Structure d’accueil de la Charte de la parentalité, l’observatoire de la parentalité en entreprise était officiellement lancé le 20 novembre 2008. Ses missions consistent à inciter les entreprises attentistes à signer la charte et à accompagner celles déjà signataires dans des démarches innovantes.
« Les sociétés européennes souhaitent concilier le bien être social et la réussite économique. Mais il y a encore du travail pour réenchanter la valeur travail tout un assurant un certain équilibre aux salariés », commence Jérôme Ballarin, président de l’observatoire de la parentalité en entreprise. Des entreprises comme Carrefour, Ernst & Young, Areva ou encore HR Valley - dont Jérôme Ballarin est le directeur associé - sont d’ores et déjà adhérentes de ce nouvel observatoire. Et les entreprises de toutes tailles sont les bienvenues.
D’autre part, « il s’agit clairement d’un instrument d’émulation, plus que de coercition », soutient Jérôme Ballarin. Comprenez que l’observatoire n’a pas vocation à sanctionner les entreprises qui ne respecteraient pas leurs engagements. Il s’agit surtout de les inciter et de leur donner les moyens de mettre en œuvre des politiques efficaces en la matière.
Trois missions principales
Concrètement, l’observatoire remplit trois missions. La première consiste à inciter un plus grand nombre d’entreprises à signer la charte de la diversité. Lancée le 11 avril 2008, celle-ci a déjà été signée par 30 entreprises, plus 35 le jour du lancement de l’observatoire. « Ce qui fait un million de salariés désormais concernés », ajoute le président. Celui-ci précise également que la signature de la charte n’est pas nécessaire pour rejoindre l’observatoire. Cela peut également être un moyen d’encourager les entreprises encore frileuses.
La deuxième mission de cette association loi 1901 sera d’animer des échanges de bonnes pratiques entre les entreprises. Pour ce faire, le site de l’observatoire accueillera des textes, voire des vidéos, présentant ces pratiques. L’association organisera également des groupes de travail thématiques.
Enfin, si l’observatoire n’a pas une vocation coercitive, il contrôlera néanmoins la mise en œuvre d’actions concrètes de la part des employeurs signataires.
Un baromètre de la parentalité en entreprise
Ces actions sont de différents ordres : aménager le télétravail pour accentuer la présence parentale au domicile, recruter des femmes enceintes, dédramatiser les absences liées à la maladie d’un enfant ou encore ne pas freiner les processus de carrière de salarié(e)s parents ou en phase de le devenir.
En termes de moyens, l’observatoire ne compte pas en rester là. Son président envisage la publication d’un baromètre de la parentalité en entreprise. « Dans un premier temps, il sera confidentiel, pour donner un benchmark aux entreprises », note-t-il. L’européanisation de la démarche est également à l’étude. Doté d’un comité scientifique composé d’experts (sociologues, économistes, politiques), l’observatoire pourrait également aboutir à la publication de colloques sur le sujet. De quoi donner des idées aux entreprises intéressées.
Brice Ancelin - source Focus RH
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Pierre Gagnaire et Hélène Darroze, élus ‘Français of the Year’ à Londres
Pour la seconde édition de l’élection des "Français of the Year", ce sont Pierre Gagnaire (restaurant Sketch) et Hélène Darroze (The Connaught), qui ont été distingués respectivement dans la catégorie ‘Chef’ et ‘étoile montante’. Le 26 novembre 2008, ils ont reçu leur prix des mains de Maurice Gourdault-Montagne, Ambassadeur de France à Londres, dans les locaux de la maison du Languedoc-Roussillon, région dont est originaire Laurent Feniou, banquier expatrié à Londres depuis 13 ans, et initiateur de l’évènement.
Les autres français honorés sont : Arsène Wenger (Entraîneur du club de foot d’Arsenal), Eva Green (Actrice), Nicole Farhi (créatrice de mode), Jean-François Cecillon (ex-PDG d’Emi Music International), Yoël Zaoui (Goldman Sachs), Anne Brugière (chanteuse).
Cette année 4000 membres de la communauté française au Royaume-Uni ont voté par internet pour cette élection.
En 2008, c’est Pascal Aussignac, chef étoilé du Club Gascon qui avait été élu "Français of the Year" -
LMDT lance un portail dédié au management de transition
Le portail dédié au management de transition sera lancé officiellement en janvier 2009. L’objectif de LMDT (Le Manager De Transition), société éditrice du site, consiste à la fois à informer les managers de transition sur leur secteur d’activité, les entreprises sur cette pratique et à mettre en relation managers de transition et entreprises par l’intermédiaire de cabinets de recrutement.
« La mangement de transition est un métier encore mal connu, estime Dominique Hervieu, fondateur du portail LeManagerDeTransition.com, en particulier des PME. » C’est donc pour informer les entreprises et les managers sur cette profession qu’il a lancé son portail. Assuré par d’anciens cadres de direction expérimentés, le management de transition vise à piloter des projets complexes, comme le management opérationnel de changement, ou remplacer un cadre dirigeant indisponible.
Accessible à toutes les entreprises, quelque soit leur taille, LMDT se propose de mettre en relation les entreprises et les managers de transition, mais pas de façon directe. L’originalité du portail tient donc dans son mode de mise en relation.
