L'ANDRH tient ses Assises Nationales ()

L'Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH), dont le cabinet AJ Conseil est membre, a publié ses nouvelles recommandations annuelles. Face à la crise économique actuelle, elle prône le dialogue social et la qualité de vie au travail. Lisez notre compte rendu de cette manifestation à laquelle AJ Conseil participe chaque année...

Chaque année, à la même période de début d'été durant ses assises nationales, l'ANDRH (soit 5 000 responsables des ressources humaines) publie des propositions en matière de droit du travail et relations sociales. Dès l'ouverture des débats annuels, le 27 juin denrier, Jean-Christophe Sciberras a donné le ton : "aucune compétitivité durable ne peut être acquise sans un dialogue social de qualité", a-t-il ainsi déclaré. Et de poursuivre, "la qualité de vie au travail est également un levier pouvant jouer un rôle moteur au profit du développement économique et de la croissance de nos entreprises."

Des propos qui s'inscrivent dans l'esprit de l'accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013, devenu loi depuis le 14 juin dernier. L'ANDRH pousse toutefois la réflexion encore plus loin. Ainsi, l'association souhaite pour mettre un terme au "mille-feuille social" de la représentation du personnel de réunir la multiplicité de ces instances (CE, CCE, CHSCT, DP et DS) en une instance unique de concertation et de négociation. Cette dernière se réunirait mensuellement et ordinairement, avec un ordre du jour et un plan de travail disctincts.

Parallèlement, l'ANDRH préconise de rédéfinir les éléments d'un nouveau rapport entre l'économie et le social par la négociation. En clair, l'organisation aimerait que les entreprises puissent "négocier un accord majoritaire aboutissant à un accord expérimental soumis à l'homologation administrative pour déroger aux dispositions du code du travail." Tout ceci vise bien sûr à faciliter la conclusion des accords de groupe.

Autre point intéressant : ANDRH prêche pour que le management soit davantage sensibiliser à la qualité de vie au travail. L'association estime qu'une partie de la rémunération variable et l'intéressement des dirigeants, managers et collaborateurs soit fondée sur des critères de performance sociale. Un sacré programme en perspective ! On pourrait ainsi intégrer des éléments tels que le taux de féminisation, de formation... dans les critères d'obtention de primes.



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