Les M(eilleurs) O(uvriers) de F(rance) maîtres d’hôtel montent une association.
L'AMHMOF, association des maîtres d'hôtel meilleur ouvrier de France, vient de voir le jour. Son objectif : promouvoir le métier et susciter des vocations. La première assemblée générale de l'association se tiendra le 15 novembre prochain au lycée René Auffray de Clichy, en région parisienne, où se trouve également domicilié le siège social de l'AMHMOF. Un premier pas qui devrait déterminer le bureau et les premières actions. À suivre. Contact pour l'instant, uniquement, par email
A.J. Conseil - Page 37
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ANMHOF - association des maîtres d'hôtel meilleur ouvrier de France
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Le Plaza Athénée prix Coup de Cœur des Etoiles du Tourisme
Le Plaza Athénée remporte le prix Coup de Cœur des Etoiles du Tourisme Présidée par Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme et des Services, la cérémonie de remise des Etoiles du Tourrisme 2008 s’est déroulée aux Folies Bergères le 29 octobre.
Une opération initiée en partenariat par le magazine Le Point et Maison de France. Le Plaza Athénée à Paris a remporté le prix Coup de Cœur pour son action « Palacité ». Le palace de l’avenue Montaigne a décidé de recruté des jeunes non qualifiés habitant en Seine-Saint-Denis (93). Un programme a été mis en place avec le Conseil Régional d’Ile-de-France pour former les nouvelles recrues aux métiers de l’hôtellerie. Le Meurice qui fait également partie de la Dorchester Collection a également participé au projet. Et au mois d’avril dernier ce sont 45 jeunes qui ont été formés, soit 560 heures dont 140 de pratique dans l’un des deux hôtels. 20 ont été retenus et 16 sont aujourd’hui commis de cuisine ou commis de rang. -
Les chiffres de l’expatriation
Les Français qui succombent à l’appel de l’étranger sont chaque année plus nombreux. Quelles sont leur destination de prédilection ? Combien gagnent-ils ? En quelle langue travaillent-ils ? éclairage en quelques chiffres.
C’est l’estimation du nombre de Français expatriés dans le monde. Ils sont environ 1,4 million à être inscrits sur le registre de recensement officiel mais l’enregistrement n’étant pas obligatoire le ministère des Affaires étrangères pense qu’ils sont plus nombreux. 32 % habitent en Europe occidentale, 25 % sont en Asie ou en Océanie, 21 % vivent en Amérique du Nord.
C’est le rang occupé par la Chine dans le classement des pays de résidence des Français inscrits au registre mondial (chiffres 2006). La Suisse, les Etats-Unis, le Royaume-Uni sont les trois premières destinations de nos expatriés.
ou plus, C’est le niveau d’étude de 13 % des expatriés. Ils ont majoritairement fait des études courtes : 79 % sont titulaires d’un diplôme Bac + 1 ou 2.
C’est le taux de croissance annuelle de la population d’expatriés français dans le monde. Une tendance continue depuis une dizaine d’années.
C’est la rémunération de 23 % des expatriés. Et ils sont 31 % à gagner entre 30 000 et 60 000 €.
C’est le taux de chômage de la population expatriée. Un chiffre bien en dessous de la moyenne nationale.
C’est la proportion des séjours dits « professionnels » soit à l’initiative de l’employeur, soit à l’issue d’une recherche individuelle.
C’est la proportion des expatriés qui affirment bien maîtriser la langue de travail locale. Quand on souhaite exercer sa profession à l’étranger, la maîtrise de l’anglais s’avère bien sûr indispensable.