Une relation triangulaire
Concrètement, LMDT crée son propre vivier national de managers de transition indépendants. En parallèle, il cible un certain nombre de cabinets de recrutement. « Pour pouvoir avoir accès aux profils que nous sélectionnons, ces cabinets devront adhérer au portail (pour un tarif annuel compris entre 250 et 1 000 euros, selon le chiffre d’affaire du cabinet), comme ils peuvent l’être à d’autres sites emploi », précise Dominique Hervieu. Les cabinets seront chargés de définir les besoins précis de l’entreprise et les chargés de recrutement de LMDT fournissent alors les profils adéquats au cabinet en fonction de sa demande. Le cabinet n’a donc pas un accès direct au vivier.
De leur côté, les entreprises peuvent choisir entre les différents cabinets inscrits sur le site pour engager une démarche de recrutement. LMDT s’engage de son côté à trouver le profil du manager adéquat sous 10 jours.
Un rôle informatif
Le second objectif de ce portail est d’apporter un certain nombre d’informations sur le métier de manager de transition. Côté entreprises, celles-ci peuvent se faire une idée des tarifs, des profils des candidats et des missions qu’ils sont à même de remplir.
Côté candidats, ils peuvent y trouver toutes les informations relatives à leur (futur) métier, leur statut et leur secteur d’activité. Dominique Hervieu entend, par exemple, faire réaliser une enquête sur l’avenir du management de transition.
En termes d’objectifs, le fondateur du portail souhaite atteindre 25 à 50 missions au cours de l’année 2009 et fidéliser 50 à 80 cabinet partenaires, pour un vivier de 80 managers. Un objectif qui se veut avant tout réaliste et raisonnable.
Brice Ancelin -source Focus RH
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Un reseau pour l'égalité des chances
<strong>Lancé en février 2007, le Réseau national des entreprises pour l’égalité des chances dans l’éducation nationale vise à renforcer, voire créer, le lien entre les entreprises et les écoles. Mais pas n’importe quelles écoles. L’association vise en priorité les élèves et les étudiants qui n’ont pas accès aux grandes entreprises.
« Nous sommes le réseau de ceux qui n’en ont pas », explique Alexandre Varlet, délégué général du Réseau national des entreprises pour l’égalité des chances dans l’éducation nationale. Lancé pour soutenir la charte d’engagement des entreprises au service de l’égalité des chances, le réseau regroupe 70 entreprises. « Toutes des grandes entreprises, à l’exception de deux PME, quatre associations et deux fondations », précise Alexandre Varlet. Parmi les membres du Conseil d’administration, siègent des groupes comme Eiffage, EADS, BNP Paribas, La Poste...
Toutes ces entreprises sont signataires de la charte. Il s’agit d’une condition préalable indispensable pour adhérer à l’association. Et le réseau veille. Cette année, une entreprise sortira de l’organisation. « Nous avons constaté qu’elle ne menait pas d’action et se servait de la charte pour promouvoir sa marque », relève le délégué général. Une attitude plutôt éloignée des préoccupations du réseau.
Tutorat, bourses et stages
Côté entreprises, celui-ci vise trois objectifs. Le premier consiste à créer un lien entre les entreprises et les écoles, via des stages de quelques jours pour les élèves du collège, ou plus longs pour les étudiants, des visites d’entreprises etc. Le délégué général appuie : « Certains étudiants de Nanterre n’ont pas accès aux stages des entreprises de La Défense, alors qu’ils habitent et étudient juste à côté. Avec nous, cela devient possible. »
Le deuxième objectif est de faire connaître aux enseignants les opportunités qu’offrent les grandes entreprises, comme le tutorat, les bourses, les stages... Ce sont souvent ces mêmes enseignants qui gèrent ensuite les relations écoles/entreprises.
Enfin, le troisième but de l’association est de stimuler le partage de bonnes pratiques, entre les entreprises, via la diffusion d’informations sur les expériences des structures membres du réseau : les méthodes, les freins, les coûts...
Acquérir savoir-faire et savoir-être
Côté étudiants, l’association organise de nombreux événements. A titre d’exemple, mi-décembre, plusieurs écoles de police accueilleront des jeunes pendant trois semaines. Alexandre Varlet note : « Ces jeunes ont envie de s’insérer, mais ils n’ont pas les bons codes. Il s’agit de les aider à acquérir certains savoir-faire et savoir-être. »
Un forum dédié à l’égalité des chances dans les universités a également été lancé, initialement auprès de Paris VIII et Paris XIII. Cette année, il concernera une dizaine d’universités sur toute la France. Au programme : information des équipes pédagogiques et des étudiants, ateliers autour de la rédaction du CV, de la lettre de motivation et mise en ligne des CV sur une CVthèque.
L’an dernier, à travers son activité, l’association a touché près de 10 000 collèges et lycées, 3 000 étudiants et 800 enseignants. Cette année, elle espère bien toucher de 3 500 à 5 000 étudiants. Une hausse d’activité qu’Alexandre Varlet aimerait voir accompagnée par une hausse du nombre d’entreprises adhérentes au réseau.
Source Brice Ancelin - Focus RH