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Job - Page 12

  • Le Plaza Athénée prix Coup de Cœur des Etoiles du Tourisme

    2573540.jpgLe Plaza Athénée remporte le prix Coup de Cœur des Etoiles du Tourisme Présidée par Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme et des Services, la cérémonie de remise des Etoiles du Tourrisme 2008 s’est déroulée aux Folies Bergères le 29 octobre.
    Une opération initiée en partenariat par le magazine Le Point et Maison de France. Le Plaza Athénée à Paris a remporté le prix Coup de Cœur pour son action « Palacité ». Le palace de l’avenue Montaigne a décidé de recruté des jeunes non qualifiés habitant en Seine-Saint-Denis (93). Un programme a été mis en place avec le Conseil Régional d’Ile-de-France pour former les nouvelles recrues aux métiers de l’hôtellerie. Le Meurice qui fait également partie de la Dorchester Collection a également participé au projet. Et au mois d’avril dernier ce sont 45 jeunes qui ont été formés, soit 560 heures dont 140 de pratique dans l’un des deux hôtels. 20 ont été retenus et 16 sont aujourd’hui commis de cuisine ou commis de rang.

  • Les chiffres de l’expatriation

    Les Français qui succombent à l’appel de l’étranger sont chaque année plus nombreux. Quelles sont leur destination de prédilection ? Combien gagnent-ils ? En quelle langue travaillent-ils ? éclairage en quelques chiffres.

    RTEmagicC_2M_copie_03_jpg.jpgC’est l’estimation du nombre de Français expatriés dans le monde. Ils sont environ 1,4 million à être inscrits sur le registre de recensement officiel mais l’enregistrement n’étant pas obligatoire le ministère des Affaires étrangères pense qu’ils sont plus nombreux. 32 % habitent en Europe occidentale, 25 % sont en Asie ou en Océanie, 21 % vivent en Amérique du Nord.

    RTEmagicC_18_04_jpg.jpgC’est le rang occupé par la Chine dans le classement des pays de résidence des Français inscrits au registre mondial (chiffres 2006). La Suisse, les Etats-Unis, le Royaume-Uni sont les trois premières destinations de nos expatriés.

    RTEmagicC_bac3_copie_04_jpg.jpgou plus, C’est le niveau d’étude de 13 % des expatriés. Ils ont majoritairement fait des études courtes : 79 % sont titulaires d’un diplôme Bac + 1 ou 2.


    RTEmagicC_4__copie_02_jpg.jpgC’est le taux de croissance annuelle de la population d’expatriés français dans le monde. Une tendance continue depuis une dizaine d’années.

    RTEmagicC_60_KE_copie_03_jpg.jpgC’est la rémunération de 23 % des expatriés. Et ils sont 31 % à gagner entre 30 000 et 60 000 €.


    RTEmagicC_1__copie_07_jpg.jpgC’est le taux de chômage de la population expatriée. Un chiffre bien en dessous de la moyenne nationale.

    RTEmagicC_50___01_jpg.jpgC’est la proportion des séjours dits « professionnels » soit à l’initiative de l’employeur, soit à l’issue d’une recherche individuelle.

    RTEmagicC_77__copie_03_jpg.jpgC’est la proportion des expatriés qui affirment bien maîtriser la langue de travail locale. Quand on souhaite exercer sa profession à l’étranger, la maîtrise de l’anglais s’avère bien sûr indispensable.

    Source: Ministère des Affaires étrangères

  • Le papotage & autre bruit de couloir

    bruit_couloir.jpgQui a dit que papoter au travail était une perte de temps ? Ce hobby est au contraire une activité hautement vertueuse. Déstressant et générateur de liens humains, le papotage peut être un atout pour l'entreprise et servir au management des équipes. C’est un chercheur tout ce qu’il y a de plus sérieux qui le dit. Parlez-en à la machine à café…


    Voilà qui devrait faire jaser. Le papotage est bon pour la santé... de l'entreprise. C'est en tous cas ce que tendent à prouver les travaux de Grant Michelson, directeur de recherche et enseignant en management des ressources humaines à Audencia, l’école de management de Nantes. Depuis 2000, ce spécialiste de la papote étudie les répercussions de la communication informelle sur le management de l'entreprise. Et fait tomber les idées reçues.

    Les bruits de couloirs, pouls de l'entreprise

    Premier poncif à abattre : le patron n'est pas celui qui a le plus d'influence (mais ne le répétez pas au mien...). « Les personnes les plus importantes d'une organisation sont celles qui entendent le plus de papotages, explique Grant Michelson, parce qu'elles sont de précieux filtres d'information. » Écouter les bruits de couloir n'est donc pas anodin et peut permettre de se situer très vite dans la dynamique d'une entreprise... A condition de savoir jouer serré.


