Qui a dit que papoter au travail était une perte de temps ? Ce hobby est au contraire une activité hautement vertueuse. Déstressant et générateur de liens humains, le papotage peut être un atout pour l'entreprise et servir au management des équipes. C’est un chercheur tout ce qu’il y a de plus sérieux qui le dit. Parlez-en à la machine à café…
Voilà qui devrait faire jaser. Le papotage est bon pour la santé... de l'entreprise. C'est en tous cas ce que tendent à prouver les travaux de Grant Michelson, directeur de recherche et enseignant en management des ressources humaines à Audencia, l’école de management de Nantes. Depuis 2000, ce spécialiste de la papote étudie les répercussions de la communication informelle sur le management de l'entreprise. Et fait tomber les idées reçues.
Les bruits de couloirs, pouls de l'entreprise
Premier poncif à abattre : le patron n'est pas celui qui a le plus d'influence (mais ne le répétez pas au mien...). « Les personnes les plus importantes d'une organisation sont celles qui entendent le plus de papotages, explique Grant Michelson, parce qu'elles sont de précieux filtres d'information. » Écouter les bruits de couloir n'est donc pas anodin et peut permettre de se situer très vite dans la dynamique d'une entreprise... A condition de savoir jouer serré.
Impossible à contrôler
« Le papotage, décrit le chercheur, est une forme d'échange entre deux personnes à propos d'une autre personne. Il est souvent privé et discret et comporte tout autant d'attraits que de dangers. » Présent depuis toujours dans toutes les organisations humaines, il est aussi impossible à interdire qu'à contrôler. « Il est plus facile de détourner le cours d'une rivière que de faire cesser les papotages, s'amuse Grant Michelson. Si vous essayez, les gens trouveront toujours une autre méthode pour discuter des autres... » D'où la naissance de MSN ou autre méthode subversive de bavardages écrits. « Ceci dit, reprend le spécialiste, par écrit, les gens font plus attention à ce qu'ils disent. La parole, elle, est plus spontanée et plus libre car elle ne laisse pas de traces. »
Crever l'abcès de manière informelle
Pas d'inquiétudes, donc : la machine à potins n'est pas prête de s'arrêter. Et tant mieux, car, malgré sa mauvaise réputation, le papotage ne manque pas de vertu. « C'est un moyen d'établir des relations de confiance et de solidarité dans une équipe, détaille Grant Michelson. On tisse des liens en se racontant des sortes de secrets. C'est aussi une façon informelle de se plaindre très utilisée. On cherche ainsi des solutions auprès d'autres collègues ou, tout simplement, on crève l'abcès. Il permet donc souvent de gérer son stress. »
Le commérage pour tester une nouvelle idée
Le commérage peut même s'élever au rang de pratique managériale ! « Les dirigeants peuvent s'en servir pour tester de nouvelles idées ou préparer le terrain à certaines annonces difficiles à faire entendre, comme la non-revalorisation des salaires lors d'une année peu faste. Il suffit juste de penser à voix haute en s'assurant de la présence d'une oreille indiscrète. » Traître comme façon de faire ? « C'est surtout une méthode un peu risquée. Si le pot au rose est découvert, on risque de perdre toute crédibilité... mais de temps à autre, ça peut servir. »
Induire le papotage dans le recrutement
Plus judicieux pour encourager les pipelettes à la symbiose des équipes, la politique de recrutement. « Il peut être intéressant d'embaucher des personnes qui auront des facilités à communiquer avec les autres et qui encourageront tout de suite la confiance dans l'équipe. » Le papotage viendra alors de lui-même, une fois la machine à café installée.
Des lieux clos pour favoriser les secrets
« La machine à café ? Surtout pas !, s'insurge Grant Michelson. Il y a toujours du monde à y passer et on risque d'être surpris en pleine confidence. » A bas, donc, les open-spaces et autres halls d'échanges ! Le papotage demande l'intimité. « Plus vous avez de portes dans une entreprise, plus vous pouvez être sûr qu'on y discute. Surtout quand les portes sont fermées. » D'autant plus que ça, c'est la porte ouverte à tous les potins.
Tiphaine Reto © Cadremploi.fr
françois simon
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Le papotage & autre bruit de couloir
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A.J. CONSEIL se met à l’heure espagnole
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290/AML Directeur adjoint Hôtel 4*
290/AML Directeur adjoint Hôtel 4* PARIS RIVE GAUCHE
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Le goût & le pouvoir
Tout commence autour d’une bouteille de vin blanc mystérieusement défectueuse, que Jonathan Nossiter, cinéaste cosmopolite amoureux du vin (ou globe-trotter œnologue amoureux du cinéma) rapporte un beau jour à son caviste parisien préféré. C’est le point de départ d’un long voyage et d’une intense réflexion autour de cet objet si particulier qu’est le vin. Nossiter visite les caves et les plus grandes tables de Paris, nous convie à une dégustation à l’aveugle dans le sud du Brésil, et nous emmène surtout à la rencontre des vignerons de la Bourgogne, ahurissants personnages, farouches paysans et vrais seigneurs de la vigne. De rêveries proustiennes en dialogues sur le vif autour d’un gargantuesque repas, de réminiscences cinématographiques en plongées au cœur du fameux terroir français, de coups de gueule contre les « critiques de vin » en pâmoisons devant les plus belles bouteilles, une question en forme de fil rouge : Comment parler du vin ? Dans ce liquide « divin » autant que terrien, insaisissable et saisissant, Nossiter voit la quintessence de notre humanité, de notre mémoire, de notre identité. Mais le vin est aussi, en ces temps de mondialisation, un enjeu politique et culturel majeur. Enjeu de toutes les passions, de tous les snobismes, de toutes les rivalités – enjeu de tous les pouvoirs. C’est à la recherche de ce Graal (in vino veritas) que nous entraîne ce livre pareil à nul autre, profond et léger comme un Gevrey-Chambertin 2004 – ou comme certaine mystérieuse bouteille de vin blanc&hellip.
Jonathan Nossiter, le goût & le pouvoir, éd. Grasset. Octobre 2007, 18,53€