Source: Ministère des Affaires étrangères -
Le papotage & autre bruit de couloir
Qui a dit que papoter au travail était une perte de temps ? Ce hobby est au contraire une activité hautement vertueuse. Déstressant et générateur de liens humains, le papotage peut être un atout pour l'entreprise et servir au management des équipes. C’est un chercheur tout ce qu’il y a de plus sérieux qui le dit. Parlez-en à la machine à café…
Voilà qui devrait faire jaser. Le papotage est bon pour la santé... de l'entreprise. C'est en tous cas ce que tendent à prouver les travaux de Grant Michelson, directeur de recherche et enseignant en management des ressources humaines à Audencia, l’école de management de Nantes. Depuis 2000, ce spécialiste de la papote étudie les répercussions de la communication informelle sur le management de l'entreprise. Et fait tomber les idées reçues.
Les bruits de couloirs, pouls de l'entreprise
Premier poncif à abattre : le patron n'est pas celui qui a le plus d'influence (mais ne le répétez pas au mien...). « Les personnes les plus importantes d'une organisation sont celles qui entendent le plus de papotages, explique Grant Michelson, parce qu'elles sont de précieux filtres d'information. » Écouter les bruits de couloir n'est donc pas anodin et peut permettre de se situer très vite dans la dynamique d'une entreprise... A condition de savoir jouer serré.
Impossible à contrôler
« Le papotage, décrit le chercheur, est une forme d'échange entre deux personnes à propos d'une autre personne. Il est souvent privé et discret et comporte tout autant d'attraits que de dangers. » Présent depuis toujours dans toutes les organisations humaines, il est aussi impossible à interdire qu'à contrôler. « Il est plus facile de détourner le cours d'une rivière que de faire cesser les papotages, s'amuse Grant Michelson. Si vous essayez, les gens trouveront toujours une autre méthode pour discuter des autres... » D'où la naissance de MSN ou autre méthode subversive de bavardages écrits. « Ceci dit, reprend le spécialiste, par écrit, les gens font plus attention à ce qu'ils disent. La parole, elle, est plus spontanée et plus libre car elle ne laisse pas de traces. »
Crever l'abcès de manière informelle
Pas d'inquiétudes, donc : la machine à potins n'est pas prête de s'arrêter. Et tant mieux, car, malgré sa mauvaise réputation, le papotage ne manque pas de vertu. « C'est un moyen d'établir des relations de confiance et de solidarité dans une équipe, détaille Grant Michelson. On tisse des liens en se racontant des sortes de secrets. C'est aussi une façon informelle de se plaindre très utilisée. On cherche ainsi des solutions auprès d'autres collègues ou, tout simplement, on crève l'abcès. Il permet donc souvent de gérer son stress. »
Le commérage pour tester une nouvelle idée
Le commérage peut même s'élever au rang de pratique managériale ! « Les dirigeants peuvent s'en servir pour tester de nouvelles idées ou préparer le terrain à certaines annonces difficiles à faire entendre, comme la non-revalorisation des salaires lors d'une année peu faste. Il suffit juste de penser à voix haute en s'assurant de la présence d'une oreille indiscrète. » Traître comme façon de faire ? « C'est surtout une méthode un peu risquée. Si le pot au rose est découvert, on risque de perdre toute crédibilité... mais de temps à autre, ça peut servir. »
Induire le papotage dans le recrutement
Plus judicieux pour encourager les pipelettes à la symbiose des équipes, la politique de recrutement. « Il peut être intéressant d'embaucher des personnes qui auront des facilités à communiquer avec les autres et qui encourageront tout de suite la confiance dans l'équipe. » Le papotage viendra alors de lui-même, une fois la machine à café installée.
Des lieux clos pour favoriser les secrets
« La machine à café ? Surtout pas !, s'insurge Grant Michelson. Il y a toujours du monde à y passer et on risque d'être surpris en pleine confidence. » A bas, donc, les open-spaces et autres halls d'échanges ! Le papotage demande l'intimité. « Plus vous avez de portes dans une entreprise, plus vous pouvez être sûr qu'on y discute. Surtout quand les portes sont fermées. » D'autant plus que ça, c'est la porte ouverte à tous les potins.
Tiphaine Reto © Cadremploi.fr