    Impossible à contrôler

    « Le papotage, décrit le chercheur, est une forme d'échange entre deux personnes à propos d'une autre personne. Il est souvent privé et discret et comporte tout autant d'attraits que de dangers. » Présent depuis toujours dans toutes les organisations humaines, il est aussi impossible à interdire qu'à contrôler. « Il est plus facile de détourner le cours d'une rivière que de faire cesser les papotages, s'amuse Grant Michelson. Si vous essayez, les gens trouveront toujours une autre méthode pour discuter des autres... » D'où la naissance de MSN ou autre méthode subversive de bavardages écrits. « Ceci dit, reprend le spécialiste, par écrit, les gens font plus attention à ce qu'ils disent. La parole, elle, est plus spontanée et plus libre car elle ne laisse pas de traces. »

    Crever l'abcès de manière informelle

    Pas d'inquiétudes, donc : la machine à potins n'est pas prête de s'arrêter. Et tant mieux, car, malgré sa mauvaise réputation, le papotage ne manque pas de vertu. « C'est un moyen d'établir des relations de confiance et de solidarité dans une équipe, détaille Grant Michelson. On tisse des liens en se racontant des sortes de secrets. C'est aussi une façon informelle de se plaindre très utilisée. On cherche ainsi des solutions auprès d'autres collègues ou, tout simplement, on crève l'abcès. Il permet donc souvent de gérer son stress. »

    Le commérage pour tester une nouvelle idée

    Le commérage peut même s'élever au rang de pratique managériale ! « Les dirigeants peuvent s'en servir pour tester de nouvelles idées ou préparer le terrain à certaines annonces difficiles à faire entendre, comme la non-revalorisation des salaires lors d'une année peu faste. Il suffit juste de penser à voix haute en s'assurant de la présence d'une oreille indiscrète. » Traître comme façon de faire ? « C'est surtout une méthode un peu risquée. Si le pot au rose est découvert, on risque de perdre toute crédibilité... mais de temps à autre, ça peut servir. »

    Induire le papotage dans le recrutement

    Plus judicieux pour encourager les pipelettes à la symbiose des équipes, la politique de recrutement. « Il peut être intéressant d'embaucher des personnes qui auront des facilités à communiquer avec les autres et qui encourageront tout de suite la confiance dans l'équipe. » Le papotage viendra alors de lui-même, une fois la machine à café installée.

    Des lieux clos pour favoriser les secrets

    « La machine à café ? Surtout pas !, s'insurge Grant Michelson. Il y a toujours du monde à y passer et on risque d'être surpris en pleine confidence. » A bas, donc, les open-spaces et autres halls d'échanges ! Le papotage demande l'intimité. « Plus vous avez de portes dans une entreprise, plus vous pouvez être sûr qu'on y discute. Surtout quand les portes sont fermées. » D'autant plus que ça, c'est la porte ouverte à tous les potins.

    Tiphaine Reto © Cadremploi.fr

  • Travail jusqu'à 70 ans

    emploi-senior-teletravail-2222022_1378.jpgLe joli tollé que voilà. Ainsi, nos vaillants députés, mus par un besoin irrépressible de voter, même par un petit matin blême de Toussaint, nous ont-ils concocté un amendement qui courrouce opposition et syndicats. Et que dit-il ? Que « les salariés qui le souhaitent pourront prolonger leur activité au-delà de 65 ans sous réserve d’en avoir préalablement manifesté l’intention auprès de leur employeur et dans la limite de cinq années ». Bref, que tout le monde pourra bosser jusqu’à 70 ans, s’il le souhaite.

    Un simple amendement ajouté au projet de loi sur le financement de la Sécu et voté en première instance qui secoue le Landerneau depuis trois jours. Au point que certains, un peu dans le brouillard, ont cru que l’âge de la retraite avait tout simplement été repoussé de dix ans. Xavier Bertrand en a même interrompu son week-end chrysanthème pour s’en venir expliquer que, pas du tout. Et que tout cela restera au bon vouloir des gens. Soit, soit. On veut bien. Et c’est vrai que ceux qui râlent aujourd’hui et hurlent, courroucés, que les avantages sociaux sont foulés du pied, sont peut-être les mêmes qui hurlaient, il y a quelques années, lorsque le professeur Luc Montagné, aujourd’hui nobellisé, a été obligé de s’exiler aux Etats-Unis pour pouvoir travailler après 65 ans. On peut aussi interdire à Claude Chabrol, Charles Aznavour ou Jeanne Moreau (tous trois ont allégrement dépassé les 70 ans) de sévir. Soit. Il est vrai également, que l’argument qui voudrait que le volontariat de cette mesure ne soit qu’un leurre est légèrement fallacieux. Les cas relevés de harcèlement exercé par des patrons pour que leurs seniors restent en fonction jusqu’à 65 ans ne sont pas pléthores. Au contraire.

    Mais alors, pourquoi tout le monde semble si gêné aux entournures par cet amendement ? Pourquoi le programmer en catimini dans une Assemblée quasi déserte, à l’aube d’un jour férié ? Pourquoi ne pas expliquer le texte au grand jour et au 20 heures ? Cet articulet fait peur à ceux là même qui l’ont rédigé. Pas pour ce qu’il met en branle, ni même pour ses conséquences. Mais parce que tout ce qui touche à la retraite, de près ou de loin, conduit à la même conclusion. A savoir l’effondrement inéluctable du système de répartition. Le nombre d’annuités va s’allonger et le nombre de chanceux qui toucheront leur cagnotte au complet va diminuer. La faute à qui ? Ni à la gauche et pas plus à la droite, juste à la démographie.

    Quant à la privatisation du système, avec cotisations à la clé via des organismes privés qui s’en vont boursicoter, on vient de comprendre où ça pouvait mener : à des fonds de pension au bord de la faillite du côté de Wall Street. Alors, que faire ? Le débat est désormais ouvert. Une ouverture qui a été menée d’une manière super courageuse, avec une transparence inouïe. Au vu et au su de tout le monde. Lors d’un petit matin blême, à l’aube d’un jour férié, par une petite dizaine de députés, au cours d’un vote discret et furtif. Comme un vote honteux.

    Sylvia Di Pasquale © Cadremploi.fr