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Le Ritz ferme ses portes pour deux ans de travaux

 Alors que la concurrence fait rage et va encore s’intensifier sur le marché des palaces parisiens, l’hôtel haut de gamme de la Place Vendôme met la clef sous la porte pour cause de rénovation. Une remise au goût du jour dont le montant s’élève à 140 millions d’euros.


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Mieux vaut tard que jamais ! Voilà des années en effet que la rumeur d’une fermeture imminente de l’hôtel mythique de la Place Vendôme, Le Ritz, va bon train dans les coulisses de l’hôtellerie de luxe parisienne. Depuis le mercredi 1er août 2012, le « rêve » est devenu réalité. L’établissement parisien, propriété du milliardaire égyptien Mohamed Al Fayed, a enfin fermé ses portes pour cause de travaux. La dernière rénovation remonte à 1979. Alors autant dire que cette adresse a besoin cette fois-ci d’une sacrée cure de jouvence pour se remettre au goût du jour. En fait, les travaux devraient durer deux ans, la réouverture du Ritz étant programmée «pour l’été 2014 ». Quelque 140 millions d’euros sont investis dans la restauration de la bâtisse qui verra notamment la création d’un restaurant avec verrière mobile ainsi que le rajeunissement de toutes les chambres et autres parties communes et la mise en place des dernières technologies.  Au terme de ces vingt-quatre mois de rénovation, la direction de l’hôtel espère bien décrocher la mention « palace ».


Peninsula en 2013

Une mention, qui lui a certes été refusée l’an passé, mais que ses concurrents tels le Meurice, le Plaza Athénée ou bien encore Le Bristol arborent tous déjà royalement ! Compte tenu de sa localisation et de son histoire, Le Ritz se devait donc d’agir au plus vite pour ne pas perdre de parts de marché. Au hit-parade des palaces parisiens, les places sont chères ! D’autant que l’hôtellerie de prestige a vu son parc augmenter sensiblement au cours des dernières années. En moins de six ans, la capitale s’est ainsi dotée du : Fouquet’s, du Mandarin Oriental, du Shangri-La et du Raffles Royal-Monceau. En 2007, l’Etat français a également cédé au Qatar l’ancien centre de conférences internationales de l’avenue Kléber qui sera exploité sous l’enseigne Peninsula en 2013.


Le luxe, ça se mérite !

Et la liste se poursuit avec le très attendu hôtel de Luxe du groupe LVMH, prévu sur le site de La Samaritaine. Sans oublier le projet des investisseurs qataris qui souhaitent implantés un hôtel sous la marque Harrods à Paris. A ce rythme-là, et ce malgré l’émergence d’une nouvelle clientèle en provenance de pays émergents (Russie, Brésil, Inde, Chine), les patrons des hôtels de luxe parisiens ne vont guère avoir le temps de chômer. La preuve : le Crillon s’apprête à fermer lui aussi durant deux ans tandis que le Plaza Athénée peaufine ses extensions. Le Prince de Galles se refait en ce moment même une « beauté ». Le luxe, ça se mérite !

 

 

 

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