi l'hébergement (33 %). D'après les premières tendances, celles du Comité régional du tourisme Midi-Pyrénées et des professionnels de l'hébergement et de la restauration, la région ne fait pas exception, offrant malgré tout des résultats très contrastés. L'hôtellerie de montagne a sans doute bénéficié de l'effet vélo avec le Tour de France et les randonneurs, sans parler des campings, les seuls à tirer vraiment leur épingle du jeu. Mais sur des séjours beaucoup plus brefs, confirmant ainsi la tendance de l'année dernière.

    La restauration est sans doute le secteur qui souffre le plus avec des dépenses de plus en plus restreintes. « La clientèle recherche plus que jamais la qualité au meilleur prix », explique Patrick Lévy, le directeur du CRT dont l'observatoire s'appuie sur les données des professionnels, hôteliers, gestionnaires de sites, offices du tourisme, campings…

    À mi-parcours de la saison estivale, Hervé Novelli estime entre 5 et 10 % la hausse probable de la fréquentation touristique en France, notamment grâce au retour des étrangers qui étaient peu présents en 2009. Une réalité qui vaut essentiellement pour Paris et les métropoles régionales avec une forte présence japonaise et chinoise notamment. Pour autant, Midi-Pyrénées semble bénéficier du retour des touristes anglais et néerlandais, beaucoup plus enclins à dépenser que les familles de l'Hexagone.

    Mais il est aussi un autre aspect dont on parle peu : il tient au nouveau comportement des clients soumis aux trop fortes pressions du pouvoir d'achat. « On observe des gens souvent plus agressifs, qui râlent pour tout et discutent tous les prix », rappelle Didier Arino dont la profession est d'examiner à la loupe l'évolution de nos dépenses, de nos destinations et… de nos esprits. La crise exacerberait-elle aussi notre comportement de consommateur exigeant ?


    Le chiffre : 48 %

    Foyers > Vacances. C'est la proportion de foyers qui envisageaient, début juillet, de prendre de vraies vacances. Un pourcentage qui n'a cessé de baisser d'année en année. En 2003, plus de trois Français sur cinq prenaient encore le large…

    « Selon les régions, les résultats restent très contrastés. La crise est là, surtout pour la restauration. Cette année, c'est plutôt le « jambon-beurre » et le glacier du coin… » Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme.


    Midi-Pyrénées

    À Lacave, près de Souillac, la responsable du camping La Rivière a le sourire. Et pour cause, le camping affiche complet. Cette année, les chiffres de la fréquentation sont à la hausse. Pour la responsable du camping, la crise économique explique cette progression du nombre de touristes. Elle explique : « Avec la conjoncture économique difficile, les gens se rabattent sur des modes de vacances moins onéreux ». Cette année, les Français sont plus nombreux, mais appellent à la dernière minute pour réserver. Les étrangers sont tout particulièrement au rendez-vous, notamment les Hollandais. Si les chiffres de la fréquentation sont encourageants, la responsable observe toutefois un renouveau de sa clientèle : « Certains touristes qui avaient l'habitude de louer un gîte se sont tournés vers le camping. D'autres qui avaient la caravane l'ont vendue et passent maintenant les vacances sous la tente ».

    Le sentiment n'est pas partagé par tout le monde.

    Dans les Pyrénées ariégeoises, certains hôteliers constatent un net fléchissement de la clientèle. C'est le cas dans la commune thermale d'Aulus-les-Bains : « On assiste à un déclin progressif depuis cinq ans. On travaille à un tiers de la capacité », indique Jean-François Maurette de l'hostellerie de la Terrasse.


    Languedoc-R.

    Dans l'esprit des pros du tourisme, juillet 2010 restera comme un tout petit cru. Selon l'enquête économique diligentée par le CRT, 48 % ° des entreprises annoncent une baisse du chiffre d'affaires (contre 33 % en 2009). Le phénomène est sensible dans le secteur des gîtes et des chambres d'Hôte. Il touche aussi bien l'hôtellerie traditionnelle que la restauration. « Nous sommes sur une baisse de fréquentation entre 8 et 10 % observe Jacques Mestre le président de l' UMIH, (Union des métiers de l'Industrie Hôtelière). Ces dernières saisons, les gens étaient particulièrement vigilants sur les dépenses. Aujourd'hui, ils avouent ouvertement qu'ils ont peur de la rentrée économique. Plus regardants au restaurant, les juillettistes sont aussi devenus frileux dans les dépenses de loisirs avec une recherche accrue des activités gratuites ou peu coûteuses. Le phénomène est massivement observé en secteur de montagne (70 % des résultats à la baisse) mais aussi dans la zone littorale pourtant considérée comme l'Eldorado où le jet ski régresse. Dans ce contexte morose, locations fluviales, tourisme urbain et l'hôtellerie de Plein Air haut de Gamme maintiennent leur activité. Pour le mois d'août les réservations sont excellentes et les prévisions de septembre prometteuses.


    Aquitaine

    Présidente du syndicat de l'hôtellerie de plein air dans les Landes, Marie-Françoise Dagréou note avec enthousiasme une hausse de la fréquentation de 4 à 15 % selon les campings.

    Si la tendance générale est meilleure que l'année dernière avec des campings partout complets, elle précise toutefois : « Les touristes sont certes plus nombreux mais ils consomment moins ». Elle poursuit : « Au niveau de l'hébergement, les chiffres sont meilleurs, en revanche il y a un fléchissement certain au niveau de la restauration ». Selon Marie-Françoise Dagréou, les touristes évitent le superflu. Moins de sorties au restaurant, moins de dépenses pour les activités sportives ou les loisirs… la crise est passée par là.

    Cette année, la clientèle étrangère, plus fortement frappée par la crise économique, est moins nombreuse dans les Landes contrairement aux touristes français. Si les touristes font attention à toutes leurs dépenses, ils ne semblent pas avoir rogné sur le temps de vacances. Bien au contraire. Dans les Landes cette saison, les touristes réservent le plus souvent pour deux semaines contre une semaine en moyenne en 2009. Des réservations qui ont d'ailleurs été passées beaucoup plus tôt dans l'année, dès le mois de janvier.

     

    Source La Dépêche.fr